Titre : Les Annales coloniales : revue mensuelle illustrée / directeur-fondateur Marcel Ruedel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-03-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Contributeur : Monmarson, Raoul (1895-1976). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326934111
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mars 1929 01 mars 1929
Description : 1929/03/01-1929/03/31. 1929/03/01-1929/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9743136h
Source : CIRAD, 2016-191112
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/09/2016
Page 6
Les Annales Coloniales
T. S. F. Coloniale et Agriculture
M. I-H. Ricard, ingénieur agronome, an-
cien ministre de V Agriculittre, président
d'honneur de la C. N. A. A. (Confédération
Nationale des Associations Agricoles), con-
naît à fond les gens et les choses de la terre.
Vers celle-ci l'ont porté à la fois, sans doute,
un instinct impérieux et une ferme et claire
raison. Anglais, il eût étudié avec une passion
jamais lassée les problèmes de la mer. Fran-
çais, il s'est longuement penché sur le sol
de France et sur le paysan, bien certain que
l'un était la plus sûre richesse du Pays, et
l'autre sa force profonde.
Puis, c' est l'agriculture aux colonies qui a
sollicité son appétit de servir.
L'une de ses dernières initiatives a été la
création d'un vaste organisme d.e propagande
et d'actionf la Radio-Agricole Française, ou
Fédération nationale de Radiophonie dans
les campagnes, qui a pour but de propager
l'usage de la téléphonie sans fil parmi les
populations rurales.
Cette fédération, qu'il préside, comprend
UJZ Comité colonial où figurent notamment
MM. Franç ois-Mars al, le général Ferrié,
V amiral Lacaze, Albert Lebrun" Martial
Merlin, le général Messimy...
No7is avons donc jugé d'un haut intérêt, au
moment où nous préparions une étude sur la
T.S. F. coloniale, de demander à M. Ricard
quels mobiles guidaient son action actuelle.
Dans son calme logis familial de Neuilly,
le Président de la Radio-Agricole a bien voit-
lu satisfaire au vœu des Annales Coloniales.
— Monsieur le Ministre, demandai-
je, qu'est-ce que la « Radio Agricole »,
que veut-elle, qu'espère-t-elle réaliser
aux Colonies?
Mon hôte eut un bref sourire.
— Vous devez, fit-il, connaître
d'avance ma réponse, si vous vous rap-
pelez mon effort d'autrefois en faveur
du cinéma à la campagne. Ma convic-
tion est toujours la même : il faut ap-
porter au village des éléments, de dis-
traction et de progrès, si l'on ne veut
pas que le village meure tout à fait par
l'exode de ses habitants.
— Je n'ignore pas, en effet, votre
lutte persévérante pour la plus utile des
professions...
— Eh ! bien, qu'il s'agisse de cinéma
ou de radiophonie, de la Métropole ou
des Colonies, j'essaie de favoriser l'ap-
plication des découvertes de la Science,
dans la plus large mesure possible, au
progrès social et, notamment, au pro-
grès des populations agricoles.
« Puisque c'est la T. S. F. qui vous
occupe actuellement, je saisis avec plai-
sir cette occasion de dire — de redire
plutôt — mon admiration pour cette
invention d'immense portée. Elle est,
à mon avis, capable de transformer ra-
dicalement les conditions d'existence
des campagnes. Des notions instruc-
tives, de saines disfractions qui, jusqu'à
présent, étaient pratiquement réservées
aux villes, peuvent maintenant pénétrer
à tout instant dans les lieux les plus
reculés. Si on le veut — et je songe aux
Colonies autant qu'à la métropole — il
peut, d'ici quelques années, n'y avoir
plus, sur toute l'étendue des terres fran-
çaises, un seul village condamné à l'iso-
lement.
A un point de vue immédiatement
pratique, nos paysans, comme les colons
de nos possessions lointaines, pourront
chaque jour recevoir, à l'heure du repos,
les conseils techniques d'agronomes ré-
putés, des prévisions météorologiques,
des aperçus de méthodes nouvelles ex-
périmentées en France ou à l'Etranger,
des informations sur l'état général des
cultures, sur les cours des divers pro-
duits, sur les grandes questions discu-
tées dans les associations, les Congrès
et le Parlement...
