Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1912-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1912 01 novembre 1912
Description : 1912/11/01 (A15,N99)-1912/12/31. 1912/11/01 (A15,N99)-1912/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530128n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
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- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE
- N.B. - La pagination du Bulletin est changée chaque année. Le Bulletin n'est publié que tous les deux mois depuis 1908.
- A
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- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 557
- Chine. - Le commerce de l'Opium en Chine en 1911, la reprise de la culture et les prix, par H. B. 96.......... Page(s) .......... 460
- .......... Page(s) .......... 226
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 636
- .......... Page(s) .......... 884
- .......... Page(s) .......... 179
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- .......... Page(s) .......... 472
- Cryptogamiques (maladies). - Voir maladies.
- .......... Page(s) .......... 255
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- Palmier. - L'Avenir Commercial du palmier "nipa", par M. Aymé-Martin, Consul de France à Manille. 94.......... Page(s) .......... 123
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L'Industrie du celluloïd au Japon. - Comme suite au renseignement donné par
le Bulletin Economique dans le numéro de septembre-octobre 1911 p. 871, nous extrayons
d'un rapport de notre vice-consul à Osaka les données suivantes sur l'industrie du celluloïd
au Japon.
Il résulte d'un récent rapport du Ministère Impérial de l'Agriculture et du Commerce au
Japon que la demande de celluloïd se faisant de plus en plus sentir en ce pays, son importa-
tion augmente d'autant : mais il s'agit ici, non plus de l'importation d'articles de celluloïd -
complètement achevés, laquelle, au contraire, ne cesse de diminuer, au détriment de l'Alle-
magne qui, précédemment, semblait en avoir le monopole, mais de celle de celluloïd brut,
avec lequel les Japonais manufacturent eux-mêmes des objets parfaitement appropriés à leurs
goûts et à leurs besoins. Il n'est dès lors pas étonnant qu'en présence de conditions aussi
favorables à l'industrie du celluloïd, les 2 seules usines de fabrication de ce produit qni exis-
tent au Japon, celle de la « Japan Celluloïd et Artificial Silk Co » à Abosbi, et celle de la
« Sakai Celluloïd Co » à Sakai, fassent tendre tous leurs efforts à produire en assez grande
quantité pour faire échec à ce qui reste encore de l'importation allemande en celluloïd brut,
et, par répercussion, en celluloïd manufacturé. La production actuelle de ces deux usines est,
au total, de 50.00 Idlogs, environ par mois (38.600 kgs. pour celle d'Aboshi et 11.400 kgs.
pour celle de Sakai), quantité qui, à raison de 2 yens 10 à peu près par kil., représente une
valeur de 105.000 yens. Mais ce chiffre, ajoute le rapport précité, n'est pas définitif ; il peut
être considérablement dépassé lorsque les deux établissements. donneront le rendement dont
ils sont capables dès maintenant, au point de pouvoir, non seulement arrêter totalement
l'importation du celluloïd étranger, mais encore faire du Japon un pays exportateur de son
propre celluloïd ; certes, ce dernier aura une grande peine à lutter à l'exportation contre le
celluloïd allemand qui, en raison d'une expérience plus ancienne de la part des producteurs
dans le traitement de cette matière, sera encore, pendant quelque temps, mieux façonné et à
meilleur marché, mais, au fur et à mesure que s'amélioreront les procédés de fabrication du
celluloïd japonais, son prix de revient diminuera, et, pouvant alors être vendu au même prix
que le produit rival, il finira certainement par se substituer entièrement, sur les marchés
extérieurs, au celluloïd étranger auquel il est et sera toujours supérieur au point de vue de
la qualité intrinsèque.
Si l'on s'en rapporte à des renseignements particuliers communiqués bien avant l'appari-
tion du rapport du Ministère Impérial de l'Agriculture et du Commerce, les données de chiffres
ainsi que les vues optimistes qui précèdent n'auraient rien d'exagéré. Ils confirment notam-
ment, en effet, au regard de l'Usine de Sakai, la production actuelle de 12 à 15.000 kil. de
celluloïd par mois et, en même temps, sa capacité à fournir un plus grand rendement — qui
sera du double — dès que son plein fonctionnement pourra être assuré par un nombre suffi-
sant d'ouvriers expérimentés ; ils confirment encore la supériorité incontestable de la qualité
du celluloïd japonais, ils confirment enfin l'espoir qu'ont les deux Compagnies de celluloïd
en question de concurrencer les étrangers à l'exportation en donnant comme principaux
débouchés à leur surproduction, qui pourra atteindre dans l'état actuel de leurs usines à-
600.000 ou 700.000 kgs. par an, les marchés indien, coréen et chinois. La Chine d'ailleurs
aurait déjà commencé, d'après le rapport officiel susmentionné, à importer du celluloïd japonais.
