Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01-1929/06/30. 1929/06/01-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97431338
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Les Annules Coloniales
Paye 23
En même temps que se poursuit l'avance-
ment de la digue destinée à ceinturer le
terre-plein aux arachides, deux puissantes
pelles à vapeur attaquent les aunes de Bel-
Air et de Hann et fournissent le remblai de
sable destiné à la constitution de ce terre-
plein. 350.000 mètres cubes de remblai ont
été ainsi constitués et l'avancement mensuel
du terre-plein atteint maintenant 20.000 m3.
Les dragages qui constituent une fraction
importante des travaux ont été poursuivis
dans le bassin aux arachides et dans le bas-
sin aux charbons à l'aide de la drague en
service. Bien qu'un cube de 260.000 ID3 ait
été déjà dragué à l'heure actuelle, cet engin
ne permettrait pas d'atteindre en temps utile
le but poursuivi et son rendement en terrain
dur serait insuffisant. Une puissante drague
commandée au titre des prestations est ac-
tuellement en construction sur les chantiers
de Lùbeck. Cet engin, dont le lancement
aura lieu, ces jours-ci, et qui sera terminé au
ccurs de l'été, pourra fonctionner dans le
port de Dakar dans les derniers mois de la
présente année et permettra de tripler sensi-
blement l'avancemenr des dragages.
L'entreprise a donc maintenant très large
ment dépassé le stade d'organisation et de
développement graduel qui précède la phase
de plein rendement et qui est particulière-
ment long et pénible quand il s'agit d'instal-
lations coloniales. Ceux-là seuls qui ont suivi
sur place les efforts réalisés peuvent se ren-
dre compte de la somme d'énergie et de per-
sévérance que représente un pareil résultat.
Il fait d'autant plus honneur à ses réalisa-
teurs que le problème de la main-d'œuvre,
qui constitue souvent aux colonies la princi-
pale pierre d'achoppement, à été résolu sans
qu'il fût nécessaire de recourir aux ressour-
ces administratives qu'aurait pu fournir
l'appel des indigènes du deuxième contin-
gent. Les conditions dans lesquelles a pu
être effectué le recrutement sont donc du
meilleur augure pou: l'achèvement de l'en-
treprise assumée par la Compagnie générale
des Colonies, comme pour les besoins sup-
plémentaires qui pourront résulter de l'exé-
cution d'une nouvelle tranche de travaux.
M. le Gouverneur Général Carde qui a
une trop haute et trop claire conception des
besoins et des possibilités d'avenir de l'Afri-
que Occidentale Française pour ne pas atta-
cher le plus grand prix à l'aménagement ra-
pide et définitif du grand port de cette colo-
nie a en effet l'intention de prélever sur les
fonds du nouvel emprunt les sommes néces-
saires pour poursuivre l'œuvre dont les tra-
vaux en cours constituent l'amorce.
On peut donc espérer que l'activité dont le
port de Dakar est depuis deux ans le théâtre
se poursuivra jusqu'au moment où cet éta.
blissement maritime aura été doté d'installa-
tions correspondant au rôle de premier plan
qu'il est appelé à jouei dans l'avenir.
Les TRAVAUX du PORT de CONAKRY
Nous apprenons que le
Gouvernement Général de
l'Afrique Occidentale Fran-
çaise vient de décider de
mettre incessamment e n
chantier les travaux de port
importants dont l'exécution
était depuis longtemps envi-
sagée à Conakry.
On sait que ce port, établi
dans une fosse naturelle
creusée par les courants ma-
rins entre l'île Tumbo, sur
laquelle est bâtie la ville, et
le banc de la Prudente, qui
découvre en partie à marée
basse, ne possède à l'heure
actuelle, pour le débarque-
ment des marchandises, que
des moyens primitifs, loin
d'être en rapport avec le dé-
veloppement sans cesse
croissant de notre Guinée.
Les bateaux, qui ne peuvent
accoster, mouillent en rade,
des chalands reçoivent leurs
marchandises et viennent les
apporter le long d'un wharf
en ronier trop étroit et cons-
truit sur des fonds insuffi-
sants. Il en résulte une
grande perte de temps et des
frais onéreux qui sont un
frein puissant pour le déve-
loppement du commerce lo-
cal.