I( A un point de vue plus général et
fort élevé, la radiophonie peut doter la
vie de famille d'un élément très pré-
cieux d'union et de santé morale, sans
parler de la santé physique pour la-
quelle les conseils d'hygiène « parlés »
sont évidemment plus persuasifs que les
conseils écrits... qu'on ne lit pas tou-
jours. En effet, lorsque les ondes invisi-
bles apportent dans un foyer, comme
cela se fait couramment, des leçons sou-
vent fort bien conçues pour les enfants,
et, pour les femmes, des causeries pro-
pres à développer leur goût et leur acti-
vité intellectuelle, ce foyer devient plus
vivant, plus gai, plus heureux.
« Notez, d'ailleurs, que le Radio-
Agricole française ne fait pas seulement
appel aux agriculteurs. Elle s'adresse à
tous ceux qui vivent à la campagne ;
médecins, pharmaciens, vétérinaires, no-
taires, instituteurs, aubergistes, petits
commerçants, artisans ruraux, etc... car
tout le village doit trouver plaisir et pro-
fit dans la T.S. F.
« Tout cela, voyez vous, n'est nulle.
ment du domaine du rêve. Tout cela
existe et il ne reste qu'à le généraliser.
-— Question d'organisation.
— Justement, et c'est bien pourquoi
la Radio-Agricole a été fondée. Vous
me demandiez quel était le but de cette
association ? C'est, d'une part, de re-
chercher les moyens d'améliorer les
émissions et les appareils récepteurs des-
tinés aux habitants de nos campagnes
et de nos colonies, et, d'autre part, de
vulgariser parmi eux l'emploi de la
T. S. F. Quant au programme d'action
de la Radio-Agricole, il consiste à or-
ganiser des expositions, des concours 011
démonstrations radiophoniques, à établir
des relations entre les sociétés et les
postes d'émission de France et de
l'Etranger, à étudier tous les problèmes
concernant la radiophonie, à intervenir
en faveur de celle-ci auprès des Pou-
voirs publics.
« Et nous avons déjà agi. La Fédé-
ration, par exemple, a pris l'initiative
d'un communiqué agricole quotidien,
émis par Radio-Paris; elle a diffusé
(dans un rayon limité, pour commencer,
aux cinq ou six départements voisins de
Paris) un commentaire du Bulletin mé-
téorologique officiel, qui a suscité un vif
intérêt chez les agriculteurs; elle a pré-
senté au grand public une série d'expé-
riences inédites touchant à la plus haute
technique... C'est ainsi que le général
Messimy, à l'issue d'une conférence que
nous avions organisée à Paris, dans la
salle des Ingénieurs Civils, a parlé, de
sa place, par le moyen des ondes cour-
tes, à nos colonies africaines. Son allo-
cution, transmise à la station de Sainte-
Assise, était, de là, dirigée sur l'Afri-
que par l'appareil de l'ingénieur Chireix.
Elle fut entendue en Algérie, au Maroc,
en A.E.F.,au grand enthousiasme de nos
compatriotes d'outre-mer. Jusqu'alors,
ils n'avaient pu recevoir que des postes
étrangers. Il apparaît bien que l'on
s'achemine désormais rapidement vers
un système de communications où tous
les fils télégraphiques et téléphoniques
seront supprimés. Quand on sait ce qu'ils
coûtent aux budgets coloniaux, et les
difficultés de leur établissement, et les
hasards contraires auxquels ils sont sou-
mis : tornades, destruction des lignes,
comme cela s'est vu, par les animaux
sauvages, etc., on imagine facilement le
bénéfice promis par la T. S. F.
En somme, il s'agit avant tout de
créer en faveur de la radiophonie agri-
cole un vaste courant d'opinion, sem-
blable à celui qui a soutenu le sport et
le tourisme.
— Oui, là où fait défaut la force -de
l'opinion, la marche du progrès peut
bien s'accomplir, mais avec bien plus de
lenteur. Il en existe précisément un
exemple que les lecteurs des Annales
Coloniales doivent connaître, mais qu'il
n'est pas mutile de rappeler.
« En 1902, après la trop fameuse
éruption de la montagne Pelée, le capi-
taine Ferrié fit communiquer par T. S.
F. la Guadeloupe et la Martinique. Puis,
des postes furent établis çà et là, dans
nos diverses colonies. Ils étaient de fai-
ble portée : quelques centaines de kilo-
mètres.
