Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-12-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1929 01 décembre 1929
Description : 1929/12/01 (N12)-1929/12/31. 1929/12/01 (N12)-1929/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743127j
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/03/2017
- Aller à la page de la table des matièresNP
- 1929 Table de Matières
- .......... Page(s) .......... 4
- A. O. F.
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 6
- ALGERIE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 16
- AUTOMOBILE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 4
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 12
- .......... Page(s) .......... 15
- BANANE
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 17
- CAMEROUN
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 6
- CHEMINS DE FER
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 14
- - Les chemins de fer du sud de l'Indochine N° 11 page
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 22
- DOUALA - Les travaus du port de Douala N° 2 page
- EAUX
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 20
- GUADELOUPE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 24
- INDOCHINE
- .......... Page(s) .......... 12
- - La vieille Indochine par J. Ajalbert N° 11 page
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 11
- - Les chemins de fer du sud de l'Indochine N° 11 page
- .......... Page(s) .......... 11
- KENITRA - Le port de genitra N° 1 page
- .......... Page(s) .......... 16
- MADAGASCAR
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 15
- MALADIES
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 7
- MAROC
- .......... Page(s) .......... 6
- - La regie du Tabac au Maroc N° 1 page
- .......... Page(s) .......... 5
- MEHEDYIA - Le port de Mehedya N° 1 page
- .......... Page(s) .......... 10
- MINES
- .......... Page(s) .......... 20
- - Société des exploitations minières en Tunisie N° 7 page
- MOUSTIQUES - La lutte contre les moustiques N° 1 page
- .......... Page(s) .......... 7
- .......... Page(s) .......... 3
- PECHE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- RABAT
- .......... Page(s) .......... 12
- - Le port de Rabat-Sale N° 1 page
- .......... Page(s) .......... 5
- ST-PIERRE ET MIQUELON
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 14
- TABAC - La regie du Tabac au Maroc N° 1 page
- T. S. F.
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 6
- .......... Page(s) .......... 8
- TUNISIE
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 8
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 14
- - La politique de collaboration en Tunisie:
- TUNISIE
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 19
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- .......... Page(s) .......... 4
Page 4
Les Annales Coloniales
ttES VOUS P'ÉW&CIUJ&TIIOIN]
DE l'âo E0 lFo
La route.
L'Afrique Equatoriale Française
s'étend de part et d'autre de l'Equa-
teur, entre le 20e degré de latitude Nord
et le Se degré de latitude Sud. Elle est
divisée en quatre grands Gouverne-
ments qui correspondent à peu près aux
régions naturelles qui la composent. Ces
Gouvernements sont : le Gabon, le
Moyen-Congo, l'Oubangui-Chari et le
Tchad. Le Gabon qui fait face à l'At-
lantique Sud est isolé du reste de la
colonie par de hauts massifs forestiers,
où les pistes à peine praticables restent
rares et peu fréquentées.
Le long ruban d'eau que présente le
• Congo et l'Oubangui ont donné au
Moyen-Congo et à l'Oubangui-Chari
une unité apparente. Unité apparente,
car la plupart des affluents de ces deux
rivières se trouvent coupés par des rapi-
des à une distance plus ou moins grande
de l'embouchure ; il n'y a donc unité
que pour la bande de terrains qui
s'étend immédiatement en façade de la
voie d'eau qui va de Zémio à Brazza-
ville ; unité pendant une partie de l'an-
née, six mois à peine, car la saison sè-
che coupe la navigation au dessous de
Bangui, capitale de l'Oubangui-Chari,
de décembre à janvier. Le Tchad qui est
joint à l'Oubangui-Chari par le Chari
et ses affluents, aussi, par une route au-
tomobilable et par une route de cara-
vane, participe de son isolement du
chef-lieu pendant bix mois de l'année.
Cet isolement n'est pas complet. Des
lignes télégraphiques, la T. S. F., re-
lient entre elles les capitales des diffé-
rents Gouvernements, des communica-
tions par automobile avec transborde-
ments aux points de coupure permettent
toutefois aux voyageurs et aux mar-
chandises de circuler avec plus ou moins
de rapidité, mais à des conditions assez
onéreuses.
On conçoit qu'une telle situation soit
préjudiciable, non seulement aux inté-
rêts du Commerce, mais encore à la
bonne administration de la Colonie.
Les désordres de la Sangha ne se fus-
sent peut être pas produits, mais, en
tout cas, eussent été rapidement locali-
sés et apaisés, si des communications
rapides avaient existé entre cette région
et les centres administratifs. Nous
n'avons pas les moyens de multiplier le
nombre des fonctionnaires et des mili-
ciens pour assurer la sécurité dans un
pays dont l'étendue correspond à cinq
fois la superficie de la France, dont la
densité de population ne dépasse pas
2 au Km2, sans écraser d'impôts des in-
digènes dont les ressources actuellement
sont infimes. Il faut donc faire des rou-
tes, ce qui permettra de suppléer à la
quantité du personnel par la mobilité.
