PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION JAPONAISES 1911-1912
LA PART DE LA FRANCE
Le riz et la question du riz Nous sommes extrêmement heureux de pouvoir publier au Bulletin Economique de l'Indochine des extraits, que nous faisons aussi copieux que possible, et in-extenso pour certaines parties du rapport tout récent de M. le Consul Pila, Attaché commercial pour les pays d'Extrême-Orient.
Ce rapport, comme il le rappelle dès les premières lignes, est le complément de celui qu'il avait rédigé en 1910, véritable monument économique qui a paru par fascicules au Moniteur officiel du Commerce, où il avait été fort remarqué. Nous ne croyons pas inutile d'en rappeler les titres :
Les Besoins économiques du Japon et le Commerce franco-japonais 1re PARTIE. - La demande japonaise et ses objets (année 1910, fascicules no- 909, 920, 921, 922).
11E PARTIE. — L'offre française et ses insuffisances (année 1911, fascicule no 920).
L'étude extrêmement complète qui y était faite de la puissance et des possibilités économi- ques du Japon s'est accrue de nouvelles précisions dans un livre fort intéressant du même auteur: Une campagne d'attaché commercial (Marcel Rivière, 1912), et a été encore mise au point dans un nouveau voyage au Japon de M. Pila, accompli au début de 1913.
Au moment où il est question de l'application à l'Indochine de la Convention de Commerce et de Navigation franco-japonaise du 19 août 1911, les pages qui suivent d'un observateur particulièrement compétent, et qui sait très bien exposer ce qu'il a vu, — nous ont paru tout d'actualité. Nous en donnerons le complément dans notre prochain numéro.
Bien que nous nous soyons efforcés de suivre de notre mieux, dans le Bulletin Economi- que, la « Question du riz » au Japon, qui nous intéresse particulièrement [Voir, notamment, Bulletin Economique de l'Indochine, mai-juin 1912 (« la production du riz au Japon») ; nov.-déc. 1912 (\,( la crise du riz au Japon ») ; mars-avril 1913 (« L'importation et l'exportation du riz au Japon en 1912 » ; « la culture du riz en Corée »)], nous n'hésitons pas à publier les remarques, dont plusieurs sont nouvelles de M. Pila sur ce sujet, si important pour nous, et sur lequel on ne saurait trop insister.
Bien des points développés par M. Pila, et notamment ce qu'il dit de la soie et du coton, ont une portée considérable pour nous, qu'il s'agisse de débouchés pour nos matières pre- mières ou de concurrence pour nos industries tonkinoises actuelles ou futures.
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