Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1912 01 juillet 1912
Description : 1912/07/01 (A15,N97)-1912/08/31. 1912/07/01 (A15,N97)-1912/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530126t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 536 -
i mm. 1/2 seulement. La tête est brun jaunâtre, les mandibules, brun foncé. Chacun des
trois anneaux thoraciques porte une paire de pattes de teinte jaune pâle. Après l'éclosion, le
corps est jaune pâle, mais devient gris dès que la larve a absorbé de la nourriture. Les
stigmates sont jaunes. Les anneaux sont ornés de nombreux poils longs, brun jaunâtre. La
larve est toujours légèrement repliée sur elle-même.
Du 10 au 13 juin, sept jeunes larves, prises à la sortie de l'œuf, furent placées dans un
récipient cylindrique rempli seulement de bouse de vache et dont le fond avait été garni
d'une couche de terre. Le tout était arrosé de temps à autre, de façon à maintenir la bouse
toujours humide. Le 20 octobre suivant, il ne restait plus que deux larves vivantes, qui
semblaient avoir atteint leurs plus grandes dimensions. Elles mesuraient go millimètres de
long sur 22 mm. de large. Le 12 mars de l'année suivante, elles ne s'étaient pas encore
transformées en nymphes, mais leurs dimensions avaient peu varié. Une seule de ces larves
donna un insecte parfait le 5 mai, c'est à-dire onze mois environ après l'éclosion.
Une larve adulte mesure 100 millimètres de longueur sur 25 millimètres de large à la
région abdominale qui est un peu plus grosse que la partie antérieure du corps. La larve
est grosse, molle ; sa peau est plissée transversalement, excepté sur les trois derniers
segments. La tête est brune ; le corps est marqué, de chaque côté du premier segment
thoracique, d'une tache brune. Les stigmates apparaissent comme des taches brunes proémi-
nentes. Les pattes jaunes sont couvertes de poils bruns et raides. La partie antérieure du
corps est jaune pâle ou blanc jaunâtre ; la partie postérieure est brun foncé.
Nymphe. — La larve se métamorphose en nymphe à l'intérieur d'une cellule, formée de
terré agglomérée et dont les parois sont dures. Celles-ci sont lisses et recouvertes d'une
substance noirâtre à l'intérieur. La cellule a de 5 à 6 centimètres de longueur sur 3 de largeur.
Les larves qui vivent dans les tas de fumier s'enfoncent dans le sol, à 3o centimètres de
profondeur, pour s'y transformer en nymphes. L'Oryctes reste de 10 à 15 jours à l'état de
nymphe.
Celle-ci mesure 45 millimètres de la tête à l'extrémité anale ; sa teinte est uniformément
brune. La ligne dorsale est convexe. Les pattes et les ailes sont symétriquement repliées sur
la face ventrale. La tête porte une protubérance qui deviendra la corne de l'insecte adulte.
Insecte parfait. — Les Oryctes fuient la lumière et se cachent pendant le jour. Quand on
en capture, ils n'essaient pas de se sauver en volant, mais cherchent toujours à se cacher sous
quelque abri. Si on les place sur de la terre ou de la bouse, ils s'y enfoncent immédiatement.
Au crépuscule, ils sortent de leurs cachettes et s'envolent La lumière les attire.
Chez le mâle, la corne est habituellement plus grande que chez la femelle, mais c'est
l'examen du pygidium qui permet de différencier facilement les deux sexes. Le pygidium est
en effet plus rond et plus nu chez le mâle que chez la femelle.
Mesures préventives et cllratives, — Dès qu'un cocotier est attaqué par l'Oryctes, il faut
sonder la galerie avec un fil de fer raide et barbelé de façon à transpercer l'insecte, qui se
trouve habituellement tout au fond, et à l'extraire, Puis on bouche le trou avec de l'herbe
sèche, préalablement trempée dans du goudron ou dans une autre substance analogue, de
façon à empêcher les Oryctes et les Rhynchophores d'y entrer. Ce procédé empêche aussi
l'eau de pluie de pénétrer à l'intérieur du tronc, où elle pourrait provoquer la pourriture
des tissus.
Parmi les substances dont l'emploi a été recommandé pour fermer l'entrée des galeries, il
faut citer le plâtre, le ciment, un mélange de goudron et de sable, ou d'argile et de goudron,
etc..
