Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1912 01 septembre 1912
Description : 1912/09/01 (A15,N98)-1912/10/31. 1912/09/01 (A15,N98)-1912/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301277
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
LES SÉRICIGÈNES SAUVAGES DU TONKIN
Aucune soie sauvage ne peut remplacer la soie produite par notre ver à soie
domestique. L'industrie de la Shape a pris cependant une telle extension que
non seulement tous les déchets, (cocons percés, cocons bassinés, frisons, bourre
de soie etc.), sont utilisés et transformés en fils, mais encore on a essayé, non
sans succès, d'utiliser les cocons produits par les espèces sauvages.
Au Tonkin, il existe un certain nombre de séricigènes utilisables. La Station
séricicole s'est constamment préoccupée de l'étude de ces variétés, et dans un
rapport précédent (juin 1909), j'avais signalé les variétés qui présentent quel-
que intérêt.
Il est bien évident qu'on ne peut consacrer de grands soins à l'élevage de ces
vers sauvages, car la valeur des cocons est très faible. Quelle est la valeur réelle
de ces cocons ? Il est très difficile de le dire, car les industriels d'Europe ne
veulent se prononcer qu'après l'essai d'un échantillon important, (5 ou 600
kilogs.), et encore ne se prononcent-ils pas toujours, même après l'envoi de cet
échantillon. Il serait peut-être préférable, dans l'état actuel, de chercher
l'utilisation sur place de ces cocons en les traitant d'une façon analogue aux
cocons percés avec lesquels on fabrique des tussors appréciés.
Nous allons passer en revue les quelques variétés connues qui vivent au
Tonkin.
L'Attacus Ricini, ou ver du Ricin n'est pas originaire du Tonkin; il a été
introduit ces dernières années par M. Debleme, de la Société de Sériciculture,
qui avait rapporté les œufs de l'Inde.
Cette espèce, comme son nom l'indique, se nourrit des feuilles du ricin ; elle
est polyvoltine.
Les petites chenilles sont brunes à la naissance, longues de a à 4m/m, et très
voraces; 3 jours après la naissance a lieu la 1re mue au sortir de laquelle elles
sont jaunes. La 2e mue a lieu 3 jours après, ensuite la 3e également 3 jours
après, et les chenilles prennent leur couleur définitive ; elles conservent cette
couleur jusqu'à leur maturité. Elles sont vertes et le corps est recouvert
d'excroissances en forme de piquants. Pendant les mues, les chenilles prennent
une teinte blanche et semblent avoir été recouvertes d'un lait de chaux ; à la
maturité, elles deviennent jaunes et transparentes. Leur taille est alors de 7 à
8c/m de longueur sur 13 à 15m/m de largeur. Elles font un cocon blanc, ouvert
à l'une de ses extrémités ; ce cocon n'est donc pas dévidable et n'est vendu
qu'après la sortie du papillon. On compte 5 à 6.000 cocons au kilog. La sortie
des papillons a lieu, suivant la température, 12 à 18 jours après la confection du
cocon ; le papillon a une envergure de 8 à 9c/m, des ailes noires avec 2 bandes
Aucune soie sauvage ne peut remplacer la soie produite par notre ver à soie
domestique. L'industrie de la Shape a pris cependant une telle extension que
non seulement tous les déchets, (cocons percés, cocons bassinés, frisons, bourre
de soie etc.), sont utilisés et transformés en fils, mais encore on a essayé, non
sans succès, d'utiliser les cocons produits par les espèces sauvages.
Au Tonkin, il existe un certain nombre de séricigènes utilisables. La Station
séricicole s'est constamment préoccupée de l'étude de ces variétés, et dans un
rapport précédent (juin 1909), j'avais signalé les variétés qui présentent quel-
que intérêt.
Il est bien évident qu'on ne peut consacrer de grands soins à l'élevage de ces
vers sauvages, car la valeur des cocons est très faible. Quelle est la valeur réelle
de ces cocons ? Il est très difficile de le dire, car les industriels d'Europe ne
veulent se prononcer qu'après l'essai d'un échantillon important, (5 ou 600
kilogs.), et encore ne se prononcent-ils pas toujours, même après l'envoi de cet
échantillon. Il serait peut-être préférable, dans l'état actuel, de chercher
l'utilisation sur place de ces cocons en les traitant d'une façon analogue aux
cocons percés avec lesquels on fabrique des tussors appréciés.
Nous allons passer en revue les quelques variétés connues qui vivent au
Tonkin.
L'Attacus Ricini, ou ver du Ricin n'est pas originaire du Tonkin; il a été
introduit ces dernières années par M. Debleme, de la Société de Sériciculture,
qui avait rapporté les œufs de l'Inde.
Cette espèce, comme son nom l'indique, se nourrit des feuilles du ricin ; elle
est polyvoltine.
Les petites chenilles sont brunes à la naissance, longues de a à 4m/m, et très
voraces; 3 jours après la naissance a lieu la 1re mue au sortir de laquelle elles
sont jaunes. La 2e mue a lieu 3 jours après, ensuite la 3e également 3 jours
après, et les chenilles prennent leur couleur définitive ; elles conservent cette
couleur jusqu'à leur maturité. Elles sont vertes et le corps est recouvert
d'excroissances en forme de piquants. Pendant les mues, les chenilles prennent
une teinte blanche et semblent avoir été recouvertes d'un lait de chaux ; à la
maturité, elles deviennent jaunes et transparentes. Leur taille est alors de 7 à
8c/m de longueur sur 13 à 15m/m de largeur. Elles font un cocon blanc, ouvert
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