Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- 216 -
»
* «
L'exportation du maïs de l'Indochine en 1911 et l'alimentation en cette
céréale du marché métropolitain. — Les sorties de maïs de l'Indochine au cours de
l'année 1911 ont été de 80.865 tonnes. Sur ce total, 59.006 tonnes reviennent au Tonkin,
14.707 tonnes à la Cochinchine et au Cambodge et 7.152 tonnes à l'Annam, alors que pour
une exportation totale, en 1910, de 84.280 tonnes, nous avions vu ces divers pays figurer
respectivement : le Tonkin pour 64.555 tonnes ; la Cochinchine et le Cambodge pour i4.go5
tonnes et l'Annam pour 5.042 tonnes.
La France reste, ainsi que le Bulletin Economique le signalait dans ses numéros de
janvier-février îgioet 1911, à peu près l'exclusif acheteur du maïs indochinois, en ayant pris
80.855 tonnes en 1911. Le solde de l'exportation a été dirigé : 8 tonnes sur Hong-kong et
2 tonnes sur Singapore.
Si l'on s'en tient aux seuls chiffres d'importations annuelles de cette céréale sur le marché
métropolitain, chiffres qu'il est peut-être bon de rappeler et qui ont été de :
565.270 tonnes en 1906, 427.600 tonnes en 1907, 244.500 tonnes en 1908, 284.500 tonnes
en 1909, 5o6.goo tonnes en 1910, on se rend compte que le maïs colonial pourra y trouver,
à l'abri d'un tarif douanier qui le protège (détaxe de 3 francs par 100 kilos), un débouché
permettant de prévoir une augmentation considérable des quantités disponibles à exporter.
Mais pour un article de commerce mondial aussi important, le facteur « droit de douane »
n'est pas seul à intervenir, il y a lieu de tenir largement compte des quantités offertes et des
prix minima obtenables sur les marchés consommateurs.
S'il est un fait avéré que la production en maïs de la métropole est loin de suffire aux
besoins de sa consommation, on constate que malgré les besoins constants de nos usines et
distilleries, notre agriculture ne cherche pas à augmenter sa production.
La mise en vigueur de la loi du 29 mars 1910, accordant l'admission temporaire au maïs en
grains destiné à être réexporté sous forme de farine, semoules ou semoulettes en donnant
vraisemblablement plus d'activité à notre commerce d'exportation, augmentera d'autant la
nécessi é de faire appel à l'étranger pour la matière première à traiter.
On a lu dans le numéro précité du Bulletin Economique la liste de nos principaux
fournisseurs et les quantités respectives que nous leur achetiolls. Rappelons ici que de 1908 à
1910 leurs exportations sur l'Europe se sont chiffrées de la manière suivante :
PAYS EXPOKTATEURS 1908 1909 1910
hectolitres (') hectolitres hectolitres
Etats-Unis d'Amérique io.ooo.ooo g.aj6.5oo 8.()52.ooo
République Argentine (2) 25.417.500 5i.146 000 54.goi.5oo
Russie 5.452.000 7 888.000 5. 104 000
Danube et autres pays 1 5oo i2.25i. 5oo i2. 890,500
Ensemble *>1.098 000 60.52.5.000 61.828 000
Ces disponibilités ont influencé à la baisse les cours sur les marchés français.
Au Havre pendant l'année 1910, la dernière dont nous ayons le détail complet, les prix à
la consommation des maïs du Tonkin et de la Plata ont été aux 100 kilos :
M) Le poids de l'hcctolitre de maïs pouvant être compté à 70 kilog.
(2) Une estimation officielle pour la campagne actuelle donne 4.610.000 tonnes (record
obtenu ).
»
* «
L'exportation du maïs de l'Indochine en 1911 et l'alimentation en cette
céréale du marché métropolitain. — Les sorties de maïs de l'Indochine au cours de
l'année 1911 ont été de 80.865 tonnes. Sur ce total, 59.006 tonnes reviennent au Tonkin,
14.707 tonnes à la Cochinchine et au Cambodge et 7.152 tonnes à l'Annam, alors que pour
une exportation totale, en 1910, de 84.280 tonnes, nous avions vu ces divers pays figurer
respectivement : le Tonkin pour 64.555 tonnes ; la Cochinchine et le Cambodge pour i4.go5
tonnes et l'Annam pour 5.042 tonnes.
La France reste, ainsi que le Bulletin Economique le signalait dans ses numéros de
janvier-février îgioet 1911, à peu près l'exclusif acheteur du maïs indochinois, en ayant pris
80.855 tonnes en 1911. Le solde de l'exportation a été dirigé : 8 tonnes sur Hong-kong et
2 tonnes sur Singapore.
Si l'on s'en tient aux seuls chiffres d'importations annuelles de cette céréale sur le marché
métropolitain, chiffres qu'il est peut-être bon de rappeler et qui ont été de :
565.270 tonnes en 1906, 427.600 tonnes en 1907, 244.500 tonnes en 1908, 284.500 tonnes
en 1909, 5o6.goo tonnes en 1910, on se rend compte que le maïs colonial pourra y trouver,
à l'abri d'un tarif douanier qui le protège (détaxe de 3 francs par 100 kilos), un débouché
permettant de prévoir une augmentation considérable des quantités disponibles à exporter.
Mais pour un article de commerce mondial aussi important, le facteur « droit de douane »
n'est pas seul à intervenir, il y a lieu de tenir largement compte des quantités offertes et des
prix minima obtenables sur les marchés consommateurs.
S'il est un fait avéré que la production en maïs de la métropole est loin de suffire aux
besoins de sa consommation, on constate que malgré les besoins constants de nos usines et
distilleries, notre agriculture ne cherche pas à augmenter sa production.
La mise en vigueur de la loi du 29 mars 1910, accordant l'admission temporaire au maïs en
grains destiné à être réexporté sous forme de farine, semoules ou semoulettes en donnant
vraisemblablement plus d'activité à notre commerce d'exportation, augmentera d'autant la
nécessi é de faire appel à l'étranger pour la matière première à traiter.
On a lu dans le numéro précité du Bulletin Economique la liste de nos principaux
fournisseurs et les quantités respectives que nous leur achetiolls. Rappelons ici que de 1908 à
1910 leurs exportations sur l'Europe se sont chiffrées de la manière suivante :
PAYS EXPOKTATEURS 1908 1909 1910
hectolitres (') hectolitres hectolitres
Etats-Unis d'Amérique io.ooo.ooo g.aj6.5oo 8.()52.ooo
République Argentine (2) 25.417.500 5i.146 000 54.goi.5oo
Russie 5.452.000 7 888.000 5. 104 000
Danube et autres pays 1 5oo i2.25i. 5oo i2. 890,500
Ensemble *>1.098 000 60.52.5.000 61.828 000
Ces disponibilités ont influencé à la baisse les cours sur les marchés français.
Au Havre pendant l'année 1910, la dernière dont nous ayons le détail complet, les prix à
la consommation des maïs du Tonkin et de la Plata ont été aux 100 kilos :
M) Le poids de l'hcctolitre de maïs pouvant être compté à 70 kilog.
(2) Une estimation officielle pour la campagne actuelle donne 4.610.000 tonnes (record
obtenu ).
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