Le programme des tra-
vaux envisagés comprend la
PORT
DE
CONAKRY
construction d'un mur de
quai en blocs artificiels de
40 à 50 tonnes, placé en di-
rection N.-E.-S.-O. et enra-
ciné au droit de l'extrémité
du wharf actuel. Ce quai,
d'une longueur de 300 mè-
tres, permettra, grâce aux
dragages qui seront effec-
tués à son pied, l'accostage
à toute heure de la marée de
navires d'un tirant d'eau
inférieur ou égal à 8 mètres.
Le terre-plein, d'abord pré-
vu en bordure du quai sur
une largeur de 25 mètres,
sera ultérieurement élargi
jusqu'à sa rencontre avec la
rive. Des voies ferrées et de
grands hangars s'établiront
peu à peu, sur ce bel em-
placement.
La nouvelle tant attendue
a provoqué une grande joie
parmi nos nationaux de la
Guinée qui voient là le plus
sûr moyen de permettre à
notre riche colonie de re-
prendre avec une vitesse ac-
crue son développement trop
longtemps contenu.
Ces travaux ont été traités
à la Société des Grands Tra-
vaux de Marseille, qui pos-
sède une très grande expé-
rience des travaux mariti-
mes de cette nature, notam-
ment aux colonies.
femems DE DION-BOUTON
LA DOYENNE DES MARQUES FRANÇAISES
Société Anonyme au Capital de 6 Millions
36. Quai Xational. PUTKAUX (Seine)
CAMIONS DRAISINES L'INCOMPARABLE
1500 kilos Automotrices 10 chevaux
3 tonnes Autorails type surélevé
5 tonnes à toutes voies pour les colonies
Agence en A. 0 F. :
Compagnie SOUDANAISE - Bamako
SOCIÉTÉ AUXILIAIRE
AFRICAINE
pour le Développement du Commerce, de t Indus-
trie et de l'Agriculture en J\:rl lue Occidentale
Société Anonyme au Capital de 2.500.000 fr.
Siège Social:
15, rue Yauhan. BORDEAUX
RECHERCHES ET ÉTUDES DE TOUTES
AFFAIRES OU ENTREPRISES DANS LES
COLONIES TANT FRANÇAISES QU'ÉTRAN-
GÈRES DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE —
CRÉATION DE SOCIÉTÉS ET GÉNÉRALEMENT
TOUTES OPÉRATIONS SE RATTACHANT AU
DÉVELOPPEMENT DE L'EXPANSION FRAN-
ÇAISE EN AFRIQUE OCCIDENTALE
Paye 23
En même temps que se poursuit l'avance-
ment de la digue destinée à ceinturer le
terre-plein aux arachides, deux puissantes
pelles à vapeur attaquent les aunes de Bel-
Air et de Hann et fournissent le remblai de
sable destiné à la constitution de ce terre-
plein. 350.000 mètres cubes de remblai ont
été ainsi constitués et l'avancement mensuel
du terre-plein atteint maintenant 20.000 m3.
Les dragages qui constituent une fraction
importante des travaux ont été poursuivis
dans le bassin aux arachides et dans le bas-
sin aux charbons à l'aide de la drague en
service. Bien qu'un cube de 260.000 ID3 ait
été déjà dragué à l'heure actuelle, cet engin
ne permettrait pas d'atteindre en temps utile
le but poursuivi et son rendement en terrain
dur serait insuffisant. Une puissante drague
commandée au titre des prestations est ac-
tuellement en construction sur les chantiers
de Lùbeck. Cet engin, dont le lancement
aura lieu, ces jours-ci, et qui sera terminé au
ccurs de l'été, pourra fonctionner dans le
port de Dakar dans les derniers mois de la
présente année et permettra de tripler sensi-
blement l'avancemenr des dragages.
L'entreprise a donc maintenant très large
ment dépassé le stade d'organisation et de
développement graduel qui précède la phase
de plein rendement et qui est particulière-
ment long et pénible quand il s'agit d'instal-
lations coloniales. Ceux-là seuls qui ont suivi
sur place les efforts réalisés peuvent se ren-
dre compte de la somme d'énergie et de per-
sévérance que représente un pareil résultat.
Il fait d'autant plus honneur à ses réalisa-
teurs que le problème de la main-d'œuvre,
qui constitue souvent aux colonies la princi-
pale pierre d'achoppement, à été résolu sans
qu'il fût nécessaire de recourir aux ressour-
ces administratives qu'aurait pu fournir
l'appel des indigènes du deuxième contin-
gent. Les conditions dans lesquelles a pu
être effectué le recrutement sont donc du
meilleur augure pou: l'achèvement de l'en-
treprise assumée par la Compagnie générale
des Colonies, comme pour les besoins sup-
plémentaires qui pourront résulter de l'exé-
cution d'une nouvelle tranche de travaux.
