Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1912 01 novembre 1912
Description : 1912/11/01 (A15,N99)-1912/12/31. 1912/11/01 (A15,N99)-1912/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530128n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 842
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE
- N.B. - La pagination du Bulletin est changée chaque année. Le Bulletin n'est publié que tous les deux mois depuis 1908.
- A
- .......... Page(s) .......... 625
- .......... Page(s) .......... 247
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 638
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 764
- .......... Page(s) .......... 777
- .......... Page(s) .......... 780
- .......... Page(s) .......... 755
- .......... Page(s) .......... 914
- .......... Page(s) .......... 779
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 557
- Chine. - Le commerce de l'Opium en Chine en 1911, la reprise de la culture et les prix, par H. B. 96.......... Page(s) .......... 460
- .......... Page(s) .......... 226
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 636
- .......... Page(s) .......... 884
- .......... Page(s) .......... 179
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 472
- Cryptogamiques (maladies). - Voir maladies.
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 433
- .......... Page(s) .......... 636
- .......... Page(s) .......... 259
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- .......... Page(s) .......... 262
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- .......... Page(s) .......... 473
- .......... Page(s) .......... 733
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 601
- .......... Page(s) .......... 614
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- .......... Page(s) .......... 635
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- .......... Page(s) .......... 766
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- .......... Page(s) .......... 216
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- .......... Page(s) .......... 100
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- Palmier. - L'Avenir Commercial du palmier "nipa", par M. Aymé-Martin, Consul de France à Manille. 94.......... Page(s) .......... 123
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- .......... Page(s) .......... 124
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- .......... Page(s) .......... 247
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- 876 -
IV. - DÉCOUVERTE DE NOUVEAUX PRODUITS FORESTIERS
1. - A signaler l'enquête entreprise sur les bois de la Colonie propres à être utilisés
dans la construction des aéroplanes, aussi bien pour les hélices que pour le fuselage.
4. — Ainsi faisant, les coupeurs et les marchands de bois évitent les manipulations répétées
(chargement et déchargement) et les transports extra-onéreux dès que trop longs (charret-
te, chemin de fer).
5. - Le bois à brûler est, il importe de ne pas l'oublier, une matière première qui, pour
garder droit de cité tout au moins sur le parterre des usines, sur les vapeurs et les locomo-
tives, doit pouvoir soutenir la concurrence terrible que lui font de plus en plus le charbon et,
dans certains cas, les huiles lourdes, naphte, etc. Le bois à brûler doit être de bonne
qualité (sylviculture) et à bon marché. Le Service Forestier, en gestionnaire averti, se de-
vait donc à lui-même, tant dans l'intérêt général que dans l'intérêt du domaine boisé de la
Colonie, d'organiser d'urgence les massifs boisés SITUÉS A PROXIMITÉ DES COURS D'EAU et qui
restèrent, jusqu'à l'application de la règlementation nouvelle de 1904 abandonnés à la coupe
libre dévastatrice.
6. — Les résultats obtenus sont satisfaisants ; la preuve est faite qu'il était possible de ré-
gler assez rapidement la production du bois à brûler par une méthode rationnelle qui d'un
seul coup permet à la fois de NETTOYER et de RÉGÉNÉRER le peuplement. Pour l'exercice
1911, en effet, la moitié environ (soit 177.433, stères) du bois à brûler sortant du domaine
est exploité dans les coupes réglées avec une augmentation sur 1910 de 51.109 STÈRES.
7. — Il paraît à ce sujet nécessaire d'expliquer ici que si l'Etat a appliqué le régime dit du
taillis-sous- futaie (qui donne surtout dans le début, des bois à brûler) à certains massifs fores-
tiers réservés AU CONTACT DE LA VOIE FERRÉE et des zones de consommation (Bienhoa), ce n'est
là qu'une mesure essentiellement TRANSITOIRE qui s'est pour ainsi dire imposée d'elle-même,
car seule elle pouvait conduire au but que s'étaient proposé les chefs du Service Forestier.
8. — Tout d'abord, en effet, il importait (en attendant la reconstitution des nouvelles
Réserves de Tayninh et de Thudaumot, placées au bord de l'eau, et leur entrée en ligne pour
la production) de satisfaire aux demandes du marché qui jusque là s'était approvisionné à la
seule coupe libre. J1 s'agissait ensuile de régénérer les boisements placés sur le tracé de la voie
ferrée, boisements qui avaient été appauvris parles exploitations abusives, sans ordre ni méthode.
9. — En appliquant le régime du Taillis-sous futaie à des peuplements de l'intérieur, destinés
par définition à produire du bois d'œuvre, le Service Forestier a eu en vue à la fois: la
régénération par un exact récépage et par des nettoiements, et, aussi, la sélection des es-
sences en exécutant de judicieux balivages et en introduisant des graines d'espèces pré-
cieuses. Ces opérations améliorent sans conteste les massifs, tant par le haut que par le bas.
10. — LE PASSAGE A LA FUTAIE se fera dès lors sans aucun à coup et très facilement par
de simples conversions du Régime du Taillis-sous-futaie (devenu de la futaie-sur-taillis) en
celui de la Futaie jardinée. Déjà des séries ont été aménagées de cette façon dans la Provin-
ce de Tayninh, dans une réserve trop éloignée du cours d'eau pour pouvoir produire écono-
miquement des bois à brûler (Réserve n° 52 de Hiep-Ninh).
