Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A16,N101)-1913/04/30. 1913/03/01 (A16,N101)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534770j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 230
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
— 255 -
Japon. Nous avons attiré depuis bien des années, dans le Bulletin Economique, l'attention
sur la nécessité absolue de complèter les statistiques indochinoises de départ par les
statistiques japonaises d'arrivée si l'on veut se faire une idée juste de nos relations avec
ce pays.
D'autre part, les exportations de riz japonais n'ont atteint que 29.775 tonnes en 1912, contre
30 884 tonnes en 1911, et 61.021 tonnes en 1910. Les principaux destinataires, en 1912, ont
été les îles Hawaï (Japonais sur les plantations de sucre) et les Etats-Unis (Japonais de
Californie). L'Europe n'a presque pas reçu de riz japonais, (il va généralement en Angleterre),
à cause des récoltes déficitaires au Japon.
Se rattachant à la question de l'importation du riz au Japon, et comme suite à la note très
complète sur la crise du riz au Japon en 1912 que nous avons publiée dans le Bulletin
Economique de novembre-décembre dernier, nous croyons devoir, signaler, d'après le
Japan Chronicle (Weekly Edition) du 3 Avril 1913, la discussion qui a eu lieu à la Diète
le 25 mars dernier sur l'abolition du droit de 1 yen par picul de riz présentée par l'opposi-
tion. Une commission avait conclu favorablement ; le Gouvernement semble n'avoir pas pris
parti, du moins son délégué s'est contenté de déclarations très vagues. Le droit calculé sur
l'importation totale de 1912 lui aurait rapporté 5.362.640 yens. Le tarif a été défendu par un
membre du Seiyakai (le parti qui dispose encore de la majorité de la Chambre et représente
une majorité de propriétaires) et le projet d'abolition du droit a été repoussé après des scènes
de désordre.
L'estimation officielle finale de la récolte de riz de 1912 a été de 50.227. 133 koku (180
litres ; 60 kgs. aux 100 litres (paddy) soit 5.424.530 TONNES) pour 3.003.082 cho (J cho =
99 ares) contre une production de 49. 126.000 koku (5.309.000 TONNES) pour 2.929.000
cho cultivés en année normale. La production maxima depuis 9 ans a été de 52.457.000 koku
(5.663.196 TONNES) en 1909 et la plus faible de 38.172.000 koku (4.122.576 TONNES) en
1905.
D'autre part, on a vu plus haut que le droit d'importation (1 yen) sur le riz de Corée a été
aboli ; mais le résultat a été curieux. I.es prix ont immédiatement haussé de 1 y. 70 sur le
marché Coréen (qui cherche évidemment à profiter de l'abolition du droit) et les stocks de
riz étranger en entrepôt (droits non payés) dans les ports japonais peuvent être dirigés avec
profit sur la Corée. Les prix (par koku de 180 litres) à Kobé, le 2 Avril, étaient, en clôture,
de 20 y. 28, pour le courant, et de 18 y. 76 pour le Juin. A Tokyo, les prix oscillaient entre
20 y. 77 et 20 y. 40. Le riz de Rangoon valait, à la même date, de 6 y. à 6 y. 40, suivant
qualité, à Kobé.
* *
La culture du riz en Corée. — Nous insérons, ci-dessous, une communication, toute
récente, de M. ANDRÉ, Vice-consul, gérant le consulat de France à Séoul., qui nous paraît bien
faite pour intéresser nos exportateurs cochinchinois. Mais il sera bon de rapprocher les
espoirs exprimés par le représentant de la maison Mitsui à Séoul des détails que nous avons
donnés sur la « Crise du riz au Japon en 1912 ». Dans le Bulletin Economique de l'Indo-
chine de nov.-déc. 1912, pp. 907 — 10.
Il y a loin des 10.000 koku = 1.080 TONNES [(nous comptons ce koku le paddy à 108
kilos (60 kgs à l'hectolitre)], annoncées comme exportables en 1913, sur Kobé, aux 216.000
TONNES (2 millions de koku) escomptés comme production future de la Corée. (Chosen, des
statistiques japonaises). Il résulte d'ailleurs des statistiques officielles japonaises pour 1 911, que
les importations de riz coréen au Japon ont atteint cette année là 1.129 TONNES.
Les importations de Formose ayant oscillé, de 1909 à 1911, entre 150.000 et 93.000 tonnes,
- et le déficit annuel moyen actuel (sans tenir compte de l'accroissement de la popu-
lation) étant estimé à 400.000 tonnes, on voit qu'il y a encore de beaux jours pour nos riz
indochinois.