En ce qui concerne, enfin, les matières premières employées par la « Sakai C° » — et
vraisemblablement aussi par la « Japan Celluloïd C° » — pour la fabrication du celluloïd, le
camphre, l'alcool et l'acide sulfurique nécessaires sont de production purement japonaise,
tandis qne l'acide nitrique est fabriqué à l'usine même avec du nitrate de soude du Chili et que
le papier est importé d'Amérique. -
d'après un rapport de
M. R. ANDRÉ,
Vice-consul de France à Kobè el Osaka.
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L'Industrie du celluloïd au Japon. - Comme suite au renseignement donné par
le Bulletin Economique dans le numéro de septembre-octobre 1911 p. 871, nous extrayons
d'un rapport de notre vice-consul à Osaka les données suivantes sur l'industrie du celluloïd
au Japon.
Il résulte d'un récent rapport du Ministère Impérial de l'Agriculture et du Commerce au
Japon que la demande de celluloïd se faisant de plus en plus sentir en ce pays, son importa-
tion augmente d'autant : mais il s'agit ici, non plus de l'importation d'articles de celluloïd -
complètement achevés, laquelle, au contraire, ne cesse de diminuer, au détriment de l'Alle-
magne qui, précédemment, semblait en avoir le monopole, mais de celle de celluloïd brut,
avec lequel les Japonais manufacturent eux-mêmes des objets parfaitement appropriés à leurs
goûts et à leurs besoins. Il n'est dès lors pas étonnant qu'en présence de conditions aussi
favorables à l'industrie du celluloïd, les 2 seules usines de fabrication de ce produit qni exis-
tent au Japon, celle de la « Japan Celluloïd et Artificial Silk Co » à Abosbi, et celle de la
« Sakai Celluloïd Co » à Sakai, fassent tendre tous leurs efforts à produire en assez grande
quantité pour faire échec à ce qui reste encore de l'importation allemande en celluloïd brut,
et, par répercussion, en celluloïd manufacturé. La production actuelle de ces deux usines est,
au total, de 50.00 Idlogs, environ par mois (38.600 kgs. pour celle d'Aboshi et 11.400 kgs.
pour celle de Sakai), quantité qui, à raison de 2 yens 10 à peu près par kil., représente une
valeur de 105.000 yens. Mais ce chiffre, ajoute le rapport précité, n'est pas définitif ; il peut
être considérablement dépassé lorsque les deux établissements. donneront le rendement dont
ils sont capables dès maintenant, au point de pouvoir, non seulement arrêter totalement
l'importation du celluloïd étranger, mais encore faire du Japon un pays exportateur de son
propre celluloïd ; certes, ce dernier aura une grande peine à lutter à l'exportation contre le
celluloïd allemand qui, en raison d'une expérience plus ancienne de la part des producteurs
dans le traitement de cette matière, sera encore, pendant quelque temps, mieux façonné et à
meilleur marché, mais, au fur et à mesure que s'amélioreront les procédés de fabrication du
celluloïd japonais, son prix de revient diminuera, et, pouvant alors être vendu au même prix
que le produit rival, il finira certainement par se substituer entièrement, sur les marchés
extérieurs, au celluloïd étranger auquel il est et sera toujours supérieur au point de vue de
la qualité intrinsèque.
Si l'on s'en rapporte à des renseignements particuliers communiqués bien avant l'appari-
tion du rapport du Ministère Impérial de l'Agriculture et du Commerce, les données de chiffres
ainsi que les vues optimistes qui précèdent n'auraient rien d'exagéré. Ils confirment notam-
ment, en effet, au regard de l'Usine de Sakai, la production actuelle de 12 à 15.000 kil. de
celluloïd par mois et, en même temps, sa capacité à fournir un plus grand rendement — qui
sera du double — dès que son plein fonctionnement pourra être assuré par un nombre suffi-
sant d'ouvriers expérimentés ; ils confirment encore la supériorité incontestable de la qualité
du celluloïd japonais, ils confirment enfin l'espoir qu'ont les deux Compagnies de celluloïd
en question de concurrencer les étrangers à l'exportation en donnant comme principaux
débouchés à leur surproduction, qui pourra atteindre dans l'état actuel de leurs usines à-
600.000 ou 700.000 kgs. par an, les marchés indien, coréen et chinois. La Chine d'ailleurs
aurait déjà commencé, d'après le rapport officiel susmentionné, à importer du celluloïd japonais.
En ce qui concerne, enfin, les matières premières employées par la « Sakai C° » — et
vraisemblablement aussi par la « Japan Celluloïd C° » — pour la fabrication du celluloïd, le
camphre, l'alcool et l'acide sulfurique nécessaires sont de production purement japonaise,
tandis qne l'acide nitrique est fabriqué à l'usine même avec du nitrate de soude du Chili et que
le papier est importé d'Amérique. -
d'après un rapport de
M. R. ANDRÉ,
Vice-consul de France à Kobè el Osaka.
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