Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
NOTE SUR CHAPA
De Laokay à Chapa. — On peut partager la route de Laokay à Chapa
(Lo-Sui-Tong) en trois secteurs: De Loakay à Coc-Xan, de Coc-Xan à Muong-Sen
et de Muong-Sen à Chapa.
La première partie est d'environ neuf kilomètres. Après avoir traversé en bac
le Fleuve Rouge qui sépare Laokay de Coc-Leu, on prend la route qui descend
la rive droite jusqu'à la vallée du Ngoi-Bum et remonte cette rivière jusqu'à
Coc-Xan. Le Ngoi-Bum a l'allure d'un gave des Pyrénées; il coule dans une vallée
étroite et boisée, et la route, qui ne l'abandonne que très rarement, est fort
agréablement ombragée. La chaussée est en très bon état, et il faudrait peu de
chose pour la rendre carrossable.
A Coc-Xan (98 mètres d'altitude) la route quitte la rive du Ngoi-Bum pour
attaquer une première chaîne de collines, couverte d'une splendide forêt de
bambous dans laquelle on circule pendant quatre ou cinq kilomètres. Puis elle
continue à s'élever jusqu'à une altitude de 900 mètres environ et redescend
jusqu'à Muong-Sen (724 mètres d'altitude), après avoir traversé plusieurs
petits bois. De Coc-Xan à Muong-Sen, il y a treize kilomètres. Dans la forêt de
bambous la route est en très bon état, mais les sivirages sont trop brusques et
la pente trop forte pour qu'on puisse la rendre facilement carrossable. Plus loin,
elle présente, en plusieurs points, quelques difficultés, du fait surtout des
éboulements; mais elle est partout facilement abordable pour les chevaux et
les chaises à porteur.
De Muong-Sen à Chapa (Lo-Sui-Tong), la route monte presque constamment
pendant quatorze kilomètres; elle traverse, au kilomètre 32, le territoire de
Chapa, petit village méo situé à une altitude de 1.273 mètres, qui a donné son
nom à la station, et atteint Lo-Sui-Tong après avoir franchi une dernière ondu-
lation de la montagne. Dans cette troisième partie, elle est en bon état, surtout
pendant les six ou sept kilomètres qui précèdent l'arrivée. Sa transformation en
route carrossable serait relativement facile.
Pendant tout le trajet de Laokay à Chapa, le chemin est fort agréable; en
ses plus mauvais endroits, il reste abordable aux chevaux. Les points de vue
sont très variés et la plupart remarquables par leur ampleur ou leur pittoresque.
Dans cet ordre d'idées, il faut citer plus spécialement la forêt de bambous que
l'on aborde après Coc-Xan, l'arrivée à Muong-Sen, et, surtout la vallée boisée du
Ngoi-Bum que la route longe de près en deux endroits, pendant plusieurs kilo-
mètres, avant Coc-Xan et après Muong-Sen. Dans cette dernière partie, elle
surplombe de très haut le torrent.
Le voyage, surtout en été, est beaucoup plus agréable à l'aller qu'au retour.
On quitte Laokay de fort bonne heure et on a déjà atteint les altitudes de 700
De Laokay à Chapa. — On peut partager la route de Laokay à Chapa
(Lo-Sui-Tong) en trois secteurs: De Loakay à Coc-Xan, de Coc-Xan à Muong-Sen
et de Muong-Sen à Chapa.
La première partie est d'environ neuf kilomètres. Après avoir traversé en bac
le Fleuve Rouge qui sépare Laokay de Coc-Leu, on prend la route qui descend
la rive droite jusqu'à la vallée du Ngoi-Bum et remonte cette rivière jusqu'à
Coc-Xan. Le Ngoi-Bum a l'allure d'un gave des Pyrénées; il coule dans une vallée
étroite et boisée, et la route, qui ne l'abandonne que très rarement, est fort
agréablement ombragée. La chaussée est en très bon état, et il faudrait peu de
chose pour la rendre carrossable.
A Coc-Xan (98 mètres d'altitude) la route quitte la rive du Ngoi-Bum pour
attaquer une première chaîne de collines, couverte d'une splendide forêt de
bambous dans laquelle on circule pendant quatre ou cinq kilomètres. Puis elle
continue à s'élever jusqu'à une altitude de 900 mètres environ et redescend
jusqu'à Muong-Sen (724 mètres d'altitude), après avoir traversé plusieurs
petits bois. De Coc-Xan à Muong-Sen, il y a treize kilomètres. Dans la forêt de
bambous la route est en très bon état, mais les sivirages sont trop brusques et
la pente trop forte pour qu'on puisse la rendre facilement carrossable. Plus loin,
elle présente, en plusieurs points, quelques difficultés, du fait surtout des
éboulements; mais elle est partout facilement abordable pour les chevaux et
les chaises à porteur.
De Muong-Sen à Chapa (Lo-Sui-Tong), la route monte presque constamment
pendant quatorze kilomètres; elle traverse, au kilomètre 32, le territoire de
Chapa, petit village méo situé à une altitude de 1.273 mètres, qui a donné son
nom à la station, et atteint Lo-Sui-Tong après avoir franchi une dernière ondu-
lation de la montagne. Dans cette troisième partie, elle est en bon état, surtout
pendant les six ou sept kilomètres qui précèdent l'arrivée. Sa transformation en
route carrossable serait relativement facile.
Pendant tout le trajet de Laokay à Chapa, le chemin est fort agréable; en
ses plus mauvais endroits, il reste abordable aux chevaux. Les points de vue
sont très variés et la plupart remarquables par leur ampleur ou leur pittoresque.
Dans cet ordre d'idées, il faut citer plus spécialement la forêt de bambous que
l'on aborde après Coc-Xan, l'arrivée à Muong-Sen, et, surtout la vallée boisée du
Ngoi-Bum que la route longe de près en deux endroits, pendant plusieurs kilo-
mètres, avant Coc-Xan et après Muong-Sen. Dans cette dernière partie, elle
surplombe de très haut le torrent.
Le voyage, surtout en été, est beaucoup plus agréable à l'aller qu'au retour.
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