Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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à l'opportunité d'inaugurer dans cette possession l'industrie de la soie sur les mêmes bases
que dans le Nord de l'italie ou dans le Midi de la France.
Peut-être y aurait-il intérêt également à essayer d'acclimater la race de ver-à soie philippin
en Indochine et notamment au Tonkin où l'industrie séricicole est déjà prospère. La période
d'incubation étant de 10 jours, il serait relativement facile d'acheminer dans ce délai à
Haiphong et, de là, à destination, les spécimens de graines indigènes que le Bureau de
Science tient à la disposition des intéressés.
AYMÉ-MARTIN,
Consul de France à Manille.
* 1
+ *
Le Commerce des ports de Kobé et Osaka avec l'Indochine. — Pans son rapport
sur le commerce et la navigation du port de Kobé en 1910, M. Charpentier, vice-Consul de
France à Kobé et Osaka indique comme suit, la place occupée par l'Indochine dans les tran-
sactions commerciales avec sa circonscription.
Les importations de l'Indochine par le port de Kobé, en 1910, ont représenté, d'après les
statistiques officielles des douanes, une valeur de 2.065.045 yens, (5.307.156 francs) (1).
Quant aux exportations de Kobé, sur notre grande possession asiatique, elles n'ont été que de
167.812 yens, (431.276 francs).
Au point de vue des échanges, envisagés par catégories de pays de provenance ou de
destination, l'Indochine s'est classée, dans les importations en 1910, au 13e rang, entre le Siam,
(2.133.612 yens) et l'Egypte, (1.858.807 yens) Pour les exportations nous ne trouvons plus
notre colonie qu'au 21' rang, mais ici l'Egypte vient de beaucoup avant l'Indochine, avec une
valeur de 473.021 yens ; le Siam, par contre, la suit d'assez près, avec 152.626 yens.
, Cette classification par ordre de pays, pour les importations tout au moins, ne présente qu'un
intérêt de curiosité. En effet, les deux produits réellement importants pour l'Indochine, dans
l'état actuel de ses échanges avec le Japon, sont le riz et le coton, (brut ou égrené). Que la
récolte du riz soit déficitaire au pays Nippon et immédiatement Rangoon et Saigon bénéfi-
cieront de commandes considérables. L'Indochine, dans de telles circonstances, occupe alors
un rang de beaucoup plus élevé, dans l'échelle internationale des échanges du Japon avec
l'Etranger. C'est ainsi, pour ne prendre simplement que deux années extrêmes : dans la dernière
période quinquennale, en 1907, les importations indochinoises par Kobé ont représenté une
valeur de 10.571.857 francs, donc presque double de celle de 1910. Mais, si nous consultons
les statistiques de 1909, nous constatons par contre que 1910 n'accuse pas une différence aussi
marquée, puisqu'en 1909 l'Indochine a introduit par Kobé, pour 2.599.845 yens (6.681.602
francs). 11 ne convient donc d'accorder à ces statistiques, comme je viens de le dire, qu'une
importance relative. Un fait à mon avis beaucoup plus digne de retenir l'attention est celui du
développement des expéditions, de l'Indochine sur le Japon, des cotons bruts ou égrenés,
puisqu'en 1910 la valeur globale des dites importations de Saigon sur Kobé n'a pas été
inférieure à 1.374 528 francs : (voir tableau annexe no 3).
Ces chiffres accusent un progrès sur igog, où les mêmes importations n'avaient représenté
qu'une valeur de 906.888 francs. Il sera également intéressant de noter, si, par la suite, les
exportations de minerais indochinois sur le Japon, qui n'accusent actuellement qu'un pourcen-
tage assez faible, réussissent à prendre de l'essor, car, ces minerais, notamment les phosphates,
pourraient constiluer les éléments d'un frêt appréciable entre Haiphong et Kobé et légitimer
la création éventuelle d'une ligne périodique de cargo-boats (Cochinchine, Tonkin, Japon), dont
il a été question de temps à autre.
Malheureusement, en ce qui concerne la marchandise de retour: (Voir tableau annexe
no 4 : Exportation du port de Kobé sur l'Indochine et no 5 : Exportation du port
d'Osaka sur l'Indochine), celle-ci est plutôt insignifiante. Si l'on étudie en effet le détail de
(1) La valeur moyenne en 1910, de 2 fr. 57, pour 1 yen a été prise comme base d'évaluation.
