Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31. 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534773s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 853
- Renseignements:
- 938 -
*
* *
Le café à l'exposition de l'Institut Colonial marseillais. — Au moment où la
nouvelle réglementation douanière, concernant la détaxe des denrées coloniales à leur
entrée en France, vient d'être mise en vigueur, il nous paraît utile de reproduire quelques-unes
des appréciations les plus autorisées qui ont été émises sur les cafés des Colonies françaises
exposés en 1913 par l'Institut Colonial marseillais. Nous extrayons d'abord les parties du rap-
port de M. Magnier, Président du syndicat des négociants en café de Marseille et membre du
Jury de l'exposition de l'Institut Colonial, qui nous paraissent susceptibles d'intéresser plus
particulièrement les planteurs indochinois.
« Les membres du Jury de la section des cafés se sont réunis plusieurs fois. Si nous avons
quelque peu tardé à produire notre rapport définitif, c'est qu'il importait de donner des avis
sérieusement motivés. Nous nous sommes tout d'abord occupés de l'aspect de la fève et de
son apparence par rapport aux cafés des provenances étrangères, - des progrès faits par les
planteurs dans l'amélioration de leurs produits depuis quelques années, enfin et surtout du
goût. Il demeure évident que si nos colonies ne produisaient que des cafés séduisants à l'œil,
ils concurrenceraient mal les provenances étrangères. La consommation, en effet, recherche
plus l'arôme que la beauté de la fève et c'est le goût du consommateur qui fait loi. Nous
devons tout de suite indiquer que la plupart des cafés soumis à nos appréciations ont été consi-
dérés comme trop faibles et quelques-uns ont été jugés comme puants. A ce sujet, il nous pa-
raît important de signaler tout de suite que le café dit « Libéria » est trop rarement franc de
goût et que, de ce fait, il mécontente le consommateur. La fève est d'apparence grossière et
peu plaisante à l'œil. Nous nous empressons de recommander aux planteurs des diverses co-
lonies qui cultivent le « Libéria» de renoncer, autant que possible, à cette sorte peu suscep-
tible de s'améliorer.
Nous avons été très intéressés par les envois de l'Indochine, dont divers planteurs ont
exposé des cafés intéressants à divers titres. Des échantillons sont d'un aspect très régulier,
trop régulier même, car ils ont été traités à la machine, ce qui leur a fait perdre du type. Nous
préférons de beaucoup le mode de séchage qui permet de conserver la pellicule de la fève. Ces
cafés ont été jugés généralement faibles, mais suffisants. Etant donné le progrès réalisé ces
dernières années par les planteurs, il ne semble pas douteux qu'ils soient à la veille d'atteindre
la perfection.
Pendant le cours de notre minutieuse inspection nous avons remarqué que ces cafés de
l'Indochine, comme ceux d'ailleurs des Nouvelles-Hébrides, sont tachés de points noirs dont
l'origine nous est actuellement inconnue. L'Institut Colonial de Marseille a entrepris une étude
approfondie de ces taches, et des échantillons ont été soumis à MM. Jumelle et Raybaud, ses
distingués collaborateurs scientifiques. Lorsque nous connaîtrons la nature exacte du mal,
nous pouvons espérer, avec l'aide des principaux intéressés, c'est-à-dire des planteurs, trou-
ver le remède le plus efficace. »
Voici, d'autre part, ce que le distingué secrétaire général de l'Institut colonial, M. Emile
Baillaud, dit du Robusta.
« Nous avons tout d'abord rencontré une assez forte prévention contre le Robusta chez tous
les négociants que nous avons consultés ; ils lui reprochent d'être en général de qualité très
inférieure comme goût et d'être trop « typé » pour qu'il soit facile de le « lancer » malgré ses
défauts. On peut cependant se rendre compte que cette opinion provient de ce qu'il est arrivé
surtout jusqu'ici sur nos marchés des cafés provenant de plantations indigènes de Java qui
sont très mal préparés, les beaux lots étant presque complètement dirigés sur la Hollande.
« Les soins apportés pendant la cueillette et la préparation ont en effet une importance
capitale au point de vue de la vente de ce café, justement à cause des modifications que la
préparation peut apporter au goût et à l'aspect. Les envois faits par Java ont pris actuellement
une importance assez considérable pour que l'on sache parfaitement que les « Robusta » bien
préparés peuvent se vendre aussi facilement que des «Arabica» de qualité moyenne.
