On se propose de tenter prochainement un essai de reboisement d'une colline voisine de Fort-Bayard pour en pouvoir mieux surveiller la marche et établir un contrôle plus efficace.
La valeur de cet essai dépendra de la surveillance et de la protection qui lui seront données.
CONCLUSIONS. - En résumé, le mouvement économique du premier trimestre de l'année 1913 est satisfaisant.
G. LAURE, Adjoint commercial.
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Les huiles et les graisses dans la fabrication du cuir. — Au moment où une société française ayant en vue la fabrication des cuirs vient de se monter au Tonkin, il nous semble d'autant plus intéressant de reproduire ci-après la partie d'une note sur l'emploi des huiles, des graisses et des solvants dans la préparation des cuirs, parue dans Le Caoutchouc et la Gutta-percha, du 15 février 1915, que certaines des huiles de poissons ou des huiles végétales qui sont utilisées peuvent être produites sur place en quantités appréciables.
En dépit de la vogue du cuir chromé obtenu par tannage au moyen de l'oxyde de chrome, il se fait encore un très grand commerce de cuir traité aux huiles. Notre confrère The Oil and Colour Trades Journal passe en revue les différentes matières grasses employées pour le tannage du cuir.
D'après Eitner, les huiles de poissons semblent celles qui conviendraient le mieux à cet usage. Elles rendraient le cuir souple et imperméable. L'huile de morue est très employée par les tanneurs pour les cuirs servant à faire les semelles, les harnais et les courroies. Pour la préparation des peaux de chamois, on est obligé d'employer les huiles de poissons, particu- lièrement l'huile de morue, les huiles végétales convenant mal. Eitner considère que les propriétés des huiles de poissons sont dues particulièrement à leur action tannante qui est encore plus marquée quand on les emploie comme dégras ou comme moellons, sous-produits employés dans le traitement du cuir.
Dans le tannage au chrome, on peut remplacer les huiles de poissons par des huiles végétales quand on les introduit dans le cuir sous forme d'une émulsion grasse. Certaines huiles, l'huile de ricin, par exemple, donnent, par traitement avec l'acide sulfurique, un produit pouvant remplacer le dégras. Le suif est aussi employé dans le traitement du cuir, il a la propriété de remplir les fibres du cuir et de produire un cuir doux et imperméable. On l'emploie beaucoup conjointement avec les huiles de poissons avec lesquelles il donne une substance semi-fluide.
Les huiles minérales sont sans emploi dans la tannerie parce qu'elles ne « nourrissent » pas le cuir aussi bien que les huiles et graisses animales ; cependant, par addition à ces dernières, elles en empêchent l'exsudation résineuse. Les graisses de suints sont aussi employées, quelques-unes ayant un point de fusion élevé qui les rend utilisables pour les cuirs de presse- étoupes des cylindres soumis à une certaine température. Les corroyeurs utilisent aussi l'huile de lin qui donne un bon cuir pour la teinture et quelques sortes de cuir, particulière- ment propre et sec, mais dans un grand nombre de cas, les huiles minérales bon marché lui sont préférées.
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Sur quelques formules de bouillies à employer pour lutter contre l'Hémi- léia. — Nous relevons dans le numéro de mars 1910 de l'Expansion Coloniale, organe de l'Institut Colonial de Marseille, l'intéressante note suivante sur les formules de bouillies à employer pour lutter contre l'Hemileia. Bien que cette maladie cryptogamique ne préoccupe pas, en fait, nos colons cultivateurs de café du Tonkin, il nous a paru que les indications données par M. GASTINE pouvaient être utiles en d'autres circonstances. Nous rappelons d'autre part l'existence d'un Sapindus au Tonkin.
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