Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1913 01 janvier 1913
Description : 1913/01/01 (A16,N100)-1913/02/28. 1913/01/01 (A16,N100)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534769w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 11
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
— 133 —
à coup sùr. On a établi aussi que le théier vient très bien au Congo ; mais il a peu de parfum
et on va chercher à l'améliorer.
On ne connaît pas en France l'effort colossal qui a été accompli au Congo belge, surtout
depuis que la colonie a été reprise par la Belgique. Nos voisins ont compris que ce qui importe
pour son avenir, c'est de mettre rapidement son agriculture au plus haut point d' avancement
possible. Sur un budget annuel de 45 millions, l'agriculture en reçoit près de 4 par an depuis
trois ans. Si l'on veut se rendre compte combien la France est encore loin d'une conception
pareille, que l'on songe que si l'on mettait ensemble ce que le budget colonial métropolitain et
ce que les budgets locaux de toutes nos colonies réunies consacrent à l'agriculture, on n arri-
verait pas à un total équivalent à ce que la Belgique dépense dans son unique possession.
Le service agricole du Congo belge n'emploie pas moins de 160 fonctionnaires européens
et de 10.000 manœuvres indigènes; il y a en outre 3o fonctionnaires européens qui sont atta-
chés à Bruxelles à la direction générale. Le personnel du seul jardin d'Eala comprend 8
Européens, dont un entomologiste pour l'étude des maladies parasitaires des plantes et un
chimiste; il occupe 550 travailleurs indigènes; le budget du jardin est d'environ i5o.ooo
francs. Pour continuer la comparaison, je dirai que je ne connais pas un jardin d'essais dans
nos colonies françaises qui ait 30 travailleurs en permanence et plus de 2 agents européens.
Presque partout il n'y en a qu'un. S'il est malade, tout est arrêté ; ce qui a trop souvent pour
conséquence que quand le successeur arrive tout est à refaire.
Nos voisins, en même temps qu'ils s'outillaient si bien pour effectuer des expériences per-
sonnelles, ont compris qu'il était complètement inutile de reprendre des expériences déjà faites
en d'autres pays, et que pour éviter de perdre leur temps il était indispensable qu'ils se
tinssent au courant de ce qui se pratiquait sous les climats semblables à celui du Congo. Aussi,
a cote de leur service agricole, ont-ils un service de missions non moins remarquable. En ce
moment même, cinq ou six spécialistes belges parcourent l'Inde, la Malaisie, les Etats-Unis et
rendront ensuite au Congo faire l'application de ce qu'ils auront constaté. Le Directeur Général
de Agriculture a fait lui-même un grand voyage en Malaisie l'année dernière, et il est en-ce
moment au Katanga pour y créer des fermes où on installera des paysans flamands.
Cette main-d œuvre qu'emploie le Service de l'agriculture est libre et payée en argent. Aussi
bien du côté belge que du côté français j'ai constaté avec joie que les vieilles méthodes con-
es a ses ont vécu. Désormais l'indigène de ces régions évolue dans le même sens que l'habitant
6 Afrique occidentale. Les bienfaits de la concurrence commerciale commencent à se
faire snetir. On PaYe déjà presque partout le caoutchouc 3 francs le kilo à l'indigène, et
encouragé par ces prix, travaille.
en ;: lxo.tons d'Opium de l'Inde et le commerce de l'opium à Hongkong
en 1912 En 1912, 19.840 caisses d'opium de 64 kgs 484 (opium net) ont été adjugées
aux des e Calcutta, contre 28.550 caisses vendues en 1911, soit une diminu-
tion dans les ventes de 710 caisses pour 1912.
Lespri • °^ens> en opium certifié ou non certifié ainsi que le montre le tableau ci-dessous,
ont aussi \Une baisse assez sensible par rapport à 1911 et les ports de Hongkong et de
Singapor° 8'- ÏÏ approvisionnent la Chine d'une part et les Etats-Malais d'autre part, ont été
comme précédemment les principaux acheteurs aux ventes de Calcutta ; l'Indochine n'achetant
A ce total de n 19 '.2 (::>00, algon ; 8:> Haiphong).. ,
centaine de 19.840 Caisses d'Opium de Benarès et de Patna vendues et exportees a une
Par le port de Bombay et qui se sont élevées pour les dix premiers mois de 19 12 à 1 1 - 145
caisses, ay e qUI se sont élevées pour les dix premiers mOIs e 1912 a 11.1
- p.n 10' 1 noni!!-mt b nprione correspondante.
