Bulletin économique de l'Indochine

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137 pages

Titre : Bulletin économique de l'Indochine

Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Saïgon)

Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)

Date d'édition : 1912-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1912 01 mars 1912

Description : 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30. 1912/03/01 (A15,N95)-1912/04/30.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam

Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique

Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65301240

Source : CIRAD, 2013-106464

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/09/2013

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SOMMAIRE
- Pages
- La forêt richesse coloniale, par M. ROGER DUCAMP, Conservateur des Eaux et Forêts, Chef du Service Forestier de l'Indochine
  .......... Page(s) .......... 135
- Fonctionnement de la Direction des Services Agricoles et Commerciaux locaux de Cochinchine en 1911, par M. J. LAN, Directeur p. i. des Services Agricoles et Commerciaux locaux de Cochinchine
  .......... Page(s) .......... 144
- La nouvelle Convention de Commerce et de Navigation entre la France et le Japon
  .......... Page(s) .......... 179
- Situation économique du Tonkin pendant le 4^e trimestre de 1911, par M. VIEILLARD, Directeur p. i. des Services Agricoles et Commerciaux locaux du Tonkin
  .......... Page(s) .......... 192
- Texte de la Convention internationale sur l'opium signée à la Haye le 23 janvier 1912
  .......... Page(s) .......... 200
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
  .......... Page(s) .......... 213
  - La frappe des monnaies Indochinoises en 1911
    .......... Page(s) .......... 213
  - Mouvement de sortie de l'Indochine des riz, paddys et dérivés pendant l'année 1911
    .......... Page(s) .......... 213
  - L'exportation du maïs de l'Indochine en 1911 et l'alimentation en cette céréale du marché métropolitain
    .......... Page(s) .......... 216
  - Essai de matières tannantes du Tonkin à l'atelier de Tannerie de l'Ecole Professionnelle de Hanoi, par M. BARBOTIN, Directeur de l'Ecole Professionnelle de Hanoi
    .......... Page(s) .......... 217
  - Action du temps couvert sur l'assimilation végétale. Retard et déficit de la récolte, par M. ROGER DUCAMP
    .......... Page(s) .......... 219
  - Exploitation des traverses de chemins de fer en Indochine - Ce que peut coûter une erreur, par M. VERDAGUER
    .......... Page(s) .......... 221
  - Etat statistique des déclarations de recherches minières en périmètre réservé au 1^er janvier 1912
    .......... Page(s) .......... 223
  - Entrées et sorties des navires et mouvement commercial du Port de Haiphong en 1910 et 1911 D'après les documents établis par M. J. GOUBIER, Entrepreneur des Docks de la Chambre de Commerce de Haiphong
    .......... Page(s) .......... 224
  - Le développement de la production du Ciment au Tonkin D'après les documents établis par M. J. GOUBIER, Entrepreneur des Docks de la Chambre de Commerce de Haiphong
    .......... Page(s) .......... 226
  - Production et sorties des charbonnages du Tonkin en 1911 D'après les documents établis par M. J. GOUBIER, Entrepreneur des Docks de la Chambre de Commerce de Haiphong
    .......... Page(s) .......... 227
  - Les minerais du Tonkin en 1911 D'après les documents établis par M. J. GOUBIER, Entrepreneur des Docks de la Chambre de Commerce de Haiphong
    .......... Page(s) .......... 228
  - Mouvement du transit du Tonkin en 1910 et 1911 D'après les documents établis par M. J. GOUBIER, Entrepreneur des Docks de la Chambre de Commerce de Haiphong
    .......... Page(s) .......... 230
  - Superficie des terres affectées à la culture du RIZ en Cochinchine pour la campagne 1911-1912
    .......... Page(s) .......... 236
  - Le riz " sauvage " en tant que plante fourragère, par M. AUG. CHEVALIER
    .......... Page(s) .......... 246
  - Importations, stocks et valeurs des cafés, cannelles, poivres, thés livrés à la consommation en France en 1910
    .......... Page(s) .......... 247
  - La lutte contre les maladies cryptogamiques dans les plantations d'Hevea
    .......... Page(s) .......... 249
  - Les exportations de bétail du Cambodge pendant le premier trimestre de 1912
    .......... Page(s) .......... 254
  - Etat de diverses cultures au Cambodge pendant le premier trimestre de 1912
    .......... Page(s) .......... 255
  - Bibliographie - Paddys et riz de Cochinchine, par M. H. BRENIER
    .......... Page(s) .......... 256
- ÉTRANGER
  .......... Page(s) .......... 257
  - Les récoltes de riz en Extrême-Orient
    .......... Page(s) .......... 257
  - Progrès de la culture du coton du Cambodge dans l'Inde Anglaise, par L. D.
    .......... Page(s) .......... 259
  - Avances de l'Etat en faveur de l'Agriculture indigène aux Indes Anglaises
    .......... Page(s) .......... 262
  - Le commerce étranger du Japon pendant l'année 1911, traduit par M. G. GIRAUD, Commis des Services civils
    .......... Page(s) .......... 263
  - La Révolution chinoise et le Costume national d'après les rapports de MM. Beauvais Consul de France à Canton et Reynaud, Vice-consul
    .......... Page(s) .......... 265
  - La Sériciculture aux Philippines
    .......... Page(s) .......... 268
  - L'Industrie du tabac au Siam, traduit par M. G. GIRAUD
    .......... Page(s) .......... 269
  - La culture de l'Hévéa au Brésil
    .......... Page(s) .......... 270
  - Congrès rizicole international et Exposition internationale de la Riziculture et de l'irrigation à Vercelli (Italie) en automne 1912
    .......... Page(s) .......... 271

