Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 117 -
En récapitulant, nous voyons que la valeur totale de notre récolte est de 1.178 $ 68. Les
dépenses s'élevant à 42g$87, le bénéfice réalisé est donc de 748 $ 81, soit 49 $ 58 par
hectare.
Si nous comparons le compte-rendu de cette année avec ceux publiés dans les numéros de
marsavril 1910 et ion du Bulletin Economique de l'Indochine, nous voyons que certai-
nes données sont différentes, surtout celles qui concernent la quantité de sèmence à employer,
la superficie des pépinières et le prix de revient de culture. Ces différences proviennent
exclusivement du régime des eaux qui est très variable au Thanh-hoa depuis quelques années.
Cette année, par exemple, plus du quart de nos pépinières ont été détruites par la sécheresse
et, de ce fait, la quantité de semence a été augmentée. De plus, les repiquages tardifs nous ont
oblIgé à donner jusqu'à deux labours supplémentaires dans certaines rizières envahies par les
herbes, Ce travail a augmenté le prix de revient de culture.
La culture tardive de paddy de montagne nous a permis de constater qu'il est possible de
cultiver après son époque habituelle cette variété de paddy et d'en retirer encore quelque
Profit. Le semis que nous avons fait sur une superficie de 1 ha 10 a a produit 1.610 ks de grains.
, rendement n'est pas comparable avec celui d'une bonne, récolte, mais il ne serait pas à
daigner les années, par exemple, où les ma sont détruits par la sécheresse, ou quand l'inon-
dation vient faire périr les plants repiqués. Ce paddy de montagne pourrait dans ce cas être
cultive avec succès dans pas mal de rizières..
H. GILBERT,
Sous-Inspecteur des Services Agricoles et Commerciaux.
ÉTRANGER
Le marché du caoutchouc à Londres en 1911. — Le Moniteur officiel du com-
merce dans son numéro du 18 janvier 1912 publie sous la signature de M. Sorbier de Pou-
gnadoresse, Consul suppléant, gérant le Consulat général de France, les renseignements suivants
9U il nous a paru utile de faire connaître à nos lecteurs qu'intéresse la question du caoutchouc
et de sa vente sur le grand marché anglais.
1 Durant l'année qui vient de s'écouler, le marché du caoutchouc à Londres n'a pas présenté
les fluctuations qui avaient caractérisé l'exercice précédent.
û début de 1908 jusqu'au milieu de 1910, un mouvement de hausse presque ininterrompu
avait, on s'en souvient, poussé les cours du Fine Para du Brésil et du Para de Plantation de
2 shillings 9 pence (1) à 12 sh. 6 d. par livre (2) pour le premier et de 3 sh. 2 d. à 12 sh.
10 d. pour le second. Au cours du second semestre de 1910, une baisse rapide s'était produite
et, les premiers jours de 1911, le Para brésilien et le caoutchouc de plantation étaient cotés à
res aux environs de 5 sh. 6 d. On avait donc enregistré, en six mois, une baisse de plus
6 7 sh. sur les deux sortes dont les prix règlent le marché.
t A partir de ce moment, ce dernier reprit un aspect plus normal et les cours conservèrent,
toute l'année dernière, une stabilité depuis longtemps inconnue.
Une hausse de 3 sh. 4 d. sur le Para du Brésil et de 3 sh. 6 d. sur celui de Plantation se
produisit bien durant le premier trimestre et fut immédiatement suivie, en avril et en mai,
d'une baisse qui ramena entre 4 et 5 sh. les cours des deux sortes. Mais, durant les mois qui
e » 0ri. n'eut plus à enregistrer que des oscillations de faible amplitude. Jusqu'à fin octo-
l'a les cours se maintinrent presque constamment aux environs de 4 sh. 6 d., pour le Para
(1) 1 shilling (sh.) = 1 fr. 25. On compte 12 pence (d.) au shilling.
t.
v ) 1 livre anglaise (Ib.) = 453 gr. 592.
1 tonne anglaise (ton.) = 1.016 kilog.