- _u 'J" rl-..-,~ »- il-- ---- --
q Economique de l'Indochine. Année 1912 n" 96 p. 460 ; Année 1911
no (1 ) 1Page 755 -1 Année 1910 no 84 p. 376 ; Année 1909 n° 78 page 250.
à coup sùr. On a établi aussi que le théier vient très bien au Congo ; mais il a peu de parfum
et on va chercher à l'améliorer.
On ne connaît pas en France l'effort colossal qui a été accompli au Congo belge, surtout
depuis que la colonie a été reprise par la Belgique. Nos voisins ont compris que ce qui importe
pour son avenir, c'est de mettre rapidement son agriculture au plus haut point d' avancement
possible. Sur un budget annuel de 45 millions, l'agriculture en reçoit près de 4 par an depuis
trois ans. Si l'on veut se rendre compte combien la France est encore loin d'une conception
pareille, que l'on songe que si l'on mettait ensemble ce que le budget colonial métropolitain et
ce que les budgets locaux de toutes nos colonies réunies consacrent à l'agriculture, on n arri-
verait pas à un total équivalent à ce que la Belgique dépense dans son unique possession.
Le service agricole du Congo belge n'emploie pas moins de 160 fonctionnaires européens
et de 10.000 manœuvres indigènes; il y a en outre 3o fonctionnaires européens qui sont atta-
chés à Bruxelles à la direction générale. Le personnel du seul jardin d'Eala comprend 8
Européens, dont un entomologiste pour l'étude des maladies parasitaires des plantes et un
chimiste; il occupe 550 travailleurs indigènes; le budget du jardin est d'environ i5o.ooo
francs. Pour continuer la comparaison, je dirai que je ne connais pas un jardin d'essais dans
nos colonies françaises qui ait 30 travailleurs en permanence et plus de 2 agents européens.
Presque partout il n'y en a qu'un. S'il est malade, tout est arrêté ; ce qui a trop souvent pour
conséquence que quand le successeur arrive tout est à refaire.
Nos voisins, en même temps qu'ils s'outillaient si bien pour effectuer des expériences per-
sonnelles, ont compris qu'il était complètement inutile de reprendre des expériences déjà faites
en d'autres pays, et que pour éviter de perdre leur temps il était indispensable qu'ils se
tinssent au courant de ce qui se pratiquait sous les climats semblables à celui du Congo. Aussi,
a cote de leur service agricole, ont-ils un service de missions non moins remarquable. En ce
moment même, cinq ou six spécialistes belges parcourent l'Inde, la Malaisie, les Etats-Unis et
rendront ensuite au Congo faire l'application de ce qu'ils auront constaté. Le Directeur Général
de Agriculture a fait lui-même un grand voyage en Malaisie l'année dernière, et il est en-ce
moment au Katanga pour y créer des fermes où on installera des paysans flamands.
Cette main-d œuvre qu'emploie le Service de l'agriculture est libre et payée en argent. Aussi
bien du côté belge que du côté français j'ai constaté avec joie que les vieilles méthodes con-
es a ses ont vécu. Désormais l'indigène de ces régions évolue dans le même sens que l'habitant
6 Afrique occidentale. Les bienfaits de la concurrence commerciale commencent à se
faire snetir. On PaYe déjà presque partout le caoutchouc 3 francs le kilo à l'indigène, et
encouragé par ces prix, travaille.
en ;: lxo.tons d'Opium de l'Inde et le commerce de l'opium à Hongkong
en 1912 En 1912, 19.840 caisses d'opium de 64 kgs 484 (opium net) ont été adjugées
aux des e Calcutta, contre 28.550 caisses vendues en 1911, soit une diminu-
tion dans les ventes de 710 caisses pour 1912.
Lespri • °^ens> en opium certifié ou non certifié ainsi que le montre le tableau ci-dessous,
ont aussi \Une baisse assez sensible par rapport à 1911 et les ports de Hongkong et de
Singapor° 8'- ÏÏ approvisionnent la Chine d'une part et les Etats-Malais d'autre part, ont été
comme précédemment les principaux acheteurs aux ventes de Calcutta ; l'Indochine n'achetant
A ce total de n 19 '.2 (::>00, algon ; 8:> Haiphong).. ,
centaine de 19.840 Caisses d'Opium de Benarès et de Patna vendues et exportees a une
Par le port de Bombay et qui se sont élevées pour les dix premiers mois de 19 12 à 1 1 - 145
caisses, ay e qUI se sont élevées pour les dix premiers mOIs e 1912 a 11.1
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