C'est entre le Tchad et le Moyen-
Congo, en 1910, que fut tentée la pre-
mière grande liaison. Au lieu de
tendre des fils télégraphiques à travers
2.000 kilomètres de brousse, M. Paul
Brenot, alors conseiller technique du mi-
nistère des Colonies, eut l'idée d'em-
ployer de petits postes de T. S. F.
transportables à dos de chameau. Ce
fut là, semble-t-il, l'origine du premier
Les Annales Coloniales
T. S. F. Coloniale et Agriculture
M. I-H. Ricard, ingénieur agronome, an-
cien ministre de V Agriculittre, président
d'honneur de la C. N. A. A. (Confédération
Nationale des Associations Agricoles), con-
naît à fond les gens et les choses de la terre.
Vers celle-ci l'ont porté à la fois, sans doute,
un instinct impérieux et une ferme et claire
raison. Anglais, il eût étudié avec une passion
jamais lassée les problèmes de la mer. Fran-
çais, il s'est longuement penché sur le sol
de France et sur le paysan, bien certain que
l'un était la plus sûre richesse du Pays, et
l'autre sa force profonde.
Puis, c' est l'agriculture aux colonies qui a
sollicité son appétit de servir.
L'une de ses dernières initiatives a été la
création d'un vaste organisme d.e propagande
et d'actionf la Radio-Agricole Française, ou
Fédération nationale de Radiophonie dans
les campagnes, qui a pour but de propager
l'usage de la téléphonie sans fil parmi les
populations rurales.
Cette fédération, qu'il préside, comprend
UJZ Comité colonial où figurent notamment
MM. Franç ois-Mars al, le général Ferrié,
V amiral Lacaze, Albert Lebrun" Martial
Merlin, le général Messimy...
No7is avons donc jugé d'un haut intérêt, au
moment où nous préparions une étude sur la
T.S. F. coloniale, de demander à M. Ricard
quels mobiles guidaient son action actuelle.
Dans son calme logis familial de Neuilly,
le Président de la Radio-Agricole a bien voit-
lu satisfaire au vœu des Annales Coloniales.
— Monsieur le Ministre, demandai-
je, qu'est-ce que la « Radio Agricole »,
que veut-elle, qu'espère-t-elle réaliser
aux Colonies?
Mon hôte eut un bref sourire.
— Vous devez, fit-il, connaître
d'avance ma réponse, si vous vous rap-
pelez mon effort d'autrefois en faveur
du cinéma à la campagne. Ma convic-
tion est toujours la même : il faut ap-
porter au village des éléments, de dis-
traction et de progrès, si l'on ne veut
pas que le village meure tout à fait par
l'exode de ses habitants.
— Je n'ignore pas, en effet, votre
lutte persévérante pour la plus utile des
professions...
— Eh ! bien, qu'il s'agisse de cinéma
ou de radiophonie, de la Métropole ou
des Colonies, j'essaie de favoriser l'ap-
plication des découvertes de la Science,
dans la plus large mesure possible, au
progrès social et, notamment, au pro-
grès des populations agricoles.
« Puisque c'est la T. S. F. qui vous
occupe actuellement, je saisis avec plai-
sir cette occasion de dire — de redire
plutôt — mon admiration pour cette
invention d'immense portée. Elle est,
à mon avis, capable de transformer ra-
dicalement les conditions d'existence
des campagnes. Des notions instruc-
tives, de saines disfractions qui, jusqu'à
présent, étaient pratiquement réservées
aux villes, peuvent maintenant pénétrer
à tout instant dans les lieux les plus
reculés. Si on le veut — et je songe aux
Colonies autant qu'à la métropole — il
peut, d'ici quelques années, n'y avoir
plus, sur toute l'étendue des terres fran-
çaises, un seul village condamné à l'iso-
lement.
A un point de vue immédiatement
pratique, nos paysans, comme les colons
de nos possessions lointaines, pourront
chaque jour recevoir, à l'heure du repos,
les conseils techniques d'agronomes ré-
putés, des prévisions météorologiques,
des aperçus de méthodes nouvelles ex-
périmentées en France ou à l'Etranger,
des informations sur l'état général des
cultures, sur les cours des divers pro-
duits, sur les grandes questions discu-
tées dans les associations, les Congrès
et le Parlement...