11. — Ainsi le Service Forestier, ne voulant pas être accusé d'une sorte « DE FAUTE ÉCO-
NOMIQUE », donne l'exemple et passe peu à peu, avec méthode et suite dans les idées, de
la théorie à l'application des règles sylviculturales qu'il a préconisées et soutenues.
12. — Les boisements de l'intérieur veulent être travaillés et aménagés en vue de la
production principale du bois d'œuvre d'essences précieuses. Seule, cette-production, lors-
qu'elle sera devenue intensive, pourra permettre l'utilisation des moyens mécaniques (mais
onéreux) de transport et l'installation de scieries en forêt. Les Réserves forestières cadastrées
de l'arrière pays deviendront ainsi le grenier du marché au bois d'œuvre, qu'il s'agisse de
satisfaire aux besoins locaux ou qu'il soit question de créer peu à peu un sérieux mouvement
d'exportation de bois précieux de l'Indochine.
R. D.
IV. - DÉCOUVERTE DE NOUVEAUX PRODUITS FORESTIERS
1. - A signaler l'enquête entreprise sur les bois de la Colonie propres à être utilisés
dans la construction des aéroplanes, aussi bien pour les hélices que pour le fuselage.
4. — Ainsi faisant, les coupeurs et les marchands de bois évitent les manipulations répétées
(chargement et déchargement) et les transports extra-onéreux dès que trop longs (charret-
te, chemin de fer).
5. - Le bois à brûler est, il importe de ne pas l'oublier, une matière première qui, pour
garder droit de cité tout au moins sur le parterre des usines, sur les vapeurs et les locomo-
tives, doit pouvoir soutenir la concurrence terrible que lui font de plus en plus le charbon et,
dans certains cas, les huiles lourdes, naphte, etc. Le bois à brûler doit être de bonne
qualité (sylviculture) et à bon marché. Le Service Forestier, en gestionnaire averti, se de-
vait donc à lui-même, tant dans l'intérêt général que dans l'intérêt du domaine boisé de la
Colonie, d'organiser d'urgence les massifs boisés SITUÉS A PROXIMITÉ DES COURS D'EAU et qui
restèrent, jusqu'à l'application de la règlementation nouvelle de 1904 abandonnés à la coupe
libre dévastatrice.
6. — Les résultats obtenus sont satisfaisants ; la preuve est faite qu'il était possible de ré-
gler assez rapidement la production du bois à brûler par une méthode rationnelle qui d'un
seul coup permet à la fois de NETTOYER et de RÉGÉNÉRER le peuplement. Pour l'exercice
1911, en effet, la moitié environ (soit 177.433, stères) du bois à brûler sortant du domaine
est exploité dans les coupes réglées avec une augmentation sur 1910 de 51.109 STÈRES.
7. — Il paraît à ce sujet nécessaire d'expliquer ici que si l'Etat a appliqué le régime dit du
taillis-sous- futaie (qui donne surtout dans le début, des bois à brûler) à certains massifs fores-
tiers réservés AU CONTACT DE LA VOIE FERRÉE et des zones de consommation (Bienhoa), ce n'est
là qu'une mesure essentiellement TRANSITOIRE qui s'est pour ainsi dire imposée d'elle-même,
car seule elle pouvait conduire au but que s'étaient proposé les chefs du Service Forestier.
8. — Tout d'abord, en effet, il importait (en attendant la reconstitution des nouvelles
Réserves de Tayninh et de Thudaumot, placées au bord de l'eau, et leur entrée en ligne pour
la production) de satisfaire aux demandes du marché qui jusque là s'était approvisionné à la
seule coupe libre. J1 s'agissait ensuile de régénérer les boisements placés sur le tracé de la voie
ferrée, boisements qui avaient été appauvris parles exploitations abusives, sans ordre ni méthode.
9. — En appliquant le régime du Taillis-sous futaie à des peuplements de l'intérieur, destinés
par définition à produire du bois d'œuvre, le Service Forestier a eu en vue à la fois: la
régénération par un exact récépage et par des nettoiements, et, aussi, la sélection des es-
sences en exécutant de judicieux balivages et en introduisant des graines d'espèces pré-
cieuses. Ces opérations améliorent sans conteste les massifs, tant par le haut que par le bas.
10. — LE PASSAGE A LA FUTAIE se fera dès lors sans aucun à coup et très facilement par
de simples conversions du Régime du Taillis-sous-futaie (devenu de la futaie-sur-taillis) en
celui de la Futaie jardinée. Déjà des séries ont été aménagées de cette façon dans la Provin-
ce de Tayninh, dans une réserve trop éloignée du cours d'eau pour pouvoir produire écono-
miquement des bois à brûler (Réserve n° 52 de Hiep-Ninh).
11. — Ainsi le Service Forestier, ne voulant pas être accusé d'une sorte « DE FAUTE ÉCO-
NOMIQUE », donne l'exemple et passe peu à peu, avec méthode et suite dans les idées, de
la théorie à l'application des règles sylviculturales qu'il a préconisées et soutenues.
12. — Les boisements de l'intérieur veulent être travaillés et aménagés en vue de la
production principale du bois d'œuvre d'essences précieuses. Seule, cette-production, lors-
qu'elle sera devenue intensive, pourra permettre l'utilisation des moyens mécaniques (mais
onéreux) de transport et l'installation de scieries en forêt. Les Réserves forestières cadastrées
de l'arrière pays deviendront ainsi le grenier du marché au bois d'œuvre, qu'il s'agisse de
satisfaire aux besoins locaux ou qu'il soit question de créer peu à peu un sérieux mouvement
d'exportation de bois précieux de l'Indochine.
R. D.
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