Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1912 01 septembre 1912
Description : 1912/09/01 (A15,N98)-1912/10/31. 1912/09/01 (A15,N98)-1912/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301277
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
— 766 —
*
* ♦
Le commerce des écorces de palétuvier à Madagascar. — Nous extrayons du
Bulletin Economique de Madagascar du 2e semestre 1911, la note suivante sur l'exploita-
tion et le commerce des écorces de palétuviers à Madagascar pendant l'année 1910. Ce
commerce s'était élevé en 1909 à 22.105 tonnes, estimées 1.700 629 francs (Bulletin Econo-
mique de l'Indochine, nov.-déc. 1910, p. 730). D'après l'Agriculture Pratique des Pays
chauds de juillet 1912, il a été, en 1911, de 53.358 tonnes valant 3.645.653 francs. On trouvera
dans ce même numéro un renseignement sur les écorces de palétuviers aux Philippines. -
(N.D.L'I.-C.)
Le commerce des écorces à tan, écorces des palétuviers qui couvrent la plus grande partie
de la côte Ouest de Madagascar, principalement dans les provinces de Nossi-Bé, Majunga et
Tuléar, a donné lieu, pendant l'année 1910, à un trafic des plus importants.
L'établissement, par arrêté local du 20 septembre 1907, d'une taxe spéciale de 5 francs par
ouvrier et par trimestre, pour la coupe des palétuviers, n'a pas ralenti le commerce de ces
écorces dont l'exportation, l'année dernière, en augmentation de i.o3 i.ooo francs sur l'année
1909, a été de 2.735.000 francs.
La recherche des écorces de palétuvier dans les environs de Tuléar s'effectue dans le Bas-
Mangoky, dans les forêts du Lamboharana, du Belavenoka et du Morambe. Commencée dans
cette province pour la première fois en 1908, cette exploitation est allée en augmentant d'une
façon surprenante.
Dans la province de Majunga, la production de cette écorce, représentée en 1908 par 48.738
francs, a atteint l'année dernière 747.230 francs.
Dans cette même province, l'exploitation intensive à laquelle on s'est livré depuis quelques
années a détruit, en grande partie, les peuplements situés dans un grand rayon autour de
Majunga, si bien qu'actuellement on est obligé d'arriver jusqu'à l'embouchure des rivières qui
se jettent dans le canal de Mozambique pour trouver l'écorce à tan.
L'écorce de palétuvier, exposée au soleil, séchée, concassée et mise en sac, est ordinaire-
ment payée sur place de 15 à 20 francs la tonne à l'indigène. L'arbre à écorce reste, en vertu
des permis de coupe, la propriété de l'exploitant qui, de ce fait, en retire un double profit, le
bois de palétuvier étant recherché pour ses qualités de solidité et d'imputrescibilité qni lui-
valent actuellement un des premiers rangs parmi les bois de construction.
ÉTRANGER
Sur un nouveau procédé anglais de fabrication de caoutchouc de synthèse.—
La question du caoutchouc de synthèse est de nouveau à l'ordre du jour par suite de la
découverte d'un procédé de fabrication qui permettrait d'obtenir ce produit à un prix bien
inférieur au prix actuel du caoutchouc naturel. Cette affirmation, venant d'un groupe de
savants éminents, a provoqué une émotion intense dans le monde des affaires s'intéressant au
caoutchouc de plantation; mais la confiance est revenue rapidement à la suite d'un examen
plus attentif du problème à résoudre et des résultats que les savants anglais déclarent avoir
obtenus.
Etant donné l'importance que la culture de l'Hévéa a prise en Cochinchine, nous croyons
utile d'indiquer sommairement, d'après le Chemist aud Druggist du 22 juin 1912, Ylndia
Bubber World et le Tropical Agriculturist d'août 1912, en quoi consiste le nouveau
procédé et de résumer quelques-unes des appréciations les plus autorisées qui ont été émises
à son sujet dans la presse.
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Le commerce des écorces de palétuvier à Madagascar. — Nous extrayons du
Bulletin Economique de Madagascar du 2e semestre 1911, la note suivante sur l'exploita-
tion et le commerce des écorces de palétuviers à Madagascar pendant l'année 1910. Ce
commerce s'était élevé en 1909 à 22.105 tonnes, estimées 1.700 629 francs (Bulletin Econo-
mique de l'Indochine, nov.-déc. 1910, p. 730). D'après l'Agriculture Pratique des Pays
chauds de juillet 1912, il a été, en 1911, de 53.358 tonnes valant 3.645.653 francs. On trouvera
dans ce même numéro un renseignement sur les écorces de palétuviers aux Philippines. -
(N.D.L'I.-C.)
Le commerce des écorces à tan, écorces des palétuviers qui couvrent la plus grande partie
de la côte Ouest de Madagascar, principalement dans les provinces de Nossi-Bé, Majunga et
Tuléar, a donné lieu, pendant l'année 1910, à un trafic des plus importants.
L'établissement, par arrêté local du 20 septembre 1907, d'une taxe spéciale de 5 francs par
ouvrier et par trimestre, pour la coupe des palétuviers, n'a pas ralenti le commerce de ces
écorces dont l'exportation, l'année dernière, en augmentation de i.o3 i.ooo francs sur l'année
1909, a été de 2.735.000 francs.
La recherche des écorces de palétuvier dans les environs de Tuléar s'effectue dans le Bas-
Mangoky, dans les forêts du Lamboharana, du Belavenoka et du Morambe. Commencée dans
cette province pour la première fois en 1908, cette exploitation est allée en augmentant d'une
façon surprenante.
Dans la province de Majunga, la production de cette écorce, représentée en 1908 par 48.738
francs, a atteint l'année dernière 747.230 francs.
Dans cette même province, l'exploitation intensive à laquelle on s'est livré depuis quelques
années a détruit, en grande partie, les peuplements situés dans un grand rayon autour de
Majunga, si bien qu'actuellement on est obligé d'arriver jusqu'à l'embouchure des rivières qui
se jettent dans le canal de Mozambique pour trouver l'écorce à tan.
L'écorce de palétuvier, exposée au soleil, séchée, concassée et mise en sac, est ordinaire-
ment payée sur place de 15 à 20 francs la tonne à l'indigène. L'arbre à écorce reste, en vertu
des permis de coupe, la propriété de l'exploitant qui, de ce fait, en retire un double profit, le
bois de palétuvier étant recherché pour ses qualités de solidité et d'imputrescibilité qni lui-
valent actuellement un des premiers rangs parmi les bois de construction.
ÉTRANGER
Sur un nouveau procédé anglais de fabrication de caoutchouc de synthèse.—
La question du caoutchouc de synthèse est de nouveau à l'ordre du jour par suite de la
découverte d'un procédé de fabrication qui permettrait d'obtenir ce produit à un prix bien
inférieur au prix actuel du caoutchouc naturel. Cette affirmation, venant d'un groupe de
savants éminents, a provoqué une émotion intense dans le monde des affaires s'intéressant au
caoutchouc de plantation; mais la confiance est revenue rapidement à la suite d'un examen
plus attentif du problème à résoudre et des résultats que les savants anglais déclarent avoir
obtenus.
Etant donné l'importance que la culture de l'Hévéa a prise en Cochinchine, nous croyons
utile d'indiquer sommairement, d'après le Chemist aud Druggist du 22 juin 1912, Ylndia
Bubber World et le Tropical Agriculturist d'août 1912, en quoi consiste le nouveau
procédé et de résumer quelques-unes des appréciations les plus autorisées qui ont été émises
à son sujet dans la presse.
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