Japon. Nous avons attiré depuis bien des années, dans le Bulletin Economique, l'attention
sur la nécessité absolue de complèter les statistiques indochinoises de départ par les
statistiques japonaises d'arrivée si l'on veut se faire une idée juste de nos relations avec
ce pays.
D'autre part, les exportations de riz japonais n'ont atteint que 29.775 tonnes en 1912, contre
30 884 tonnes en 1911, et 61.021 tonnes en 1910. Les principaux destinataires, en 1912, ont
été les îles Hawaï (Japonais sur les plantations de sucre) et les Etats-Unis (Japonais de
Californie). L'Europe n'a presque pas reçu de riz japonais, (il va généralement en Angleterre),
à cause des récoltes déficitaires au Japon.
Se rattachant à la question de l'importation du riz au Japon, et comme suite à la note très
complète sur la crise du riz au Japon en 1912 que nous avons publiée dans le Bulletin
Economique de novembre-décembre dernier, nous croyons devoir, signaler, d'après le
Japan Chronicle (Weekly Edition) du 3 Avril 1913, la discussion qui a eu lieu à la Diète
le 25 mars dernier sur l'abolition du droit de 1 yen par picul de riz présentée par l'opposi-
tion. Une commission avait conclu favorablement ; le Gouvernement semble n'avoir pas pris
parti, du moins son délégué s'est contenté de déclarations très vagues. Le droit calculé sur
l'importation totale de 1912 lui aurait rapporté 5.362.640 yens. Le tarif a été défendu par un
membre du Seiyakai (le parti qui dispose encore de la majorité de la Chambre et représente
une majorité de propriétaires) et le projet d'abolition du droit a été repoussé après des scènes
de désordre.
L'estimation officielle finale de la récolte de riz de 1912 a été de 50.227. 133 koku (180
litres ; 60 kgs. aux 100 litres (paddy) soit 5.424.530 TONNES) pour 3.003.082 cho (J cho =
99 ares) contre une production de 49. 126.000 koku (5.309.000 TONNES) pour 2.929.000
cho cultivés en année normale. La production maxima depuis 9 ans a été de 52.457.000 koku
(5.663.196 TONNES) en 1909 et la plus faible de 38.172.000 koku (4.122.576 TONNES) en
1905.
D'autre part, on a vu plus haut que le droit d'importation (1 yen) sur le riz de Corée a été
aboli ; mais le résultat a été curieux. I.es prix ont immédiatement haussé de 1 y. 70 sur le
marché Coréen (qui cherche évidemment à profiter de l'abolition du droit) et les stocks de
riz étranger en entrepôt (droits non payés) dans les ports japonais peuvent être dirigés avec
profit sur la Corée. Les prix (par koku de 180 litres) à Kobé, le 2 Avril, étaient, en clôture,
de 20 y. 28, pour le courant, et de 18 y. 76 pour le Juin. A Tokyo, les prix oscillaient entre
20 y. 77 et 20 y. 40. Le riz de Rangoon valait, à la même date, de 6 y. à 6 y. 40, suivant
qualité, à Kobé.
* *
La culture du riz en Corée. — Nous insérons, ci-dessous, une communication, toute
récente, de M. ANDRÉ, Vice-consul, gérant le consulat de France à Séoul., qui nous paraît bien
faite pour intéresser nos exportateurs cochinchinois. Mais il sera bon de rapprocher les
espoirs exprimés par le représentant de la maison Mitsui à Séoul des détails que nous avons
donnés sur la « Crise du riz au Japon en 1912 ». Dans le Bulletin Economique de l'Indo-
chine de nov.-déc. 1912, pp. 907 — 10.
Il y a loin des 10.000 koku = 1.080 TONNES [(nous comptons ce koku le paddy à 108
kilos (60 kgs à l'hectolitre)], annoncées comme exportables en 1913, sur Kobé, aux 216.000
TONNES (2 millions de koku) escomptés comme production future de la Corée. (Chosen, des
statistiques japonaises). Il résulte d'ailleurs des statistiques officielles japonaises pour 1 911, que
les importations de riz coréen au Japon ont atteint cette année là 1.129 TONNES.
Les importations de Formose ayant oscillé, de 1909 à 1911, entre 150.000 et 93.000 tonnes,
- et le déficit annuel moyen actuel (sans tenir compte de l'accroissement de la popu-
lation) étant estimé à 400.000 tonnes, on voit qu'il y a encore de beaux jours pour nos riz
indochinois.
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