Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A16,N101)-1913/04/30. 1913/03/01 (A16,N101)-1913/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534770j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 230
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- 2A6 -
Dans la province de Phan-Rang, la situation des concessions agricoles semble assez précaire
par suite des mauvaises récoltes de l'an dernier. Les colons ont beaucoup de difficulté à
conserver sur leurs terres la main-d'œuvre qui leur est nécessaire. Le niveau de l'eau a baissé
de o m 80 dans le canal Pérignon et les rizières hautes, à l'irrigation desquelles il servait, se
trouvent actuellement privées d'eau.
Les pins du Lang-Bian ont fait l'objet de plusieurs demandes d'exploitation en périmètre
réservé, qui n'ont pas encore reçu de solution, en raison des difficultés qu'elles soulèvent et
dont l'examen n'est pas terminé.
L'expérience montre chaque année que les européens qui veulent faire de la colonisation
ont besoin de très forts capitaux, et que ceux qui ont encouragé des particuliers disposant
d'une somme de 25 ou 30.000 francs dans cette voie ont non seulement commis une grave
erreur, mais, en outre, une faute. Il est indispensable de revenir de cette fausse conception, car
le colon doit pouvoir supporter plusieurs mauvaises années consécutives, et, pour cela, il faut
qu'il possède une sérieuse réserve en numéraire.
Cambodge
La colonisation européenne a suivi, pendant l'année 1912, les modifications suivantes :
Un arrêté, en date du 16 janvier 1912, détermine sur des bases nouvelles les conditions
dans lesquelles les colons qui créent, élèvent ou entretiennent des reproducteurs de choix
de l'espèce chevaline ont droit à des primes proportionnelles au nombre d'animaux qu'ils
possèdent et à la durée de l'élevage qu'ils pratiquent.
L'arrêté du 26 septembre 1905, qui institue des primes à l'agriculture et à l'élevage, a été
complété par celui du 16 janvier 1912, afin de favoriser l'introduction d'animaux étrangers et
d'éliminer de la participation aux primes les colons dont le troupeau ne présente pas les condi-
tions requises pour être considéré comme troupeau d'élevage. Les plantations de MM. Durieux
et L. Weinschenk et Cie, toutes deux plantées en kapoks, ont subi, du fait d'incendies de
brousse, dus à la longue saison sèche 1911-1912, des dommages très graves.
Pour ce qui est des autres concessions, elles se développent normalement et il y a lieu de
citer, comme essais intéressants, les plantations de kapok et d'hévéas dans l'île de Kas-lognhieu,
et l'introduction de la culture de l'hévéa au cap Kep, chez M. Oupuy et à Véal-Rinh chez M.
Bouillod.
*
* *
Les voies navigables et l'hydraulique agricole en Annam et en Cochin-
chine. — Nous extrayons du rapport spécial sur la Situation générale des travaux
publics en Indochine, présenté au Conseil de Gouvernement de Hué, en février 1913, les
intéressants renseignements suivants sur les voies navigables et l'hydraulique en Annam et en
Cochinchine (1).
I. — ANNAM
La longueur du réseau des voies d'eau navigables peut être évaluée à 600 kilomètres
pour les canaux et à 2.400 k. pour les cours d'eau naturels. Les sampans circulent sur toute la
longueur de ce réseau en toutes saisons. La navigation des chaloupes se fait sur une longueur
de 1.000 km. pendant les 5 mois de l'année compris entre septembre et février et correspon-
dant à la périodes des hautes eaux ; pendant le restant de l'année, la navigation à vapeur est
limitée à une longueur approximative de 300 kilomètres,
Les différences de niveau moyennes observées dans la rivière de Hué, à la traversée de la
ville sont de 4 m 5o environ, il a été constaté en 1910 au droit de la prise d'eau de Tu-Duc
une différence de 7 m 87.
(1) Pour le Tonkin et le Nord-Annam voir le rapport de M. LANGON (avec cartes) dans le
Bulletin Economique de l'Indochine de janvier-février 19 1 3.