— 221 -

Ç est la Forêt qui, tout à la fois, en provoquant mieux que toute autre culture, la condensa-
11011 des pluies, en MODÈRE NÉANMOINS la valeur et en MESURE le débit vers les sources
infiltration) et les coulières (ruissellement) après avoir tout d'abord prélevé la part à rendre
au torrent ondulatoire atmosphérique par l'évaporation (aspiration et refoulement près de 50')
Si, en France, la récolte en bois provenant de la montée de sève 1909, est tombée, ainsi qu'il
est advenu pour le blé, au dessous de ce qu'elle aurait dû être, par un beau printemps et un
bel été clairs, la récolte en Eau a été meilleure et ce gain aura, dans une certaine mesure
forestièrement compensé pour l'ensemble du pays, la perte dont il est question. Tel est lé
pouvoir régulateur de la Forêt.

Mais, si mieux encore les choses se passaient dans un milieu plus harmonique, ainsi qu'il est
possible d^ l'imaginer en organisant par la pensée des pays dont les zones de culture seraient
coupées de massifs boisés dans le rapport de 2 à 1 ; alors au cours du printemps, de floréal
et de messidor, pendant les heures chaudes du jour, le ciel RESTERAIT à coup sûr certainement
plus CLAIR sans vastes nuées (température élevée et par suite état hygrométrique plus bas) et
seules les nuits, par l'abaissement normal de la température d'une part et de l'autre par le
relèvement automatique de l'état hygrométrique de l'air (apport nouveau d'eau par la trans-
piration diurne des plantes sous l'action solaire et saturation), donneraient des condensations
modérées régulières (brouillard, rosée, petite pluie). Ainsi l'Eau serait sans cesse mise plus
regulièrement à la disposition de la chaleur diurne l'action de celle ci sur les plantes ne serait
pas gênée. Par là, l'Eau venue de l'Arbre collaborerait mieux encore qu'elle ne le fait à
l'organisation de la vie.

Roger bucAMP.

Ingénieur Agronome,

*
* «

Exploitation des traverses de chemins de fer en Indochine — Ce que peut
coûter une erreur. — Tout le monde a pu constater combien, parfois, les meilleures
intentions, tablant sar des données insuffisantes, peuvent, traduites par des actes, amener les
résultats les plus désastreux.

Ce que l'on croyait devoir être une nécessité, un bien même, n'aura été qu'un mal dont il
faudra longtemps supporter les conséquences, et le bénéfice que l'on pensait pouvoir retirer
de telle ou telle combinaison ne sera, en fin de compte, qu'une perte très sensible et difficile-
ment réparable.

TJnQ exemple frappant nous en est donné en Indochine par la réglementation qui régissait
exploitation des traverses en bois pour chemins de fer, réglementation fixée par l'arrêté du
2b août 1900 pour la Cochinchine et le Cambodge et rendue applicable à l'Annam par arrêté
du 28 septembre 1002.

f1 t- arrêté avait été pris pour faciliter, pensait-on, la construction du chemin de fer de la
c m. chine et du Sud Annam en autorisant les Travaux publics à se fournir des traverses
nécessaires par l'exploitation de certains arbres, tels que le Cam-Xe, le Sao, le Trai, le Ca-Chac,
essences extraprécieuses, dont le bois offrait le plus de garanties de durée et de solidité.

, erreur ne fut pas de permettre la coupe de ces arbres ; mais, d'autoriser leur abalage
(dimension minimum capable de donner une traverse par simple équarrissage) avant leur
complet développement, avant leur maturité.

L débit d'une petite pièce d>i bois pouvant, à première vue, paraître moins coûteux que
celui d'uti tronc d'ar b re quatre, cinq ou six fois plus volumineux, l'on crut faire une économie
en. diminuant la main-d'œuvre nécessaire à la confection et au transport. Mais, en fait, le
aisonnement est loin d'être exact, et, de plus, la traverse prise dans un arbre jeune, alors:
que le bois n'est pas fait ne saurait avoir les mêmes qualités de résistance que la traverse
débitée dans un arbre âgé. Donc, première perte en argent et matière.

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