Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- 270 -
avec des feuilles de lotus, bananiers ou aréquier comme enveloppe. La qualité douce, habi-
tuellement travaillée dans les manufactures d'une façon très soignée de façon à produire du
tabac coupé très fin, est employée habituellement pour mélange avec les chiques de feuilles
de bétel et des noix d'arec. Les principaux marchés sont Bangkok, où le tabac est apporté
de l'intérieur par bateaux et vendu sur place aux quais de débarquement situés en face des
monastères Wat Kalya et Wat Bophit Bhimuk. Une grande partie de ce tabac est expédiée
dans l'intérieur vers les provinces d'Ayuthia, Nakon-Sawan et autres. Les rapports des douanes
montrent qu'une certaine quantité des tabacs Siamois furent expédiés vers la Cochinchine et
Hongkong au cours de l'année 1910. Une petite quantité est expédiée occasionnellement à
Singapore et dans la Péninsule Malaise. On en consomme beaucoup sur. place et dans le pays.
Les terrains habituellement choisis comme propices à la culture sont de trois sortes, les forêts
de bambous, les terrains broussailleux, et les terrains des hautes herbes. Le Consul général
d'Amérique de Bangkok, dit que le sol considéré comme le meilleur pour cette culture est
celui qui renferme de l'argile sablonneuse de couleur noire ou jaunâtre. Dans cette catégorie
de terrain, le tabac peut être cultivé pendant des vingtaines d'années sans avoir besoin de
recourir aux engrais (1) ; tel est le cas de la Province de Petchaboon, tandis que dans celle
de Hadjaburi, il n'occupe le même terrain que pendant trois ans au plus. Les semences sont
répandues à la volée sur les couches, et on les protège quelque ptu contre l'ardeur du soleil.
Le repiquage a lieulors que les pousses ont atteint une hauteur de neuf pouces (0 m 225). La
saison de repiquage diffère suivant le niveau du terrain. S'il est élevé, elle a lieu en novembre ;
s'il est bas, en décembre, et, dans les terrains excessivement bas plus tard en janvier ou
février. La raison de cette différence d'époque pour le repiquage est des plus simples, et
provient de ce que les terrains élevés sont débarrassés de l'humidité le plus tôt. En mars ou
avril, la cueillette a lieu. Le moment choisi dépend de la couleur des feuilles, et l'on commence
par les plus basses de bas en haut. Deux ou trois feuilles du sommet de la plante sont mises
de côté pour servir à la fabrication du tabac de classe supérieure.
Si l'on veut obtenir seulement un tabac de qualité uniforme, la plante peut être dépouillée
de ses feuilles au même moment. Pour obtenir la maturité nécessaire, les feuilles sont rassem-
blées tout d'abord, liées ensemble et ensuite placées l'une sur l'autre, roulées ensemble, et
mises de côté pendant deux jours ; après quoi, elles sont déroulées et empaquetées l'une sur
l'autre formant un paquet d'une épaisseur d'environ six pieds (0 m 304 le pied); des morceaux
de bois arrondis sont placés sur les tas de feuilles qui sont roulées en forme cylindrique, les
rouleaux de bois sont ensuite enlevés et les feuilles mises à sécher à l'ombre pendant environ
trois jours. On les coupe enfin, en séparant les déchets qu'on passe au tamis, et elles sont
exposées au soleil pendant un jour pour séchage. Si l'on désire obtenir une qualité de tabac
forte et brune, le séchage doit durer deux jours. Vers le soir, les feuilles de tabac deviennent
suffisamment malléables pour être manipulées et transformées en ballots de formes différentes
pour l'empaquetage et l'embarquement. L'emballage se fait, soit en balles de la largeur des
grandes feuilles séchées appelées « bailong ruong », ou en mannes de bambous. (Extrait du
Journal de la Société des Arts.). (Traduit par G. GIRAUD).
*
* *
La culture de l'Hevea au Brésil. — L'India Rubber World de décembre 1911,
donne, d'après le rapport présenté par l'Etat de Para à l'Exposition internationale de Turin,
le renseignement suivant sur les mesures doit l'application a été décidée pour favoriser le
développement de la culture de l'Hevea dans cet Etat.