^Dans son discours prononcé à la
seance d'ouverture du Conseil de Gou-
vernement, en octobre 1929, le Gouver-
neur général M. Antonetti a dit, avec
cette netteté de vision et de langage qui
le caractérise :
« Ou bien, nous voulons que l'ordre
règne partout, comme dans les pays de
vieille civilisation, et il ne faut pas lais-
ser des foyers de dissidence se consti-
tuer par notre absentéisme ; il faut oc-
cuper immédiatement tout le territoire ;
et, disons le mot, l'occuper non seule-
ment coûteusement mais improductive-
ment, en attendant que la mise en va-
leur ait fait jaillir de partout les riches-
ses. Ou bien, nous sommes décidés à ne
pas faire ce vain sacrifice, et à réduire
notre occupation à celle des postes prin-
cipaux, où le commerce peut s'établir
dès maintenant ; mais alors il faut cou-
rir le risque de voir se produire de
temps à autre de ces troubles localisés,
de ces incidents politiques passagers,
que ni les Belges, ni les Anglais, ni les
autres pays colonisateurs ne prennent au
tragique, et pour le règlement desquels
on s'en rapporte aux autorités locales,
sans en saisir la chronique du Monde
entier. »
La route crée, non seulement une
circulation de produits, de marchandi-
ses, de richesses, mais encore et surtout
Vue générale de Brazzaville (en avion).
Les Annales Coloniales
ttES VOUS P'ÉW&CIUJ&TIIOIN]
DE l'âo E0 lFo
La route.
L'Afrique Equatoriale Française
s'étend de part et d'autre de l'Equa-
teur, entre le 20e degré de latitude Nord
et le Se degré de latitude Sud. Elle est
divisée en quatre grands Gouverne-
ments qui correspondent à peu près aux
régions naturelles qui la composent. Ces
Gouvernements sont : le Gabon, le
Moyen-Congo, l'Oubangui-Chari et le
Tchad. Le Gabon qui fait face à l'At-
lantique Sud est isolé du reste de la
colonie par de hauts massifs forestiers,
où les pistes à peine praticables restent
rares et peu fréquentées.
Le long ruban d'eau que présente le
• Congo et l'Oubangui ont donné au
Moyen-Congo et à l'Oubangui-Chari
une unité apparente. Unité apparente,
car la plupart des affluents de ces deux
rivières se trouvent coupés par des rapi-
des à une distance plus ou moins grande
de l'embouchure ; il n'y a donc unité
que pour la bande de terrains qui
s'étend immédiatement en façade de la
voie d'eau qui va de Zémio à Brazza-
ville ; unité pendant une partie de l'an-
née, six mois à peine, car la saison sè-
che coupe la navigation au dessous de
Bangui, capitale de l'Oubangui-Chari,
de décembre à janvier. Le Tchad qui est
joint à l'Oubangui-Chari par le Chari
et ses affluents, aussi, par une route au-
tomobilable et par une route de cara-
vane, participe de son isolement du
chef-lieu pendant bix mois de l'année.
Cet isolement n'est pas complet. Des
lignes télégraphiques, la T. S. F., re-
lient entre elles les capitales des diffé-
rents Gouvernements, des communica-
tions par automobile avec transborde-
ments aux points de coupure permettent
toutefois aux voyageurs et aux mar-
chandises de circuler avec plus ou moins
de rapidité, mais à des conditions assez
onéreuses.
On conçoit qu'une telle situation soit
préjudiciable, non seulement aux inté-
rêts du Commerce, mais encore à la
bonne administration de la Colonie.
Les désordres de la Sangha ne se fus-
sent peut être pas produits, mais, en
tout cas, eussent été rapidement locali-
sés et apaisés, si des communications
rapides avaient existé entre cette région
et les centres administratifs. Nous
n'avons pas les moyens de multiplier le
nombre des fonctionnaires et des mili-
ciens pour assurer la sécurité dans un
pays dont l'étendue correspond à cinq
fois la superficie de la France, dont la
densité de population ne dépasse pas
2 au Km2, sans écraser d'impôts des in-
digènes dont les ressources actuellement
sont infimes. Il faut donc faire des rou-
tes, ce qui permettra de suppléer à la
quantité du personnel par la mobilité.
^Dans son discours prononcé à la
seance d'ouverture du Conseil de Gou-
vernement, en octobre 1929, le Gouver-
neur général M. Antonetti a dit, avec
cette netteté de vision et de langage qui
le caractérise :
« Ou bien, nous voulons que l'ordre
règne partout, comme dans les pays de
vieille civilisation, et il ne faut pas lais-
ser des foyers de dissidence se consti-
tuer par notre absentéisme ; il faut oc-
cuper immédiatement tout le territoire ;
et, disons le mot, l'occuper non seule-
ment coûteusement mais improductive-
ment, en attendant que la mise en va-
leur ait fait jaillir de partout les riches-
ses. Ou bien, nous sommes décidés à ne
pas faire ce vain sacrifice, et à réduire
notre occupation à celle des postes prin-
cipaux, où le commerce peut s'établir
dès maintenant ; mais alors il faut cou-
rir le risque de voir se produire de
temps à autre de ces troubles localisés,
de ces incidents politiques passagers,
que ni les Belges, ni les Anglais, ni les
autres pays colonisateurs ne prennent au
tragique, et pour le règlement desquels
on s'en rapporte aux autorités locales,
sans en saisir la chronique du Monde
entier. »
La route crée, non seulement une
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