*
* *
Le café à l'exposition de l'Institut Colonial marseillais. — Au moment où la
nouvelle réglementation douanière, concernant la détaxe des denrées coloniales à leur
entrée en France, vient d'être mise en vigueur, il nous paraît utile de reproduire quelques-unes
des appréciations les plus autorisées qui ont été émises sur les cafés des Colonies françaises
exposés en 1913 par l'Institut Colonial marseillais. Nous extrayons d'abord les parties du rap-
port de M. Magnier, Président du syndicat des négociants en café de Marseille et membre du
Jury de l'exposition de l'Institut Colonial, qui nous paraissent susceptibles d'intéresser plus
particulièrement les planteurs indochinois.
« Les membres du Jury de la section des cafés se sont réunis plusieurs fois. Si nous avons
quelque peu tardé à produire notre rapport définitif, c'est qu'il importait de donner des avis
sérieusement motivés. Nous nous sommes tout d'abord occupés de l'aspect de la fève et de
son apparence par rapport aux cafés des provenances étrangères, - des progrès faits par les
planteurs dans l'amélioration de leurs produits depuis quelques années, enfin et surtout du
goût. Il demeure évident que si nos colonies ne produisaient que des cafés séduisants à l'œil,
ils concurrenceraient mal les provenances étrangères. La consommation, en effet, recherche
plus l'arôme que la beauté de la fève et c'est le goût du consommateur qui fait loi. Nous
devons tout de suite indiquer que la plupart des cafés soumis à nos appréciations ont été consi-
dérés comme trop faibles et quelques-uns ont été jugés comme puants. A ce sujet, il nous pa-
raît important de signaler tout de suite que le café dit « Libéria » est trop rarement franc de
goût et que, de ce fait, il mécontente le consommateur. La fève est d'apparence grossière et
peu plaisante à l'œil. Nous nous empressons de recommander aux planteurs des diverses co-
lonies qui cultivent le « Libéria» de renoncer, autant que possible, à cette sorte peu suscep-
tible de s'améliorer.
Nous avons été très intéressés par les envois de l'Indochine, dont divers planteurs ont
exposé des cafés intéressants à divers titres. Des échantillons sont d'un aspect très régulier,
trop régulier même, car ils ont été traités à la machine, ce qui leur a fait perdre du type. Nous
préférons de beaucoup le mode de séchage qui permet de conserver la pellicule de la fève. Ces
cafés ont été jugés généralement faibles, mais suffisants. Etant donné le progrès réalisé ces
dernières années par les planteurs, il ne semble pas douteux qu'ils soient à la veille d'atteindre
la perfection.
Pendant le cours de notre minutieuse inspection nous avons remarqué que ces cafés de
l'Indochine, comme ceux d'ailleurs des Nouvelles-Hébrides, sont tachés de points noirs dont
l'origine nous est actuellement inconnue. L'Institut Colonial de Marseille a entrepris une étude
approfondie de ces taches, et des échantillons ont été soumis à MM. Jumelle et Raybaud, ses
distingués collaborateurs scientifiques. Lorsque nous connaîtrons la nature exacte du mal,
nous pouvons espérer, avec l'aide des principaux intéressés, c'est-à-dire des planteurs, trou-
ver le remède le plus efficace. »
Voici, d'autre part, ce que le distingué secrétaire général de l'Institut colonial, M. Emile
Baillaud, dit du Robusta.
« Nous avons tout d'abord rencontré une assez forte prévention contre le Robusta chez tous
les négociants que nous avons consultés ; ils lui reprochent d'être en général de qualité très
inférieure comme goût et d'être trop « typé » pour qu'il soit facile de le « lancer » malgré ses
défauts. On peut cependant se rendre compte que cette opinion provient de ce qu'il est arrivé
surtout jusqu'ici sur nos marchés des cafés provenant de plantations indigènes de Java qui
sont très mal préparés, les beaux lots étant presque complètement dirigés sur la Hollande.
« Les soins apportés pendant la cueillette et la préparation ont en effet une importance
capitale au point de vue de la vente de ce café, justement à cause des modifications que la
préparation peut apporter au goût et à l'aspect. Les envois faits par Java ont pris actuellement
une importance assez considérable pour que l'on sache parfaitement que les « Robusta » bien
préparés peuvent se vendre aussi facilement que des «Arabica» de qualité moyenne.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 158/168
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6534773s/f158.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6534773s/f158.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6534773s/f158.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6534773s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6534773s
Facebook
Twitter