Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1912 01 janvier 1912
Description : 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28. 1912/01/01 (A15,N94)-1912/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530123k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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de façon à ce qu'en se décomposant petit à petit ils pussent rendre à la terre
les éléments nutritifs que le lessivage continu produit par les eaux des pluies
faisait disparaître peu à peu ; aucun brin d'herbe ne devant pousser entre les
Hevea leurs racines ne sont pas admises en effet à retenir les éléments solubles
qui sont alors emportés. Ce mode d'abandon des troncs d'arbres sur le sol avait
pour but de pallier aux inconvénients précités, et il permettait, en outre, de
limiter considérablement les frais de défrichement, puisqu'on ne se livrait à
aucun dessouchage ; mais ce procédé s'est montré tellement défectueux en ce
qui concerne la dissémination des maladies cryptogamiques des racines et la
propagation du termes gestrôi, qu'il est nécessaire d'abandonner au plus tôt
cette façon de procéder; c'est ce que commencent à faire, du reste, tous les
planteurs vraiment soucieux de leurs intérêts et de l'avenir de leur eslale.
On peut alors avoir recours aux applications d'engrais de toutes sortes ou aux
composts pour conserver au sol les éléments nutritifs, dont la végétation a
besoin, ou mieux encore adopter les cultures intercalaires de légumineuses qui,
tout en retenant les divers éléments du sol, l'enrichissent encore en azote.
C'est à Java que les cultures intercalaires sont le plus employées.
Dans les terrains bas de la Péninsule Malaise il y a trop d'humus et pas assez
de matières minérales. Ces terres sont généralement acides et nitrifient difficile-
ment. Des applications de fumier de ferme pur ne donnent pas de résultats bien
positifs ce qui était du reste à prévoir puisque ce n'est pas la matière organique,
trop abondante au contraire, qui manque au sol. Les applications de chaux,
de même que les cendres provenant des défrichements donnent souvent dans ces
terrains un bon coup de fouet à la végétation, fait tout à fait normal dans les
milieux acides qui caractérisent ces stades particuliers.
Malheureusement les éléments basiques contenus dans les cendres et la chaux
sont des substances solubles dont une bonne partie disparaît dans les eaux de
drainage et reste inutilisée ; c'est pourquoi, en ce qui concerne le chaulage,
j'estime qu'il est préférable, au lieu d'ajouter de la chaux, de pratiquer des in-
o corporations de calcaires ou de madrépores réduits en petits fragments dans
des appareils concasseurs ; la décomposition de ce calcaire sera lente et, par
conséquent, son action sera plus continue que celle de substances trop solubles.
Il s'agit donc ici d'un véritable amendement et non d'un engrais.
Dans les terres pauvres l'influence des engrais organiques, et particulièrement
celle du fumier de ferme, est immédiate sur la végétation des Hevea. J'ai pu
me rendre compte de ce fait par l'aspect différent et incomparable qui existait
entre des Hevea fumés et ceux qui ne l'avaient pas été. Il y a donc lieu, lorsque
l'on possède des animaux de ferme, de ne pas laisser perdre le fumier qu'ils
produisent comme je l'ai vu régulièrement faire sur certaines exploitations. Cet
engrais de ferme que tous les agriculteurs conscients de la valeur des choses
considèrent comme une véritable richesse, doit donc être préparé avec tout le
soin nécessaire pour lui conserver le maximum de valeur fertilisante. Je ne
ferai pas ici un cours sur la préparation du fumier de ferme car des traités très
de façon à ce qu'en se décomposant petit à petit ils pussent rendre à la terre
les éléments nutritifs que le lessivage continu produit par les eaux des pluies
faisait disparaître peu à peu ; aucun brin d'herbe ne devant pousser entre les
Hevea leurs racines ne sont pas admises en effet à retenir les éléments solubles
qui sont alors emportés. Ce mode d'abandon des troncs d'arbres sur le sol avait
pour but de pallier aux inconvénients précités, et il permettait, en outre, de
limiter considérablement les frais de défrichement, puisqu'on ne se livrait à
aucun dessouchage ; mais ce procédé s'est montré tellement défectueux en ce
qui concerne la dissémination des maladies cryptogamiques des racines et la
propagation du termes gestrôi, qu'il est nécessaire d'abandonner au plus tôt
cette façon de procéder; c'est ce que commencent à faire, du reste, tous les
planteurs vraiment soucieux de leurs intérêts et de l'avenir de leur eslale.
On peut alors avoir recours aux applications d'engrais de toutes sortes ou aux
composts pour conserver au sol les éléments nutritifs, dont la végétation a
besoin, ou mieux encore adopter les cultures intercalaires de légumineuses qui,
tout en retenant les divers éléments du sol, l'enrichissent encore en azote.
C'est à Java que les cultures intercalaires sont le plus employées.
Dans les terrains bas de la Péninsule Malaise il y a trop d'humus et pas assez
de matières minérales. Ces terres sont généralement acides et nitrifient difficile-
ment. Des applications de fumier de ferme pur ne donnent pas de résultats bien
positifs ce qui était du reste à prévoir puisque ce n'est pas la matière organique,
trop abondante au contraire, qui manque au sol. Les applications de chaux,
de même que les cendres provenant des défrichements donnent souvent dans ces
terrains un bon coup de fouet à la végétation, fait tout à fait normal dans les
milieux acides qui caractérisent ces stades particuliers.
Malheureusement les éléments basiques contenus dans les cendres et la chaux
sont des substances solubles dont une bonne partie disparaît dans les eaux de
drainage et reste inutilisée ; c'est pourquoi, en ce qui concerne le chaulage,
j'estime qu'il est préférable, au lieu d'ajouter de la chaux, de pratiquer des in-
o corporations de calcaires ou de madrépores réduits en petits fragments dans
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conséquent, son action sera plus continue que celle de substances trop solubles.
Il s'agit donc ici d'un véritable amendement et non d'un engrais.
Dans les terres pauvres l'influence des engrais organiques, et particulièrement
celle du fumier de ferme, est immédiate sur la végétation des Hevea. J'ai pu
me rendre compte de ce fait par l'aspect différent et incomparable qui existait
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produisent comme je l'ai vu régulièrement faire sur certaines exploitations. Cet
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