Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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- Renseignements:
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- 265 —
Comme d'habitude, le riz fut le facteur le plus important dans les transactions commerciales
de l'année. La récolte de 1910 fut très mauvaise, s'élevant seulement à 83.880,000 hectolitres
comparativement a une récolte normale d'environ 88.200.000 hectolitres Je résultat étant
que malgré les importations énormes de riz étrangers le prix s'éleva pendant l'été de 1911
au taux fabuleux de plus de 20 yens par Koku (environ 10 fr. 20 par boisseau). Le koku =
1 H. 80. Ceci fut partiellement imputable à la spéculation et pendant un certain temps les
transactions sur les riz furent suspendues et le Gouvernement fut obligé d'abaisser les droits
sur les riz importés. Mais comme les récoltes, d'autre part, avaient également été mauvaises le
phénomène particulier se manifesta par une large réexportation effectuée avec la Chine au
moyen des riz de Saigon. Heureusement la récolte de 1911 fut excellente les évaluations offi-
cielles accusent un montant de 95.400.000 hectolitres; mais le bruit court actuellement que
les résultats ne seraient plus maintenant que de 88.200 000 hectolitres.
En ce qui concerne les importations d'une façon générale, la question de tarif mise à part,
il n'y eut aucun changement frappant, à l'exception des augmentations importantes dans les
diverses catégories d'engrais chimiques et l'avance soudaine qui se marqua dans les importa-
tions de vapeurs; de 8 évalués à 575.000 francs en 1909, à 13 évalués à 1.750.000 francs en
910, à 50 évalués à 9.250.000 francs en 1911. Plusieurs de ces derniers sont des chalutiers
a vapeur sur lesquels les nouveaux droits tombent très légèrement, car ils sont établis par
tonne au lieu de l'être ad valorem, et les affaires des chalutiers se sont développées d'une
façon remarquable dans ces derniers mois. Il a été constaté également une avance notable dans
les importations variées de machines diverses, plus particulièrement dans les machines élec-
triques et dans les fils électriques.
La Révolution de Chine a eu un effet si marqué sur les exportations que la comparaison
avec les années précédentes ne peut être établie d'une façon correcte, mais là, de nouveau, il
II y a pas de grands changements. Les exportations de soies brutes, de pièces de soie, et de
thés restent à peu près les mêmes. Un des développements les plus remarquables dans les
dernières années a été l'usage constamment augmentant des bicyclettes et aussi des. bandes
Pneumatiques pour pousses-pousses. Malgré la pauvreté comparative du pays et le mauvais
état des routes et des ponts, l'automobile a fait des progrès rapides au Japon dans ces der-
niers 12 mois.
(Traduit par G. GIRAUD),
Commis des Services civils.
*
* - *
6
La Révolution chinoise et le Costume national. — Nous avons groupé sous ce titre
les divers renseignements fournis par M. Beauvais, Consul de France à Canton et M. Reynaud,
Vice-consul, Chancelier p. i. de ce poste, sur les rapports de la Révolution chinoise et du
commerce ayant trait au costume de la population indigène.
1° Le commerce des étoffes. — Dès le début de la Révolution, le Gouvernement provincial
et de nombreux commerçants cantonnais avaient exprimé la crainte de voir l'engouement pour
adoption des costumes européens, porter un tort considérable à l'industrie chinoise en général
et à celle de la soie en particulier.
