Ce procédé, que nous indiquons à titre de renseignement, fait suite à ceux déjà reproduits, sous la signature de M. E. Baillaud, secrétaire de l'Institut Colonial Marseillais, par le Bulletin Economique de l'Indochine, sons le titre « Procédés de destruction du cha- rançon du maïs » (Année 1911, n° de mars-avril, p. 26g) et « Les conditions d'Exporta- tion du maïs et les causes d'avaries (humidité et charançons) » (Année 1912, n° de mai-juin, p 379).
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Soie artificielle de Jute. — Le Bulletin des Soies et Soieries signale dans son numéro du 8 juin 1 9 12 qu'un procédé de fabrication de soie artificielle obtenue avec du jute ordinaire est actuellement soumis à l'examen de l'Office des brevets en Allemagne, par M. hichard Schreckenbach, de Salzgitter. Des fibres brutes ou des fils et tissus de jute sont soumis dans un bain contenant un ferment, auquel on ajoute de la glycérine, puis lavés dans de l'eau douce et séchés. La nature du bain de fermentation et sa distinction par rapport à d'autres procédés de fermentation connus consiste dans l'adjonction de glycérine, qui sert à produire le ferment spécial qui a pour fonction de dégager les matières gommeuses des fibres et de ramollir les faisceaux de cellules, tout en laissant intact le noyau cellulaire même. On obtient de la sorte une fibre belle, unie, déliée, divisible au plus haut point. On peut exposer après le lavage la fibre traitée d'après ce procédé, dans les cas où il s'agit d'obtenir une divisibilité toute spé- ciale de la fibre, qui peut ensuite être filée jusqu'au numéro 500 et au-dessus, à un bain d'une solution aqueuse de 5 pour 100 au maximum de péroxyde de sodium. Les fibres ressemblent alors comme brillant, souplesse, flexibilité et d'après le degré de leur divisibilité, absolument à la soie. D'après la Zeitschrift fur angewandte Chemie, le procédé convient particulière- ment pour la fabrication d'une soie artificielle de fibres de jute. Il a aussi l'avantage d'un bon marché relatif.
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L'Industrie minière en Indochine pendant l'année 1911. — Le rapport de l'Ingénieur en chef des Mines établit ainsi que suit la situation de l'Industrie minière en Indochine pour l'année Igll : La production des mines de Charbon est passée de 479 596 Tonnes en 1910 à 404.046 Tonnes en 1911. Cette baisse est passagère. Elle tient vraisemblablement à un accroissement trop rapide de la production dans le cours de l'année 1910.
La production des mines de Zinc continue à augmenter. Elle a atteint en 1911 le chiffre de 28.241 t. contre 22.761 t. en 1910, soit une augmentation de 5.500 t. environ.
La production des mines d'Etain et de Tungstène subit une légère diminution. Elle passe de 212 t. à 199 t.
Le gisement alluvionnaire de la mine « Sainte Adèle », de beaucoup le plus important, a fait l'objet d'une étude complète sur laquelle a été basée la constitution d'une nouvelle Société d'exploitation qui paraît devoir travailler activement.
La mine d'Or de Bong-Miu (Annam) maintient sa production.
Travaux de recherches.
La découverte d'un gisement de charbon gras dans la région de Phu-Tho a attiré l'attention des prospecteurs. — De nouveaux affleurements paraissant intéressants ont été découverts récemment dans la même région.
De nombreux gisements de Zinc font l'objet de recherches actives dans les régions de Yen-Lang (province de Thai-Nguyên), de Cho-Don et de Cho-Diên (province de Bac-Kan) et de .Yèn-Dinh (province de Tuyên-Quang), Tous ces gisements présentent un réel intérêt.
Nous signalerons, en outre, les travaux effectués à la mine de Plomb et de Zinc argentifères de Ngan-Son, siège d'une ancienne et très importante exploitation chinoise.
Les travaux de recherches sur les gisements de Cuivre (provinces de Son-La, de Yên-Bay, de Lang-Son et de Son-Tay) n'ont pas donné jusqu'à maintenant de résultats concluants.
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