I( A un point de vue plus général et
fort élevé, la radiophonie peut doter la
vie de famille d'un élément très pré-
cieux d'union et de santé morale, sans
parler de la santé physique pour la-
quelle les conseils d'hygiène « parlés »
sont évidemment plus persuasifs que les
conseils écrits... qu'on ne lit pas tou-
jours. En effet, lorsque les ondes invisi-
bles apportent dans un foyer, comme
cela se fait couramment, des leçons sou-
vent fort bien conçues pour les enfants,
et, pour les femmes, des causeries pro-
pres à développer leur goût et leur acti-
vité intellectuelle, ce foyer devient plus
vivant, plus gai, plus heureux.
« Notez, d'ailleurs, que le Radio-
Agricole française ne fait pas seulement
appel aux agriculteurs. Elle s'adresse à
tous ceux qui vivent à la campagne ;
médecins, pharmaciens, vétérinaires, no-
taires, instituteurs, aubergistes, petits
commerçants, artisans ruraux, etc... car
tout le village doit trouver plaisir et pro-
fit dans la T.S. F.
« Tout cela, voyez vous, n'est nulle.
ment du domaine du rêve. Tout cela
existe et il ne reste qu'à le généraliser.
-— Question d'organisation.
— Justement, et c'est bien pourquoi
la Radio-Agricole a été fondée. Vous
me demandiez quel était le but de cette
association ? C'est, d'une part, de re-
chercher les moyens d'améliorer les
émissions et les appareils récepteurs des-
tinés aux habitants de nos campagnes
et de nos colonies, et, d'autre part, de
vulgariser parmi eux l'emploi de la
T. S. F. Quant au programme d'action
de la Radio-Agricole, il consiste à or-
ganiser des expositions, des concours 011
démonstrations radiophoniques, à établir
des relations entre les sociétés et les
postes d'émission de France et de
l'Etranger, à étudier tous les problèmes
concernant la radiophonie, à intervenir
en faveur de celle-ci auprès des Pou-
voirs publics.
« Et nous avons déjà agi. La Fédé-
ration, par exemple, a pris l'initiative
d'un communiqué agricole quotidien,
émis par Radio-Paris; elle a diffusé
(dans un rayon limité, pour commencer,
aux cinq ou six départements voisins de
Paris) un commentaire du Bulletin mé-
téorologique officiel, qui a suscité un vif
intérêt chez les agriculteurs; elle a pré-
senté au grand public une série d'expé-
riences inédites touchant à la plus haute
technique... C'est ainsi que le général
Messimy, à l'issue d'une conférence que
nous avions organisée à Paris, dans la
salle des Ingénieurs Civils, a parlé, de
sa place, par le moyen des ondes cour-
tes, à nos colonies africaines. Son allo-
cution, transmise à la station de Sainte-
Assise, était, de là, dirigée sur l'Afri-
que par l'appareil de l'ingénieur Chireix.
Elle fut entendue en Algérie, au Maroc,
en A.E.F.,au grand enthousiasme de nos
compatriotes d'outre-mer. Jusqu'alors,
ils n'avaient pu recevoir que des postes
étrangers. Il apparaît bien que l'on
s'achemine désormais rapidement vers
un système de communications où tous
les fils télégraphiques et téléphoniques
seront supprimés. Quand on sait ce qu'ils
coûtent aux budgets coloniaux, et les
difficultés de leur établissement, et les
hasards contraires auxquels ils sont sou-
mis : tornades, destruction des lignes,
comme cela s'est vu, par les animaux
sauvages, etc., on imagine facilement le
bénéfice promis par la T. S. F.
En somme, il s'agit avant tout de
créer en faveur de la radiophonie agri-
cole un vaste courant d'opinion, sem-
blable à celui qui a soutenu le sport et
le tourisme.
— Oui, là où fait défaut la force -de
l'opinion, la marche du progrès peut
bien s'accomplir, mais avec bien plus de
lenteur. Il en existe précisément un
exemple que les lecteurs des Annales
Coloniales doivent connaître, mais qu'il
n'est pas mutile de rappeler.
« En 1902, après la trop fameuse
éruption de la montagne Pelée, le capi-
taine Ferrié fit communiquer par T. S.
F. la Guadeloupe et la Martinique. Puis,
des postes furent établis çà et là, dans
nos diverses colonies. Ils étaient de fai-
ble portée : quelques centaines de kilo-
mètres.
C'est entre le Tchad et le Moyen-
Congo, en 1910, que fut tentée la pre-
mière grande liaison. Au lieu de
tendre des fils télégraphiques à travers
2.000 kilomètres de brousse, M. Paul
Brenot, alors conseiller technique du mi-
nistère des Colonies, eut l'idée d'em-
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