Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1912 01 mars 1912
Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
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— 259 —
s'élèverait pas à plus de 40 pour cent d'une récolte normale. On prévoit que dans quelques
mois, plusieurs provinces siamoises souffriront de la famine. Une nouvelle hausse des prix est
donc probable dans cette contrée.
JAVA. — A Java, aussi la culture du riz a été très éprouvée et, cette contrée qui, en temps
ordinaire, n'achète pas de riz directement en Birmanie, a déjà pris 50.000 tonnes de riz à
Rangoon.
CHINE. — Quant à la Chine, on se souvient sans doute des inondations de l'été dernier,
dont le désordre consécutif à la révolution a encore aggravé les conséquences.
On estime à ). millions le nombre d'habitants du Ngan-hoei et du Kiang-sou Nord (bassin de
la rivière Houai) qui sont menacés de la famine — et ce n'est pas la première fois.
Tout le centre de la vallée du Yang-tsé, les environs de Han K'eou, les bords du lac Tung-
ting, la région agricole si riche des environs de Wuhu qui, les bonnes années, (voir dans le
Bulletin Economique de l'Indochine de janvier-février 1910, le renseignement relatif aux
importations de riz en Chine et au Japon, page 96) exportent vers Canton, ont beaucoup
souffert, de même que les environs de Ning-po. On peut en conclure qu'en ce qui concerne
le marché chinois, les prix du riz se maintiendront élevés en 1912.
JAPON. — Au Japon, la récolte du riz, quand elle est normale, est environ de 49.000.000
de kokus (180 litres). En 1910, elle a été de 46.600.000 kokus. Pour 1911, on l'a d'abord
évaluée à 53000.000 de kokus, mais, suivant la dernière évaluation, elle ne serait que de
49.000.000 de kokus, ce qui équivaut à une récolte normale.
Les prix sont aussi très élevés au Japon. Ils variaient en effet (27 mars), sur les diverses
bourses de commerce de riz du Japon, de 5o fr. 56 à 51 fr. 5o les 180 litres, au lieu de
31 fr. 02 à 32 fr. 06 en juin 1910, par exemple, à la suite de la récolte exceptionnelle de
1909. Pour une récolte moyenne, les prix varient de 36 à 39 francs.
Du 1er janvier au 1er mars, les expéditions de riz de Birmanie au Japon se sont élevées à
16.000 tonnes, contre 5.400, pour la période correspondante de l'année dernière.
Une demande de réduction du droit d'entrée sur le riz, présentée à la Diète qui vient de
terminer ses travaux (28 mars), n'a pas été examinée par la Commission qui en avait été
chargée.
*
* *
Progrès de la culture du coton du Cambodge dans l'Inde Anglaise. — Le
Département « impérial » de l'Agriculture de l'Inde Anglaise et les services locaux d'agriculture
des diverses présidences et provinces, s'attachent depuis plusieurs années à améliorer la pro-
duction du coton par le perfectionnement des méthodes culturales et par la recherche de variétés
plus avantageuses que les variétés indigènes. De nombreuses variétés exotiques, choisies parmi
les plus intéressantes des principaux pays producteurs, ont été introduites dans les diverses
parties de l'Inde. Parmi celles qui ont donné les meilleurs résultats et qui paraissent appelées
a être couramment cultivées, il faut citer le coton du Cambodge, dont le succès a été très
rapide, surtout dans la province de Madras.
Nous relevons à ce sujet les renseignements suivants dans deux notes publiées par l'Agri-
cultural Journal of India (numéros d'avril et d'octobre ion), et dans le rapport annuel
du Département de l'Agriculture de la province de Madras pour 1910-1911. Dans une de ces
notes, M. Sampson, Directeur du Service de l'Agriculture de cette province, traite de l'intro-
duction et des progrès du coton cambodgien ; dans l'autre, M. Venkayya examine surtout les
conditions dans lesquelles ce coton doit être cultivé.