Dans la province de Phan-Rang, la situation des concessions agricoles semble assez précaire
par suite des mauvaises récoltes de l'an dernier. Les colons ont beaucoup de difficulté à
conserver sur leurs terres la main-d'œuvre qui leur est nécessaire. Le niveau de l'eau a baissé
de o m 80 dans le canal Pérignon et les rizières hautes, à l'irrigation desquelles il servait, se
trouvent actuellement privées d'eau.
Les pins du Lang-Bian ont fait l'objet de plusieurs demandes d'exploitation en périmètre
réservé, qui n'ont pas encore reçu de solution, en raison des difficultés qu'elles soulèvent et
dont l'examen n'est pas terminé.
L'expérience montre chaque année que les européens qui veulent faire de la colonisation
ont besoin de très forts capitaux, et que ceux qui ont encouragé des particuliers disposant
d'une somme de 25 ou 30.000 francs dans cette voie ont non seulement commis une grave
erreur, mais, en outre, une faute. Il est indispensable de revenir de cette fausse conception, car
le colon doit pouvoir supporter plusieurs mauvaises années consécutives, et, pour cela, il faut
qu'il possède une sérieuse réserve en numéraire.
Cambodge
La colonisation européenne a suivi, pendant l'année 1912, les modifications suivantes :
Un arrêté, en date du 16 janvier 1912, détermine sur des bases nouvelles les conditions
dans lesquelles les colons qui créent, élèvent ou entretiennent des reproducteurs de choix
de l'espèce chevaline ont droit à des primes proportionnelles au nombre d'animaux qu'ils
possèdent et à la durée de l'élevage qu'ils pratiquent.
L'arrêté du 26 septembre 1905, qui institue des primes à l'agriculture et à l'élevage, a été
complété par celui du 16 janvier 1912, afin de favoriser l'introduction d'animaux étrangers et
d'éliminer de la participation aux primes les colons dont le troupeau ne présente pas les condi-
tions requises pour être considéré comme troupeau d'élevage. Les plantations de MM. Durieux
et L. Weinschenk et Cie, toutes deux plantées en kapoks, ont subi, du fait d'incendies de
brousse, dus à la longue saison sèche 1911-1912, des dommages très graves.
Pour ce qui est des autres concessions, elles se développent normalement et il y a lieu de
citer, comme essais intéressants, les plantations de kapok et d'hévéas dans l'île de Kas-lognhieu,
et l'introduction de la culture de l'hévéa au cap Kep, chez M. Oupuy et à Véal-Rinh chez M.
Bouillod.
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Les voies navigables et l'hydraulique agricole en Annam et en Cochin-
chine. — Nous extrayons du rapport spécial sur la Situation générale des travaux
publics en Indochine, présenté au Conseil de Gouvernement de Hué, en février 1913, les
intéressants renseignements suivants sur les voies navigables et l'hydraulique en Annam et en
Cochinchine (1).
I. — ANNAM
La longueur du réseau des voies d'eau navigables peut être évaluée à 600 kilomètres
pour les canaux et à 2.400 k. pour les cours d'eau naturels. Les sampans circulent sur toute la
longueur de ce réseau en toutes saisons. La navigation des chaloupes se fait sur une longueur
de 1.000 km. pendant les 5 mois de l'année compris entre septembre et février et correspon-
dant à la périodes des hautes eaux ; pendant le restant de l'année, la navigation à vapeur est
limitée à une longueur approximative de 300 kilomètres,
Les différences de niveau moyennes observées dans la rivière de Hué, à la traversée de la
ville sont de 4 m 5o environ, il a été constaté en 1910 au droit de la prise d'eau de Tu-Duc
une différence de 7 m 87.
(1) Pour le Tonkin et le Nord-Annam voir le rapport de M. LANGON (avec cartes) dans le
Bulletin Economique de l'Indochine de janvier-février 19 1 3.
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