Suivant les pays, d'autres méthodes de traitement sont employées, mais celle qui vient d'être
décrite est la plus recommandable.
Aux Philippines, les indigènes placent dans la couronne de feuilles un mélange de sable et
de sel grossier. Ils disent que le sable pénètre entre l'articulation de la tête et du thorax de
l'insecte, dont le jeu constant provoque une irritation locale, qui peut se communiquer aux
i mm. 1/2 seulement. La tête est brun jaunâtre, les mandibules, brun foncé. Chacun des
trois anneaux thoraciques porte une paire de pattes de teinte jaune pâle. Après l'éclosion, le
corps est jaune pâle, mais devient gris dès que la larve a absorbé de la nourriture. Les
stigmates sont jaunes. Les anneaux sont ornés de nombreux poils longs, brun jaunâtre. La
larve est toujours légèrement repliée sur elle-même.
Du 10 au 13 juin, sept jeunes larves, prises à la sortie de l'œuf, furent placées dans un
récipient cylindrique rempli seulement de bouse de vache et dont le fond avait été garni
d'une couche de terre. Le tout était arrosé de temps à autre, de façon à maintenir la bouse
toujours humide. Le 20 octobre suivant, il ne restait plus que deux larves vivantes, qui
semblaient avoir atteint leurs plus grandes dimensions. Elles mesuraient go millimètres de
long sur 22 mm. de large. Le 12 mars de l'année suivante, elles ne s'étaient pas encore
transformées en nymphes, mais leurs dimensions avaient peu varié. Une seule de ces larves
donna un insecte parfait le 5 mai, c'est à-dire onze mois environ après l'éclosion.
Une larve adulte mesure 100 millimètres de longueur sur 25 millimètres de large à la
région abdominale qui est un peu plus grosse que la partie antérieure du corps. La larve
est grosse, molle ; sa peau est plissée transversalement, excepté sur les trois derniers
segments. La tête est brune ; le corps est marqué, de chaque côté du premier segment
thoracique, d'une tache brune. Les stigmates apparaissent comme des taches brunes proémi-
nentes. Les pattes jaunes sont couvertes de poils bruns et raides. La partie antérieure du
corps est jaune pâle ou blanc jaunâtre ; la partie postérieure est brun foncé.
Nymphe. — La larve se métamorphose en nymphe à l'intérieur d'une cellule, formée de
terré agglomérée et dont les parois sont dures. Celles-ci sont lisses et recouvertes d'une
substance noirâtre à l'intérieur. La cellule a de 5 à 6 centimètres de longueur sur 3 de largeur.
Les larves qui vivent dans les tas de fumier s'enfoncent dans le sol, à 3o centimètres de
profondeur, pour s'y transformer en nymphes. L'Oryctes reste de 10 à 15 jours à l'état de
nymphe.
Celle-ci mesure 45 millimètres de la tête à l'extrémité anale ; sa teinte est uniformément
brune. La ligne dorsale est convexe. Les pattes et les ailes sont symétriquement repliées sur
la face ventrale. La tête porte une protubérance qui deviendra la corne de l'insecte adulte.
Insecte parfait. — Les Oryctes fuient la lumière et se cachent pendant le jour. Quand on
en capture, ils n'essaient pas de se sauver en volant, mais cherchent toujours à se cacher sous
quelque abri. Si on les place sur de la terre ou de la bouse, ils s'y enfoncent immédiatement.
Au crépuscule, ils sortent de leurs cachettes et s'envolent La lumière les attire.
Chez le mâle, la corne est habituellement plus grande que chez la femelle, mais c'est
l'examen du pygidium qui permet de différencier facilement les deux sexes. Le pygidium est
en effet plus rond et plus nu chez le mâle que chez la femelle.
Mesures préventives et cllratives, — Dès qu'un cocotier est attaqué par l'Oryctes, il faut
sonder la galerie avec un fil de fer raide et barbelé de façon à transpercer l'insecte, qui se
trouve habituellement tout au fond, et à l'extraire, Puis on bouche le trou avec de l'herbe
sèche, préalablement trempée dans du goudron ou dans une autre substance analogue, de
façon à empêcher les Oryctes et les Rhynchophores d'y entrer. Ce procédé empêche aussi
l'eau de pluie de pénétrer à l'intérieur du tronc, où elle pourrait provoquer la pourriture
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faut citer le plâtre, le ciment, un mélange de goudron et de sable, ou d'argile et de goudron,
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