(1) Nous nous permettons de mettre en doute cette affirmation. (N. D. L'I.-C.).
avec des feuilles de lotus, bananiers ou aréquier comme enveloppe. La qualité douce, habi-
tuellement travaillée dans les manufactures d'une façon très soignée de façon à produire du
tabac coupé très fin, est employée habituellement pour mélange avec les chiques de feuilles
de bétel et des noix d'arec. Les principaux marchés sont Bangkok, où le tabac est apporté
de l'intérieur par bateaux et vendu sur place aux quais de débarquement situés en face des
monastères Wat Kalya et Wat Bophit Bhimuk. Une grande partie de ce tabac est expédiée
dans l'intérieur vers les provinces d'Ayuthia, Nakon-Sawan et autres. Les rapports des douanes
montrent qu'une certaine quantité des tabacs Siamois furent expédiés vers la Cochinchine et
Hongkong au cours de l'année 1910. Une petite quantité est expédiée occasionnellement à
Singapore et dans la Péninsule Malaise. On en consomme beaucoup sur. place et dans le pays.
Les terrains habituellement choisis comme propices à la culture sont de trois sortes, les forêts
de bambous, les terrains broussailleux, et les terrains des hautes herbes. Le Consul général
d'Amérique de Bangkok, dit que le sol considéré comme le meilleur pour cette culture est
celui qui renferme de l'argile sablonneuse de couleur noire ou jaunâtre. Dans cette catégorie
de terrain, le tabac peut être cultivé pendant des vingtaines d'années sans avoir besoin de
recourir aux engrais (1) ; tel est le cas de la Province de Petchaboon, tandis que dans celle
de Hadjaburi, il n'occupe le même terrain que pendant trois ans au plus. Les semences sont
répandues à la volée sur les couches, et on les protège quelque ptu contre l'ardeur du soleil.
Le repiquage a lieulors que les pousses ont atteint une hauteur de neuf pouces (0 m 225). La
saison de repiquage diffère suivant le niveau du terrain. S'il est élevé, elle a lieu en novembre ;
s'il est bas, en décembre, et, dans les terrains excessivement bas plus tard en janvier ou
février. La raison de cette différence d'époque pour le repiquage est des plus simples, et
provient de ce que les terrains élevés sont débarrassés de l'humidité le plus tôt. En mars ou
avril, la cueillette a lieu. Le moment choisi dépend de la couleur des feuilles, et l'on commence
par les plus basses de bas en haut. Deux ou trois feuilles du sommet de la plante sont mises
de côté pour servir à la fabrication du tabac de classe supérieure.
Si l'on veut obtenir seulement un tabac de qualité uniforme, la plante peut être dépouillée
de ses feuilles au même moment. Pour obtenir la maturité nécessaire, les feuilles sont rassem-
blées tout d'abord, liées ensemble et ensuite placées l'une sur l'autre, roulées ensemble, et
mises de côté pendant deux jours ; après quoi, elles sont déroulées et empaquetées l'une sur
l'autre formant un paquet d'une épaisseur d'environ six pieds (0 m 304 le pied); des morceaux
de bois arrondis sont placés sur les tas de feuilles qui sont roulées en forme cylindrique, les
rouleaux de bois sont ensuite enlevés et les feuilles mises à sécher à l'ombre pendant environ
trois jours. On les coupe enfin, en séparant les déchets qu'on passe au tamis, et elles sont
exposées au soleil pendant un jour pour séchage. Si l'on désire obtenir une qualité de tabac
forte et brune, le séchage doit durer deux jours. Vers le soir, les feuilles de tabac deviennent
suffisamment malléables pour être manipulées et transformées en ballots de formes différentes
pour l'empaquetage et l'embarquement. L'emballage se fait, soit en balles de la largeur des
grandes feuilles séchées appelées « bailong ruong », ou en mannes de bambous. (Extrait du
Journal de la Société des Arts.). (Traduit par G. GIRAUD).
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La culture de l'Hevea au Brésil. — L'India Rubber World de décembre 1911,
donne, d'après le rapport présenté par l'Etat de Para à l'Exposition internationale de Turin,
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développement de la culture de l'Hevea dans cet Etat.
(1) Nous nous permettons de mettre en doute cette affirmation. (N. D. L'I.-C.).
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