culture expose à trop de mécomptes que le maïs, grâce surtout à l'initiative Américaine, lui a été substitué.
Extrait d'un rapport du Vice-Consul gérant du Consulat de Fiance à Manille.
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Premiers résultats de la culture du camphrier aux Etats-Unis et dans les Etats-Malais. — Le camphre à Formose et au Japon. — Comme suite au rensei- gnement sur les essais de préparation du camphre en Afrique Orientale Allemande, publié dans le Bulletin Economique de l'Indochine de mai-juin 1911, page 469, (1) il nous parait intéressant de résumer ci-après les premiers résultats des recherches poursuivies aux Etats- Unis et dans les Etats Malais en vue de l'extraction du camphre contenu dans les feuilles et les jeunes ramaux d'arbres cultivés spécialement dans ce but et soumis à une taille rationnelle.
Nous signalons à ce sujet deux notes publiées dans les numéros de juin et de décembre 191M du Journal d'Agriculture tropicale, dans lesquelles M. E. Baillaud expose l'état actuel de la question de l'exploitation du camphrier, cultivé en vue de la préparation du camphre, et envisage les possibilités de cette nouvelle industrie agricole. Nous extrayons de l'une de ces notes le résumé des expériences faites dans les Etats Malais et nous résumons directement l'étude sur la culture du camphrier aux Etats-Unis, de MM. s.c. HOOD et R. H. TRUE, parue dans le Yearbook of the U. S. A. Departmment of Agriculture, de 1910, pp. 448-460.
Nous ajouterons quelques détails sur le camphre à Formose et au Japon.
C'est en Floride que les premiers camphriers ont été importés vers 1875 et le plus grand nombre des arbres que l'on trouve actuellement dans cet Etat sont issus de leurs graines.
Durant les dix dernières années, les camphriers ont été multipliés d'une façon intensive dans les Etats-Unis du Sud et du Sud-Ouest - CQmme plante ornementale ou d'abri. Une seule pépinière de Floride vend annuellement environ 15.000 camphriers.
C'est de 1904 que datent les premiers essais poursuivis aux Etats-Unis en vue d'extraire du camphre des feuilles et des rameaux. Ils donnèrent des résuliats encourageants et en vue de les continuer d'une façon suivie, le département de l'Agriculture créa une station spéciale à Huntington, transférée depuis à Orange City, où toutes les questions relatives à l'exploita- tion des camphriers sont étudiées et où les observations que nous relatons ci-après ont déjà pu être faites.
Dans les régions où la température ne tombe pas au-dessous de 10°, le camphrier est robuste. Mais déjà à cette température, il arrive quelquefois que des branches sont gelées.
Cet arbre peut être cultivé sur toutes les catégories de sols, excepté sur les terres très basses, inondées pendant une partie de l'année, mais il atteint son plus grand développement sur les sols riches et bien drainés. En vue d'une exploitation commerciale, il est préférable de le cultiver sur des terrains sablonneux dont le prix d'achat est peu élevé, en raison de l'économie qui résulte du bas prix de la terre et d'une culture plus facile.
On peut le propager par graines ou par boutures, mais la première méthode est à préférer.
Dans ce cas, il faut choisir, si possible, pour l'établissement de la pépinière, un sol riche, bien drainé, ayant déjà été cultivé, et le préparer avec le plus grand soin. Dès leur cueillette, les graines sont semées à raison de trois par trou à cinq centimètres de profondeur et à 45 centimètres d'écartement au sommet de petits talus distants les uns des autres de un mètre.
La'levée se produit trois mois après le semis, avec un pourcentage de 5o o/° environ. — Dès
(1) La question du camphre a été plusieurs lois étudiée dans le Bulletin Economique de l'lndochine. — Voir, notamment, année 1900, p 850 : « L'industrie du camphre à Formose »; et « Camptires du Tonkin », 1907, p. 191. Cf aussi Bulletin Economique janv. fév. IglO, sur les premiers essais de culture.
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