Dès le mois de décembre, on était d'avis dans les milieux commerciaux cantonnais que les
transactions en tissus fantaisie devaient subir à brève échéance des changements complets. Si
le fait se confirme, il signifierait que les beaux dessins brochés qu'on avait de tout temps été
abaue à voir èn Chine perdront la faveur du public. Les vêtements unis el sombres seront
en honneur. — Reste à voir si un changement aussi rapide ne demandera pas beaucoup de
temps. La moyenne des Chinois riches ou de condition moyenne possède au moins un douzaine
ou même plus dé vêtements (parmi lesquels plusieurs sont en soie) dans sa garde-robe,
Comme d'habitude, le riz fut le facteur le plus important dans les transactions commerciales
de l'année. La récolte de 1910 fut très mauvaise, s'élevant seulement à 83.880,000 hectolitres
comparativement a une récolte normale d'environ 88.200.000 hectolitres Je résultat étant
que malgré les importations énormes de riz étrangers le prix s'éleva pendant l'été de 1911
au taux fabuleux de plus de 20 yens par Koku (environ 10 fr. 20 par boisseau). Le koku =
1 H. 80. Ceci fut partiellement imputable à la spéculation et pendant un certain temps les
transactions sur les riz furent suspendues et le Gouvernement fut obligé d'abaisser les droits
sur les riz importés. Mais comme les récoltes, d'autre part, avaient également été mauvaises le
phénomène particulier se manifesta par une large réexportation effectuée avec la Chine au
moyen des riz de Saigon. Heureusement la récolte de 1911 fut excellente les évaluations offi-
cielles accusent un montant de 95.400.000 hectolitres; mais le bruit court actuellement que
les résultats ne seraient plus maintenant que de 88.200 000 hectolitres.
En ce qui concerne les importations d'une façon générale, la question de tarif mise à part,
il n'y eut aucun changement frappant, à l'exception des augmentations importantes dans les
diverses catégories d'engrais chimiques et l'avance soudaine qui se marqua dans les importa-
tions de vapeurs; de 8 évalués à 575.000 francs en 1909, à 13 évalués à 1.750.000 francs en
910, à 50 évalués à 9.250.000 francs en 1911. Plusieurs de ces derniers sont des chalutiers
a vapeur sur lesquels les nouveaux droits tombent très légèrement, car ils sont établis par
tonne au lieu de l'être ad valorem, et les affaires des chalutiers se sont développées d'une
façon remarquable dans ces derniers mois. Il a été constaté également une avance notable dans
les importations variées de machines diverses, plus particulièrement dans les machines élec-
triques et dans les fils électriques.
La Révolution de Chine a eu un effet si marqué sur les exportations que la comparaison
avec les années précédentes ne peut être établie d'une façon correcte, mais là, de nouveau, il
II y a pas de grands changements. Les exportations de soies brutes, de pièces de soie, et de
thés restent à peu près les mêmes. Un des développements les plus remarquables dans les
dernières années a été l'usage constamment augmentant des bicyclettes et aussi des. bandes
Pneumatiques pour pousses-pousses. Malgré la pauvreté comparative du pays et le mauvais
état des routes et des ponts, l'automobile a fait des progrès rapides au Japon dans ces der-
niers 12 mois.
(Traduit par G. GIRAUD),
Commis des Services civils.
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La Révolution chinoise et le Costume national. — Nous avons groupé sous ce titre
les divers renseignements fournis par M. Beauvais, Consul de France à Canton et M. Reynaud,
Vice-consul, Chancelier p. i. de ce poste, sur les rapports de la Révolution chinoise et du
commerce ayant trait au costume de la population indigène.
1° Le commerce des étoffes. — Dès le début de la Révolution, le Gouvernement provincial
et de nombreux commerçants cantonnais avaient exprimé la crainte de voir l'engouement pour
adoption des costumes européens, porter un tort considérable à l'industrie chinoise en général
et à celle de la soie en particulier.
Dès le mois de décembre, on était d'avis dans les milieux commerciaux cantonnais que les
transactions en tissus fantaisie devaient subir à brève échéance des changements complets. Si
le fait se confirme, il signifierait que les beaux dessins brochés qu'on avait de tout temps été
abaue à voir èn Chine perdront la faveur du public. Les vêtements unis el sombres seront
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temps. La moyenne des Chinois riches ou de condition moyenne possède au moins un douzaine
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