à l'opportunité d'inaugurer dans cette possession l'industrie de la soie sur les mêmes bases
que dans le Nord de l'italie ou dans le Midi de la France.
Peut-être y aurait-il intérêt également à essayer d'acclimater la race de ver-à soie philippin
en Indochine et notamment au Tonkin où l'industrie séricicole est déjà prospère. La période
d'incubation étant de 10 jours, il serait relativement facile d'acheminer dans ce délai à
Haiphong et, de là, à destination, les spécimens de graines indigènes que le Bureau de
Science tient à la disposition des intéressés.
AYMÉ-MARTIN,
Consul de France à Manille.
* 1
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Le Commerce des ports de Kobé et Osaka avec l'Indochine. — Pans son rapport
sur le commerce et la navigation du port de Kobé en 1910, M. Charpentier, vice-Consul de
France à Kobé et Osaka indique comme suit, la place occupée par l'Indochine dans les tran-
sactions commerciales avec sa circonscription.
Les importations de l'Indochine par le port de Kobé, en 1910, ont représenté, d'après les
statistiques officielles des douanes, une valeur de 2.065.045 yens, (5.307.156 francs) (1).
Quant aux exportations de Kobé, sur notre grande possession asiatique, elles n'ont été que de
167.812 yens, (431.276 francs).
Au point de vue des échanges, envisagés par catégories de pays de provenance ou de
destination, l'Indochine s'est classée, dans les importations en 1910, au 13e rang, entre le Siam,
(2.133.612 yens) et l'Egypte, (1.858.807 yens) Pour les exportations nous ne trouvons plus
notre colonie qu'au 21' rang, mais ici l'Egypte vient de beaucoup avant l'Indochine, avec une
valeur de 473.021 yens ; le Siam, par contre, la suit d'assez près, avec 152.626 yens.
, Cette classification par ordre de pays, pour les importations tout au moins, ne présente qu'un
intérêt de curiosité. En effet, les deux produits réellement importants pour l'Indochine, dans
l'état actuel de ses échanges avec le Japon, sont le riz et le coton, (brut ou égrené). Que la
récolte du riz soit déficitaire au pays Nippon et immédiatement Rangoon et Saigon bénéfi-
cieront de commandes considérables. L'Indochine, dans de telles circonstances, occupe alors
un rang de beaucoup plus élevé, dans l'échelle internationale des échanges du Japon avec
l'Etranger. C'est ainsi, pour ne prendre simplement que deux années extrêmes : dans la dernière
période quinquennale, en 1907, les importations indochinoises par Kobé ont représenté une
valeur de 10.571.857 francs, donc presque double de celle de 1910. Mais, si nous consultons
les statistiques de 1909, nous constatons par contre que 1910 n'accuse pas une différence aussi
marquée, puisqu'en 1909 l'Indochine a introduit par Kobé, pour 2.599.845 yens (6.681.602
francs). 11 ne convient donc d'accorder à ces statistiques, comme je viens de le dire, qu'une
importance relative. Un fait à mon avis beaucoup plus digne de retenir l'attention est celui du
développement des expéditions, de l'Indochine sur le Japon, des cotons bruts ou égrenés,
puisqu'en 1910 la valeur globale des dites importations de Saigon sur Kobé n'a pas été
inférieure à 1.374 528 francs : (voir tableau annexe no 3).
Ces chiffres accusent un progrès sur igog, où les mêmes importations n'avaient représenté
qu'une valeur de 906.888 francs. Il sera également intéressant de noter, si, par la suite, les
exportations de minerais indochinois sur le Japon, qui n'accusent actuellement qu'un pourcen-
tage assez faible, réussissent à prendre de l'essor, car, ces minerais, notamment les phosphates,
pourraient constiluer les éléments d'un frêt appréciable entre Haiphong et Kobé et légitimer
la création éventuelle d'une ligne périodique de cargo-boats (Cochinchine, Tonkin, Japon), dont
il a été question de temps à autre.
Malheureusement, en ce qui concerne la marchandise de retour: (Voir tableau annexe
no 4 : Exportation du port de Kobé sur l'Indochine et no 5 : Exportation du port
d'Osaka sur l'Indochine), celle-ci est plutôt insignifiante. Si l'on étudie en effet le détail de
(1) La valeur moyenne en 1910, de 2 fr. 57, pour 1 yen a été prise comme base d'évaluation.
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