Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1913 01 janvier 1913
Description : 1913/01/01 (A16,N100)-1913/02/28. 1913/01/01 (A16,N100)-1913/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534769w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 11
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
NOTES ADDITIONNELLES SUR LES « BOIS DE CERCUEIL »
Dans notre précédent rapport (1) nous disions à l'article « Description des
arbres » : « Aucun officier n'a vu de grands arbres » : cette lacune vient d'être
comblée sur deux points du Territoire à la fois.
Le 22 novembre, au cours d'une tournée, par une belle matinée d'hiver qui
avait recouvert la terre d'une couche de gelée blanche très forte, nous arrivions
au hameau Mèo de Su-yên-Phin, sur le plateau calcaire
du Dong-quang, à l'extrême Nord du Tonkin. Notre
attention fut attirée paivîa vue d'un arbre ayant le
port d'un mélèze, et qui se trouvait en contre-bas de
la route. Nous interrogeâmes les chefs indigènes qui
nous accompagnaient et ils nous déclarèrent aussitôt
que cet arbre était le cha mou.
Au village de Lung-pô, situé un peu plus loin au
S.-E., se trouvait encore un cha mou, dont voici la
description : Arbre de 12 mètres de hauteur, 0, m 40
de diamètre à la base ; peu d'écorce, elle paraît avoir
été enlevée ; branches basses presque parallèles au
tronc dont nous donnons ci-joint un croquis (2), bran-
ches élevées perpendiculaires. L'arbre a des cônes
ouverts, dont les graines ont été prises ou sont tombées.
Au pied se trouvent des rejets dont l'un ayant déjà
4 mètres de hauteur.
Il semble qu'il a été dépouillé accidentellement ou
intentionnellement de ses branches basses.
L'altitude du point où se trouve ce dernier arbre ne doit guère dépasser
1000 mètres.
Les habitants nous ont dit que pendant l'occupation chinoise (de 1857 à 1896),
les Chinois les avaient engagés à détruire ces arbres, qui, disent-ils, portaient
malheur, c'est pour cette raison qu'il n'en reste que quelques pieds isolés. Main-
tenant des Chinois viennent, au contraire, demander les graines des arbres
restants. Le capitaine Thomas, Délégué, qui nous accompagnait, nous dit que
les Chinois avaient fait détruire de la même façon des peuplements de « peu
mou » qui se trouvaient à Lung-phin (sur le même plateau, au Sud).
Il est à remarquer que le Dong-quang- est un plateau aux assises calcaires ;
1 ce calcaire (époque primaire) affleure le sol à l'endroit même où se trouve le
1
(1) Cf. Bulletin Economique n° 98 de septembre-octobre 1912, page 708.
(2) Il apparaît nettement sur le dessin que ce sont des bourgeons adventifs (Ch. Lemarié).
Dans notre précédent rapport (1) nous disions à l'article « Description des
arbres » : « Aucun officier n'a vu de grands arbres » : cette lacune vient d'être
comblée sur deux points du Territoire à la fois.
Le 22 novembre, au cours d'une tournée, par une belle matinée d'hiver qui
avait recouvert la terre d'une couche de gelée blanche très forte, nous arrivions
au hameau Mèo de Su-yên-Phin, sur le plateau calcaire
du Dong-quang, à l'extrême Nord du Tonkin. Notre
attention fut attirée paivîa vue d'un arbre ayant le
port d'un mélèze, et qui se trouvait en contre-bas de
la route. Nous interrogeâmes les chefs indigènes qui
nous accompagnaient et ils nous déclarèrent aussitôt
que cet arbre était le cha mou.
Au village de Lung-pô, situé un peu plus loin au
S.-E., se trouvait encore un cha mou, dont voici la
description : Arbre de 12 mètres de hauteur, 0, m 40
de diamètre à la base ; peu d'écorce, elle paraît avoir
été enlevée ; branches basses presque parallèles au
tronc dont nous donnons ci-joint un croquis (2), bran-
ches élevées perpendiculaires. L'arbre a des cônes
ouverts, dont les graines ont été prises ou sont tombées.
Au pied se trouvent des rejets dont l'un ayant déjà
4 mètres de hauteur.
Il semble qu'il a été dépouillé accidentellement ou
intentionnellement de ses branches basses.
L'altitude du point où se trouve ce dernier arbre ne doit guère dépasser
1000 mètres.
Les habitants nous ont dit que pendant l'occupation chinoise (de 1857 à 1896),
les Chinois les avaient engagés à détruire ces arbres, qui, disent-ils, portaient
malheur, c'est pour cette raison qu'il n'en reste que quelques pieds isolés. Main-
tenant des Chinois viennent, au contraire, demander les graines des arbres
restants. Le capitaine Thomas, Délégué, qui nous accompagnait, nous dit que
les Chinois avaient fait détruire de la même façon des peuplements de « peu
mou » qui se trouvaient à Lung-phin (sur le même plateau, au Sud).
Il est à remarquer que le Dong-quang- est un plateau aux assises calcaires ;
1 ce calcaire (époque primaire) affleure le sol à l'endroit même où se trouve le
1
(1) Cf. Bulletin Economique n° 98 de septembre-octobre 1912, page 708.
(2) Il apparaît nettement sur le dessin que ce sont des bourgeons adventifs (Ch. Lemarié).
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