Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1913 01 novembre 1913
Description : 1913/11/01 (A16,N105)-1913/12/31. 1913/11/01 (A16,N105)-1913/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347746
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 1079
- Renseignements:
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- Table des matières de l'année 1913
- TABLE DES MATIÈRES DU BULLETIN ÉCONOMIQUE DE L'INDOCHINE
- N. B. - La pagination du Bulletin est changée chaque année. Le Bulletin n'est publié que tous les deux mois depuis 1908.
- A
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- Huiles végétales. - Note sur quelques huiles et graisses végétales de l'Inde Anglaise, par L. D. 100.......... Page(s) .......... 143
- Huiles végétales. - Note sur quelques huiles et graisses végétales de l'Inde Anglaise, par L. D. 101.......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 771
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- Irrigation. Voir aussi Hydraulique agricole.
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- 959
simplement de l'extérieur pour se nourrir après avoir quitté le grain à l'inté-
rieur duquel. son évolution s'est poursuivie. Par temps chaud et humide, la
nymphose dure six jours environ. L'adulte peut vivre plusieurs semaines et
même plusieurs mois si sa sortie s'est effectuée au début de l'hiver qu'il passe
alors à l'état de sommeil.
Si le charançon cause des dégâts comme larve, il est probable qu'il en cause
encore de plus importants à l'état adulte. En effet, à cet état il est toujours
actif, sauf pendant la saison froide et n'arrête pas de se nourrir abondamment
sur les grains.
Etant donné la rapidité avec laquelle il se multiplie et le nombre élevé d'œufs
pondus par les femelles, il deviendrait réellement dangereux s'il n'était à son
tour parasité par un petit hyménoptère vert cuivreux dénommé Pteromalus
oryzæ. Celui-ci cherche les grains parasités par les larves du charançon, dépose
un œuf sur chaque larve ; cet œuf donne naissance à son tour à une petite larve
qui vit et se développe aux dépens de celle du charançon. Cette dernière meurt
sans se transformer, mais pas avant d'avoir assuré le développement normal de la
larve de l'hyménoptère. Si les effets de cet insecte sont très heureux, ils sont
malgré tout insuffisants pour protéger les récoltes qui, dans bien des cas, sont
sérieusement endommagées si l'homme n'intervient pas.
Parmi les remèdes qui sont indiquès pour réduire le charançonnage des
grains, on peut citer les suivants. Il y a lieu d'abord de tenir toujours très pro-
pres les magasins où les grains sont mis en réserve et chaque fois que le charan-
çon y aura causé des dégâts, ils devront être désinfectés avant de recevoir de
nouvelles récoltes. On les désinfecte en blanchissant les murs à l'eau de chaux
additionnée de 5% de pétrole, en goudronnant les poutres et toutes les autres
parties en bois puis enfin en fermant hermétiquement toutes les ouvertures et
en faisant agir pendant quarante-huit heures les vapeurs de sulfure de carbone
ou d'acide sulfureux. Si ce dernier est choisi, on fait brûler pour 100 mètres
cubes d'air, 3 kilos de soufre additionnés de 200 grammes de salpêtre pour faci-
liter la combustion. On aurait aussi obtenu de bons résultats en pulvérisant à
l'intérieur des locaux vidés, une forte solution d'eau savonneuse, paraffinée,
employée aussi chaude que possible.
Des pelletages fréquents génent considérablement le développement des
charançons, mais ils sont insuffisants. En projetant violemment les grains contre
un mur, on obtient de meilleurs résultats, mais on ne détruit ni les œufs, ni
les jeunes larves.
Le seul procédé réellement efficace est celui qui consiste à traiter les grains
pendant 24 heures par les vapeurs de bisulfure de carbone, dans des locaux ou
des récipients bien fermés. La quantité de ce produit nécessaire pour traiter
avec succès une tonne de grains est de 450 grammes. Nous ne reviendrons pas
sur la technique du procédé qui a été longuement exposée par M. E. Baillaud,
Secrétaire général de l'institut Colonial de Marseille dans les numéros de mars-
avril 1911, page 269, et de mai-juin 1912, pages 385 à 387, du Bulletin
simplement de l'extérieur pour se nourrir après avoir quitté le grain à l'inté-
rieur duquel. son évolution s'est poursuivie. Par temps chaud et humide, la
nymphose dure six jours environ. L'adulte peut vivre plusieurs semaines et
même plusieurs mois si sa sortie s'est effectuée au début de l'hiver qu'il passe
alors à l'état de sommeil.
Si le charançon cause des dégâts comme larve, il est probable qu'il en cause
encore de plus importants à l'état adulte. En effet, à cet état il est toujours
actif, sauf pendant la saison froide et n'arrête pas de se nourrir abondamment
sur les grains.
Etant donné la rapidité avec laquelle il se multiplie et le nombre élevé d'œufs
pondus par les femelles, il deviendrait réellement dangereux s'il n'était à son
tour parasité par un petit hyménoptère vert cuivreux dénommé Pteromalus
oryzæ. Celui-ci cherche les grains parasités par les larves du charançon, dépose
un œuf sur chaque larve ; cet œuf donne naissance à son tour à une petite larve
qui vit et se développe aux dépens de celle du charançon. Cette dernière meurt
sans se transformer, mais pas avant d'avoir assuré le développement normal de la
larve de l'hyménoptère. Si les effets de cet insecte sont très heureux, ils sont
malgré tout insuffisants pour protéger les récoltes qui, dans bien des cas, sont
sérieusement endommagées si l'homme n'intervient pas.
Parmi les remèdes qui sont indiquès pour réduire le charançonnage des
grains, on peut citer les suivants. Il y a lieu d'abord de tenir toujours très pro-
pres les magasins où les grains sont mis en réserve et chaque fois que le charan-
çon y aura causé des dégâts, ils devront être désinfectés avant de recevoir de
nouvelles récoltes. On les désinfecte en blanchissant les murs à l'eau de chaux
additionnée de 5% de pétrole, en goudronnant les poutres et toutes les autres
parties en bois puis enfin en fermant hermétiquement toutes les ouvertures et
en faisant agir pendant quarante-huit heures les vapeurs de sulfure de carbone
ou d'acide sulfureux. Si ce dernier est choisi, on fait brûler pour 100 mètres
cubes d'air, 3 kilos de soufre additionnés de 200 grammes de salpêtre pour faci-
liter la combustion. On aurait aussi obtenu de bons résultats en pulvérisant à
l'intérieur des locaux vidés, une forte solution d'eau savonneuse, paraffinée,
employée aussi chaude que possible.
Des pelletages fréquents génent considérablement le développement des
charançons, mais ils sont insuffisants. En projetant violemment les grains contre
un mur, on obtient de meilleurs résultats, mais on ne détruit ni les œufs, ni
les jeunes larves.
Le seul procédé réellement efficace est celui qui consiste à traiter les grains
pendant 24 heures par les vapeurs de bisulfure de carbone, dans des locaux ou
des récipients bien fermés. La quantité de ce produit nécessaire pour traiter
avec succès une tonne de grains est de 450 grammes. Nous ne reviendrons pas
sur la technique du procédé qui a été longuement exposée par M. E. Baillaud,
Secrétaire général de l'institut Colonial de Marseille dans les numéros de mars-
avril 1911, page 269, et de mai-juin 1912, pages 385 à 387, du Bulletin
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