Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A16,N101)-1913/04/30. 1913/03/01 (A16,N101)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534770j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 230
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
— 237 -
La plantation est donc âgée de deux ans et demi, les arbustes sont taillés chaque année en
janvier.
Le champignon a fait son apparition en octobre, c'est-à-dire à la fin des grandes pluies.
Comme l'indique M. Duport, il constitue à la face inférieure des feuilles une trame qui se
montre quelquefois sous forme de taches circulaires plus ou moins grandes, mais le plus
souvent garnit toute la face inférieure du limbe. Presque tous les organes foliacés d'un même
arbuste sont attaqués.
A Tuyên-Quang, la moitié de la mûraie, c'est-à-dire un hectare environ, a été atteinte. Les
feuilles malades sont refusées par les vers ; de plus, le végétal lui-même semble souffrir et est
arrêté dans sa croissance.
Des échantillons des parties atteintes ont été envoyés au moment opportun à la Station de
Pathologie végétale. Le Directeur, M. Foëx, qui a bien voulu faire l'analyse de ce crypto-
game vient de nous fournir les renseignements suivants, très intéressants d'ailleurs, que nous
reproduisons in extenso.
« Les échantillons de mûrier que vous avez adressés à la Station de Pathologie végétale,
« sont attaqués par un Oïdium ou blanc, le Phyllactinia corylea.
« Ce champignon a été déjà observé à plusieurs reprises sur le mûrier, notamment par M.
« Delacroix, qui l'a décrit sur des matériaux qui provenaient de Madagascar. Il lui avait donné
« le nom d'Ovulariopsis moricola ; mais depuis lors M. Salmon a montré qu'il ne s'agissait
«que d'une forme conidienne de Phyllactinia corylea.
« Le parasite en question vit à la face inférieure des feuilles d'une foule d'arbres. Il envoie
« des rameaux mycéliens à travers les stomates. Ces filaments internes constituent des suçoirs
« à l'intérieur des cellules du mésophylle.
« Contre le Phyllactinia corylea, on ne peut pas conseiller d'autres traitements que des
« soufrages. Malheureusement étant donné la situation du champignon, placé à la face infé-
« rieure du limbe, la lutte est difficile ».
B. PIDANCE,
Inspecteur des Services Agricoles
et Commerciaux de l'Indochine.
*
* M
Le mouvement de sortie des riz d'Indochine au cours de l'année 1912. —
Les exportations des riz d'Indochine se sont élevées pour 1912 à 817.174 tonnes après
qu'elles s'étaient chiffrées, en 1911, par 858.453 tonnes et, en 1910, par 1.269.516 tonnes.
Sur ce total de 817.174 tonnes exportées l'an passé 10.393 tonnes représentent le PADDY
64.138 tonnes le RIZ CARGO 635.546 tonnes le RIZ BLANC et 107.097 tonnes les FARIEs.
POUSSIÈRES, BRISURES.
La part totale de chacun des pays de l'Indochine a été de 551.415 tonnes pour la Cochin-
chine et le Cambodge : 254-538 tonnes pour le Tonkin et 11.420 tonnes pour l'Annam. Ces
chiffres s'entendant pour l'exportation du riz sous toutes ses formes.
Les 10.393 tonnes de paddy provenaient pour 9.049 tonnes de la Cochinchine et du
Cambodge, pour 1.228 tonnes du Tonkin et pour 116 tonnes de l'Annam.
Le riz cargo avec ses 64.158 tonnes avait comme origine : 19.185 tonnes de la Cochin-
chine et du Cambodge — 34.452 tonnes du Tonkin et 10.521 tonnes de l'Annam.
Pour le riz blanc, la Cochinchine et le Cambodge en ont expédié 418.851 tonnes, le
Tonkin 215.952 tonnes et l'Annam 782 tonnes.
Quant aux farines poussières et brisures, la Cochinchine et le Cambodge en ont fourni à
l'exportation 104.330 Tonnes, le Tonkin 2.747 tonnes.