En récapitulant, nous voyons que la valeur totale de notre récolte est de 1.178 $ 68. Les
dépenses s'élevant à 42g$87, le bénéfice réalisé est donc de 748 $ 81, soit 49 $ 58 par
hectare.
Si nous comparons le compte-rendu de cette année avec ceux publiés dans les numéros de
marsavril 1910 et ion du Bulletin Economique de l'Indochine, nous voyons que certai-
nes données sont différentes, surtout celles qui concernent la quantité de sèmence à employer,
la superficie des pépinières et le prix de revient de culture. Ces différences proviennent
exclusivement du régime des eaux qui est très variable au Thanh-hoa depuis quelques années.
Cette année, par exemple, plus du quart de nos pépinières ont été détruites par la sécheresse
et, de ce fait, la quantité de semence a été augmentée. De plus, les repiquages tardifs nous ont
oblIgé à donner jusqu'à deux labours supplémentaires dans certaines rizières envahies par les
herbes, Ce travail a augmenté le prix de revient de culture.
La culture tardive de paddy de montagne nous a permis de constater qu'il est possible de
cultiver après son époque habituelle cette variété de paddy et d'en retirer encore quelque
Profit. Le semis que nous avons fait sur une superficie de 1 ha 10 a a produit 1.610 ks de grains.
, rendement n'est pas comparable avec celui d'une bonne, récolte, mais il ne serait pas à
daigner les années, par exemple, où les ma sont détruits par la sécheresse, ou quand l'inon-
dation vient faire périr les plants repiqués. Ce paddy de montagne pourrait dans ce cas être
cultive avec succès dans pas mal de rizières..
H. GILBERT,
Sous-Inspecteur des Services Agricoles et Commerciaux.
ÉTRANGER
Le marché du caoutchouc à Londres en 1911. — Le Moniteur officiel du com-
merce dans son numéro du 18 janvier 1912 publie sous la signature de M. Sorbier de Pou-
gnadoresse, Consul suppléant, gérant le Consulat général de France, les renseignements suivants
9U il nous a paru utile de faire connaître à nos lecteurs qu'intéresse la question du caoutchouc
et de sa vente sur le grand marché anglais.
1 Durant l'année qui vient de s'écouler, le marché du caoutchouc à Londres n'a pas présenté
les fluctuations qui avaient caractérisé l'exercice précédent.
û début de 1908 jusqu'au milieu de 1910, un mouvement de hausse presque ininterrompu
avait, on s'en souvient, poussé les cours du Fine Para du Brésil et du Para de Plantation de
2 shillings 9 pence (1) à 12 sh. 6 d. par livre (2) pour le premier et de 3 sh. 2 d. à 12 sh.
10 d. pour le second. Au cours du second semestre de 1910, une baisse rapide s'était produite
et, les premiers jours de 1911, le Para brésilien et le caoutchouc de plantation étaient cotés à
res aux environs de 5 sh. 6 d. On avait donc enregistré, en six mois, une baisse de plus
6 7 sh. sur les deux sortes dont les prix règlent le marché.
t A partir de ce moment, ce dernier reprit un aspect plus normal et les cours conservèrent,
toute l'année dernière, une stabilité depuis longtemps inconnue.
Une hausse de 3 sh. 4 d. sur le Para du Brésil et de 3 sh. 6 d. sur celui de Plantation se
produisit bien durant le premier trimestre et fut immédiatement suivie, en avril et en mai,
d'une baisse qui ramena entre 4 et 5 sh. les cours des deux sortes. Mais, durant les mois qui
e » 0ri. n'eut plus à enregistrer que des oscillations de faible amplitude. Jusqu'à fin octo-
l'a les cours se maintinrent presque constamment aux environs de 4 sh. 6 d., pour le Para
(1) 1 shilling (sh.) = 1 fr. 25. On compte 12 pence (d.) au shilling.
t.
v ) 1 livre anglaise (Ib.) = 453 gr. 592.
1 tonne anglaise (ton.) = 1.016 kilog.
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