Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1913 01 mai 1913
Description : 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30. 1913/05/01 (A16,N102)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534771z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA SÉRICICULTURE
EN INDOCHINE
(2e Partie et fin)
f
CHAPITRE IV
Elevage du ver à soie
Nous croyons devoir rappeler que notre but, dans cette notice sur la sérici-
culture en Indochine, est de décrire plus spécialement les procédés indigènes
tels que nous, avons pu les connaître pour avoir vécu pendant trois ans dans le
centre le plus important de la colonie au point de vue séricicole, en nous
occupant spécialement de sériciculture. Nous voudrions, en faisant connaître'
les procédés indigènes, que les spécialistes européens qui s'intéressent à la
question, pussent se rendre compte des côtés défectueux de nos méthodes afin
d'y porter remède dans la mesure du possible. -
De la graine. — Au Tonkin, on trouve à acheter de la graine. Le graineur
indigène met ensemble quatre ou cinq papillonnes fécondées, sous une tasse,
pour les laisser pondre pendant 24 heures, la quantité d'œufs pondus est l'unité
de mesure des graines, désignée sous le nom de « tasse ». Il va sans dire qu'au-
cune sélection n'est faite, aussi, le plus souvent, le magnanier préfère-t-il faire
sa graine lui-même, en achetant des cocons d'une chambrée dont il aura suivi la
marche et qui a réussi. En Cochinchine et en Annam, cette façon de procéder
est la règle générale. Le magnanier réserve donc d'une chambrée qui a réussi
une certaine quantité de cocons pour la reproduction. L'importance des édu-
cations est exprimée de cefaiten poids de cocons reproducteurs ; on dit que les
chambrées sont de 1/6 ; 1/5 ; 1/4 ; 1/3 ; 1/2 ; de cân ou de 1, 2, 3 câns.
Comme la proportion de mâles et de femelles varie suivant qu'il s'agit de
cocons de la première ou de la deuxière journée de la montée, cette mesure
est donc des plus variables (1). Un cân de cocons (5 kilos, environ) (2) con-
tient à peu près, déduction faite des vides par suite de la mort des chrysalides,
6000 papillons. En admettant qu'il y ait la moitié de chaque sexe, l'éducation
de « un cân » serait donc de 3000 pontes ; il est rare que les chambrées dépas-
sent ce chiffre qui est beaucoup trop important à notre avis, étant donné
(1) Les cocons de la deuxième journée donnent plus de femelles que de mâles. (Note de
rameur).
(2) Au Tonkin, le cân est l'antenne livre et vaudrait par conséquent 16 onces de 31
grammes ; soit 496 grammes ; mais il n'y a rien de précis et on la compte souvent pour
600 grammes ; soit 16 onces de Sy5 grammes; (taël .chinois) ou encore pour 16 lang de
399.00, soit 624 grammes 80. Mais l'unité de poids pour les cocons est la ligature (quantiên),
1 k. 480 ; 1 k. 500 dans la pratique nouvelle. (Ch. Lemarié.)
EN INDOCHINE
(2e Partie et fin)
f
CHAPITRE IV
Elevage du ver à soie
Nous croyons devoir rappeler que notre but, dans cette notice sur la sérici-
culture en Indochine, est de décrire plus spécialement les procédés indigènes
tels que nous, avons pu les connaître pour avoir vécu pendant trois ans dans le
centre le plus important de la colonie au point de vue séricicole, en nous
occupant spécialement de sériciculture. Nous voudrions, en faisant connaître'
les procédés indigènes, que les spécialistes européens qui s'intéressent à la
question, pussent se rendre compte des côtés défectueux de nos méthodes afin
d'y porter remède dans la mesure du possible. -
De la graine. — Au Tonkin, on trouve à acheter de la graine. Le graineur
indigène met ensemble quatre ou cinq papillonnes fécondées, sous une tasse,
pour les laisser pondre pendant 24 heures, la quantité d'œufs pondus est l'unité
de mesure des graines, désignée sous le nom de « tasse ». Il va sans dire qu'au-
cune sélection n'est faite, aussi, le plus souvent, le magnanier préfère-t-il faire
sa graine lui-même, en achetant des cocons d'une chambrée dont il aura suivi la
marche et qui a réussi. En Cochinchine et en Annam, cette façon de procéder
est la règle générale. Le magnanier réserve donc d'une chambrée qui a réussi
une certaine quantité de cocons pour la reproduction. L'importance des édu-
cations est exprimée de cefaiten poids de cocons reproducteurs ; on dit que les
chambrées sont de 1/6 ; 1/5 ; 1/4 ; 1/3 ; 1/2 ; de cân ou de 1, 2, 3 câns.
Comme la proportion de mâles et de femelles varie suivant qu'il s'agit de
cocons de la première ou de la deuxière journée de la montée, cette mesure
est donc des plus variables (1). Un cân de cocons (5 kilos, environ) (2) con-
tient à peu près, déduction faite des vides par suite de la mort des chrysalides,
6000 papillons. En admettant qu'il y ait la moitié de chaque sexe, l'éducation
de « un cân » serait donc de 3000 pontes ; il est rare que les chambrées dépas-
sent ce chiffre qui est beaucoup trop important à notre avis, étant donné
(1) Les cocons de la deuxième journée donnent plus de femelles que de mâles. (Note de
rameur).
(2) Au Tonkin, le cân est l'antenne livre et vaudrait par conséquent 16 onces de 31
grammes ; soit 496 grammes ; mais il n'y a rien de précis et on la compte souvent pour
600 grammes ; soit 16 onces de Sy5 grammes; (taël .chinois) ou encore pour 16 lang de
399.00, soit 624 grammes 80. Mais l'unité de poids pour les cocons est la ligature (quantiên),
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