Si nous passons maintenant aux destinations de nos riz indochinois, nous trouvons dans
le tableau qui suit, la part de chacun de leurs acheteurs en 1912 :
La plantation est donc âgée de deux ans et demi, les arbustes sont taillés chaque année en
janvier.
Le champignon a fait son apparition en octobre, c'est-à-dire à la fin des grandes pluies.
Comme l'indique M. Duport, il constitue à la face inférieure des feuilles une trame qui se
montre quelquefois sous forme de taches circulaires plus ou moins grandes, mais le plus
souvent garnit toute la face inférieure du limbe. Presque tous les organes foliacés d'un même
arbuste sont attaqués.
A Tuyên-Quang, la moitié de la mûraie, c'est-à-dire un hectare environ, a été atteinte. Les
feuilles malades sont refusées par les vers ; de plus, le végétal lui-même semble souffrir et est
arrêté dans sa croissance.
Des échantillons des parties atteintes ont été envoyés au moment opportun à la Station de
Pathologie végétale. Le Directeur, M. Foëx, qui a bien voulu faire l'analyse de ce crypto-
game vient de nous fournir les renseignements suivants, très intéressants d'ailleurs, que nous
reproduisons in extenso.
« Les échantillons de mûrier que vous avez adressés à la Station de Pathologie végétale,
« sont attaqués par un Oïdium ou blanc, le Phyllactinia corylea.
« Ce champignon a été déjà observé à plusieurs reprises sur le mûrier, notamment par M.
« Delacroix, qui l'a décrit sur des matériaux qui provenaient de Madagascar. Il lui avait donné
« le nom d'Ovulariopsis moricola ; mais depuis lors M. Salmon a montré qu'il ne s'agissait
«que d'une forme conidienne de Phyllactinia corylea.
« Le parasite en question vit à la face inférieure des feuilles d'une foule d'arbres. Il envoie
« des rameaux mycéliens à travers les stomates. Ces filaments internes constituent des suçoirs
« à l'intérieur des cellules du mésophylle.
« Contre le Phyllactinia corylea, on ne peut pas conseiller d'autres traitements que des
« soufrages. Malheureusement étant donné la situation du champignon, placé à la face infé-
« rieure du limbe, la lutte est difficile ».
B. PIDANCE,
Inspecteur des Services Agricoles
et Commerciaux de l'Indochine.
*
* M
Le mouvement de sortie des riz d'Indochine au cours de l'année 1912. —
Les exportations des riz d'Indochine se sont élevées pour 1912 à 817.174 tonnes après
qu'elles s'étaient chiffrées, en 1911, par 858.453 tonnes et, en 1910, par 1.269.516 tonnes.
Sur ce total de 817.174 tonnes exportées l'an passé 10.393 tonnes représentent le PADDY
64.138 tonnes le RIZ CARGO 635.546 tonnes le RIZ BLANC et 107.097 tonnes les FARIEs.
POUSSIÈRES, BRISURES.
La part totale de chacun des pays de l'Indochine a été de 551.415 tonnes pour la Cochin-
chine et le Cambodge : 254-538 tonnes pour le Tonkin et 11.420 tonnes pour l'Annam. Ces
chiffres s'entendant pour l'exportation du riz sous toutes ses formes.
Les 10.393 tonnes de paddy provenaient pour 9.049 tonnes de la Cochinchine et du
Cambodge, pour 1.228 tonnes du Tonkin et pour 116 tonnes de l'Annam.
Le riz cargo avec ses 64.158 tonnes avait comme origine : 19.185 tonnes de la Cochin-
chine et du Cambodge — 34.452 tonnes du Tonkin et 10.521 tonnes de l'Annam.
Pour le riz blanc, la Cochinchine et le Cambodge en ont expédié 418.851 tonnes, le
Tonkin 215.952 tonnes et l'Annam 782 tonnes.
Quant aux farines poussières et brisures, la Cochinchine et le Cambodge en ont fourni à
l'exportation 104.330 Tonnes, le Tonkin 2.747 tonnes.
Si nous passons maintenant aux destinations de nos riz indochinois, nous trouvons dans
le tableau qui suit, la part de chacun de leurs acheteurs en 1912 :
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