De FRANCE 3.i85° Del'ETRANGER. 1.05g4 dont : De FRANCE Tissus 1.176e Ouvrages en matières diverses 4i38 Ouvrages en métaux 1840 Boissons. , 1165 Peaux et pelleteries ouvrées. 1763 De l'ETRANGER Tissus 6397 Ouvrages en métaux. , g85 Ouvrages en matières diverses. 114 Fils 595
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Les régions à tabac du moyen Phu-Yên. — M. Vieillard, Inspecteur des Services agricoles et commerciaux de l'Indochine nous communique l'intéressante note suivante sur les régions du Phu-Yên, dont certains tabacs, expertisés par la Commission d'études des ta- bacs coloniaux, ont été reconnus de bonne qualité et susceptibles d'être achetés par la Régie française. Comme on le verra plus loin, la Régie paraît décidée à s'approvisionner d'une quan- tité relativement importante de ces tabacs. Les lecteurs que cette question intéresserait sont priés de se reporter au Bulletin Economique de novembre-décembre 1912, page 853, où l'expertise de l'échantillon de tabac du Phu-yên qui a paru le plus apprécié, a été reproduite.
En même temps que la présente note, nous publions plus haut, dans le présent numéro, de nouvelles appréciations de la Commission sur des tabacs du Tonkin et de l'Annam.
En dehors du district moï de Cheo Reo dont les produits ont été très appréciés par la Com- mission interministérielle des tabacs coloniaux, la province de Phu-Yên renferme plusieurs autres régions produisant des tabacs de bonne qualité, très goûtés des Européens qui les con- somment volontiers sans leur avoir fait subir de préparation spéciale. Les prix de ces tabacs, en manoques, varient, d'après les employés des Douanes et Régies, de 6 à 25 piastres le picul selon la qualité, les droits de circulation étant à percevoir en plus. De la plupart des centres où je suis passé, à Thac-Thanh, Cung-Son, Tra-Khê et La-Hai, les tabacs de première qualité m'ont été offerts à des prix n'excédant pas 12 piastres.
La Régie française paraît avoir admis aussi les tabacs du moyen Phu-Yên.
Elle a, en janvier dernier, passé commande de 30 tonnes de ce tabac à un colon de Ninh- Hoa (Khanh-Hoa) en lui promettant, si la qualité se maintenait satisfaisante, de continuer ses commandes les années suivantes, en les augmentant jusqu'à 300 tonnes. Je crois que, malheu- reusement, ce colon n'a pu trouver, jusqu'en juillet, que 12 à 13 tonnes de tabac. Cela tient probablement à ce qu'il est arrivé trop tard sur le marché, et que sa demande était dispro- portionnée avec l'importance des stocks disponibles.
La production du tabac, au dire des Européens, a considérablement diminué depuis la mise en vigueur du régime fiscal actuel ; des régions qui, il y a dix ans, étaient couvertes de ta- bac, n'en font plus actuellement que très peu : c'est le cas des centres de Cung-Son et de Tra- Khê. Seules, les régions qui se trouvent dans des conditions exceptionnellement favorables pour la production de cette plante ont continué à la cultiver en grand. Je vais les passer rapi- dement en revue, par ordre d'importance.
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