De 107.ooo kilogs. en igo8 et igog, la consommation d'opium préparé est tombée en 1910 à 75.000 kilogs. et en 1911 à 60.880 kilogs. (dont 46.645 kilogs. pour le Bénarès et 14.235 kilogs. pour le Yunnan). Cette diminution énorme des consommations, provoquée par une hausse des prix de vente de 57 environ depuis 1908, parait être maintenant arrêtée à n'en juger que par les plus-values constatées depuis le commencement de l'année 1912.
La consommation probable de l'exercice 1 g 13 a été, en conséquence, évaluée à 60.182 kilogs.
d'opium préparé, dont 46.000 kilogs. pour le Bénarès et 14.182 kilogs. pour le Yunnan. Il s'ensuit qu'aux prix moyens de 140 piastres le kilog. de Bénarès et de 110 piastres le kilog.
de Yunnan, la prévision de recette à inscrire pour 1913 est de:
46.000 x 140 = 6.440.000 piastres 14.182 x i i o = i.56o.o2o »
Total en chiffres ronds. 8.000.000 piastres.
La régie des SELS Le recouvrement des trois derniers exercices a été de :
en 1909.. 3.225.400 $ » 1910.. 3.2o3.254 » 19 11» • 3.608.457 Total 10.037.000 $ Moyenne. 3.345.703 ?
est une recette aléatoire par excellence, son rendement, qui, d'une façon générale, va crois- sant, est certainement appelé à s'améliorer encore et en même temps à se stabiliser lorsqu'au ront été effectués les travaux d'hydraulique agricole prévus au Tonkin et en Annam.
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Le mouvement du port d'Haiphong et les exportations du Tonkin pendant les trois premiers trimestres de 1912. — Nous devons à l'obligennoe du représentant de M. J. Goubier, Entrepreneur des Docks de la Chambre de Commerce les renseignements statistiques ci-dessous concernant le mouvement du port d'Haiphong et des principales expor- tations qui y ont été relevées au cours des trois premiers trimestres 1912.
L'étude de l'activité du port d'Haiphong, le seul ou à peu près du Tonkin comme point de départ des exportations de produits naturels du pays vers la France, les Colonies françaises ou l'Etranger, donne une idée assez exacte et à peu près complète du développement progressif du lonkin. Il convient, toutefois, d'observer, que dans les chiffres que l'on va lire ne ligure pas une des richesses de la colonie: la houille qui, exportée directement par Hongar ou l'ort Wallul, n'a pas été soumise au contrôle statistique de la Chambre de Commerce de Haiphong.
Nous nous ferons un plaisir, dès que les renseignements annuels nous seront parvenus, d'en faire profiter, comme tous les ans, les lecteurs du Bulletin.
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