M. le Gouverneur Général Carde qui a
une trop haute et trop claire conception des
besoins et des possibilités d'avenir de l'Afri-
que Occidentale Française pour ne pas atta-
cher le plus grand prix à l'aménagement ra-
pide et définitif du grand port de cette colo-
nie a en effet l'intention de prélever sur les
fonds du nouvel emprunt les sommes néces-
saires pour poursuivre l'œuvre dont les tra-
vaux en cours constituent l'amorce.
On peut donc espérer que l'activité dont le
port de Dakar est depuis deux ans le théâtre
se poursuivra jusqu'au moment où cet éta.
blissement maritime aura été doté d'installa-
tions correspondant au rôle de premier plan
qu'il est appelé à jouei dans l'avenir.
Les TRAVAUX du PORT de CONAKRY
Nous apprenons que le
Gouvernement Général de
l'Afrique Occidentale Fran-
çaise vient de décider de
mettre incessamment e n
chantier les travaux de port
importants dont l'exécution
était depuis longtemps envi-
sagée à Conakry.
On sait que ce port, établi
dans une fosse naturelle
creusée par les courants ma-
rins entre l'île Tumbo, sur
laquelle est bâtie la ville, et
le banc de la Prudente, qui
découvre en partie à marée
basse, ne possède à l'heure
actuelle, pour le débarque-
ment des marchandises, que
des moyens primitifs, loin
d'être en rapport avec le dé-
veloppement sans cesse
croissant de notre Guinée.
Les bateaux, qui ne peuvent
accoster, mouillent en rade,
des chalands reçoivent leurs
marchandises et viennent les
apporter le long d'un wharf
en ronier trop étroit et cons-
truit sur des fonds insuffi-
sants. Il en résulte une
grande perte de temps et des
frais onéreux qui sont un
frein puissant pour le déve-
loppement du commerce lo-
cal.
Le programme des tra-
vaux envisagés comprend la
PORT
DE
CONAKRY
construction d'un mur de
quai en blocs artificiels de
40 à 50 tonnes, placé en di-
rection N.-E.-S.-O. et enra-
ciné au droit de l'extrémité
du wharf actuel. Ce quai,
d'une longueur de 300 mè-
tres, permettra, grâce aux
dragages qui seront effec-
tués à son pied, l'accostage
à toute heure de la marée de
navires d'un tirant d'eau
inférieur ou égal à 8 mètres.
Le terre-plein, d'abord pré-
vu en bordure du quai sur
une largeur de 25 mètres,
sera ultérieurement élargi
jusqu'à sa rencontre avec la
rive. Des voies ferrées et de
grands hangars s'établiront
peu à peu, sur ce bel em-
placement.
La nouvelle tant attendue
a provoqué une grande joie
parmi nos nationaux de la
Guinée qui voient là le plus
sûr moyen de permettre à
notre riche colonie de re-
prendre avec une vitesse ac-
crue son développement trop
longtemps contenu.
Ces travaux ont été traités
à la Société des Grands Tra-
vaux de Marseille, qui pos-
sède une très grande expé-
rience des travaux mariti-
mes de cette nature, notam-
ment aux colonies.
femems DE DION-BOUTON
LA DOYENNE DES MARQUES FRANÇAISES
Société Anonyme au Capital de 6 Millions
36. Quai Xational. PUTKAUX (Seine)
CAMIONS DRAISINES L'INCOMPARABLE
1500 kilos Automotrices 10 chevaux
3 tonnes Autorails type surélevé
5 tonnes à toutes voies pour les colonies
Agence en A. 0 F. :
Compagnie SOUDANAISE - Bamako
SOCIÉTÉ AUXILIAIRE
AFRICAINE
pour le Développement du Commerce, de t Indus-
trie et de l'Agriculture en J\:rl lue Occidentale
Société Anonyme au Capital de 2.500.000 fr.
Siège Social:
15, rue Yauhan. BORDEAUX
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AFFAIRES OU ENTREPRISES DANS LES
COLONIES TANT FRANÇAISES QU'ÉTRAN-
GÈRES DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE —
CRÉATION DE SOCIÉTÉS ET GÉNÉRALEMENT
TOUTES OPÉRATIONS SE RATTACHANT AU
DÉVELOPPEMENT DE L'EXPANSION FRAN-
ÇAISE EN AFRIQUE OCCIDENTALE
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