L'extension de la culture du coton cambodgien dans la province de Madras est un des
exemples les plus frappants de la rapidité avec laquelle le cultivateur hindou s'adonne à une
nouvelle culture dès qu'il a été mis à même de se rendre compte des avantages qu'elle
présente pour lui.
s'élèverait pas à plus de 40 pour cent d'une récolte normale. On prévoit que dans quelques
mois, plusieurs provinces siamoises souffriront de la famine. Une nouvelle hausse des prix est
donc probable dans cette contrée.
JAVA. — A Java, aussi la culture du riz a été très éprouvée et, cette contrée qui, en temps
ordinaire, n'achète pas de riz directement en Birmanie, a déjà pris 50.000 tonnes de riz à
Rangoon.
CHINE. — Quant à la Chine, on se souvient sans doute des inondations de l'été dernier,
dont le désordre consécutif à la révolution a encore aggravé les conséquences.
On estime à ). millions le nombre d'habitants du Ngan-hoei et du Kiang-sou Nord (bassin de
la rivière Houai) qui sont menacés de la famine — et ce n'est pas la première fois.
Tout le centre de la vallée du Yang-tsé, les environs de Han K'eou, les bords du lac Tung-
ting, la région agricole si riche des environs de Wuhu qui, les bonnes années, (voir dans le
Bulletin Economique de l'Indochine de janvier-février 1910, le renseignement relatif aux
importations de riz en Chine et au Japon, page 96) exportent vers Canton, ont beaucoup
souffert, de même que les environs de Ning-po. On peut en conclure qu'en ce qui concerne
le marché chinois, les prix du riz se maintiendront élevés en 1912.
JAPON. — Au Japon, la récolte du riz, quand elle est normale, est environ de 49.000.000
de kokus (180 litres). En 1910, elle a été de 46.600.000 kokus. Pour 1911, on l'a d'abord
évaluée à 53000.000 de kokus, mais, suivant la dernière évaluation, elle ne serait que de
49.000.000 de kokus, ce qui équivaut à une récolte normale.
Les prix sont aussi très élevés au Japon. Ils variaient en effet (27 mars), sur les diverses
bourses de commerce de riz du Japon, de 5o fr. 56 à 51 fr. 5o les 180 litres, au lieu de
31 fr. 02 à 32 fr. 06 en juin 1910, par exemple, à la suite de la récolte exceptionnelle de
1909. Pour une récolte moyenne, les prix varient de 36 à 39 francs.
Du 1er janvier au 1er mars, les expéditions de riz de Birmanie au Japon se sont élevées à
16.000 tonnes, contre 5.400, pour la période correspondante de l'année dernière.
Une demande de réduction du droit d'entrée sur le riz, présentée à la Diète qui vient de
terminer ses travaux (28 mars), n'a pas été examinée par la Commission qui en avait été
chargée.
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Progrès de la culture du coton du Cambodge dans l'Inde Anglaise. — Le
Département « impérial » de l'Agriculture de l'Inde Anglaise et les services locaux d'agriculture
des diverses présidences et provinces, s'attachent depuis plusieurs années à améliorer la pro-
duction du coton par le perfectionnement des méthodes culturales et par la recherche de variétés
plus avantageuses que les variétés indigènes. De nombreuses variétés exotiques, choisies parmi
les plus intéressantes des principaux pays producteurs, ont été introduites dans les diverses
parties de l'Inde. Parmi celles qui ont donné les meilleurs résultats et qui paraissent appelées
a être couramment cultivées, il faut citer le coton du Cambodge, dont le succès a été très
rapide, surtout dans la province de Madras.
Nous relevons à ce sujet les renseignements suivants dans deux notes publiées par l'Agri-
cultural Journal of India (numéros d'avril et d'octobre ion), et dans le rapport annuel
du Département de l'Agriculture de la province de Madras pour 1910-1911. Dans une de ces
notes, M. Sampson, Directeur du Service de l'Agriculture de cette province, traite de l'intro-
duction et des progrès du coton cambodgien ; dans l'autre, M. Venkayya examine surtout les
conditions dans lesquelles ce coton doit être cultivé.
L'extension de la culture du coton cambodgien dans la province de Madras est un des
exemples les plus frappants de la rapidité avec laquelle le cultivateur hindou s'adonne à une
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