Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1913-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1913 01 septembre 1913
Description : 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31. 1913/09/01 (A16,N104)-1913/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534773s
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 853
- Renseignements:
- 929 -
En premier lieu, il faut citer le canton de Lac-son, sur la rive droite du Song Da Rang, à
une vingtaine de kilomètres en amont de Tuy-hoa. En cet endroit, s'étend une vaste plaine,
bordée au Nord par le fleuve et au Sud par le contrefort montagneux qui aboutit au cap
Varella. Le sol de cette plaine est d'un rouge très net (les indigènes appellent cette région :
Dât dỏ) ; sa consistance est celle des bonnes terres franches de France. Sa fertilité est très
grande, car on y alterne chaque année, sans jachère et presque sans fumure, le tabac et les
maïs et haricots. Je suis certain que l'on pourrait trouver dans cette plaine trente à quarante
mille hectares au moins d'excellentes terres à tabac, capables de donner des feuilles de haute
qualité. Certaines de celles qui m'ont été présentées par M. Hà-Vinh, chef de canton honoraire
à Thac-thanh, avaient même la souplesse, la nuance régulièrement blonde, les nervures minces,
peu nombreuses et presque perpendiculaires sur la cote qui font les bonnes feuilles de cape.
Un cultivateur européen, bien au courant des desiderata de la Régie française, connaissant
les soins à donner à la cueillette et au triage des feuilles, et sachant préparer les manoques,
obtiendrait certainement des sortes bien supérieures à celles produites par les indigènes.
En seconde ligne, vient le plateau de Van-hoa, qui se trouve à six ou sept lieues au Nord
de Thac-thanh. Sa partie occidentale est presque absolument plane et il se distingue très
nettement de la région tourmentée environnante.
En cette région peu habitée, le tabac est cultivé dans des champs très vastes, que l'on laisse
en friche après la récolte des feuilles, et où l'on ne fait aucune autre culture. On ne voit
apparaître le maïs et quelques rizières qu'en approchant du centre de Van-hoa. La terre du
plateau est d'un rouge tirant sur le jaune, et sa fertilité paraît moindre que celle du sol de
Thac-thanh. L'eau du plateau a un goût ferrugnieux, et l'on voit, en plusieurs points, affleurer
des roches ferrugineuses.
Le troisième centre important est celui de La-hai, au Nord de Van-hoa, sur la route de
Tra-khê à Sông-càu. Il se trouve en plaine, et fournit un tabac dont la qualité est, paraît il, un
peu inférieure il celle des produits des deux centres précédents.
Il est difficile d'évaluer la quantité totale du tabac produit par le moyen Phu-yên. Les
appréciations des fonctionnaires des Douanes et Régies varient de 500 à 1000 tonnes, compte
étant tenu des quantités considérables de tabac qui, par la fraude, échappent aux évalua-
tions. Il est évident que si les demandes persistantes de la Régie française élargissaient le
marché, la quantité de tabac de bonne quantité produite par la région pourrait augmenter dans
des proportions considérables, à condition, toutefois, que les impôls soient diminués, ou, tout
au moins, perçus d'une façon moins gênante pour les indigènes.
P. V.
*
* *
Notes sur la plante et le fruit appelés & Sa-nhon ». — Nous extrayons d'une
récente notice, communiquée par M. le Lieutenant-Colonel Bonifacy, Commandant du Terri-
toire militaire de Ha-Giang, les intéressants renseignements qui suivent sur le « sa-nhon ».
Description de la plante. — N'étant pas botaniste, je ne présente cette description que
sous toutes réserves, espérant simplement qu'on pourra la comprendre :
Tige herbacée, de hauteur très variable, la plus haute de celles qui nous ont été présentées
a 3 m. 30. Cette tige est portée sur un bulbe avant 3 centimètres de diamètre, la tige elle-
même a environ 15 millimètres de diamètre.
Au-dessous du bulbe, se trouvent des racines qui rampent à la surface du sol. Elles portent
les fleurs et les fruits, des bouquets de radicelles qui assurent la fixité et la nutrition de la
plante, de nouveaux bulbes et de nouvelles tiges, ses racines sont blanchâtres, lavées de
violet, formées d'articles.
Les feuilles sont engainantes, alternes, acuminées, à une seule nervure médiane, la partie qui
se rattache à la tige est resserrée en pétiole. La longueur de la feuille est de 40 centimètres
sa plus grande largeur de 8 centimètres. Elles sont placées d'abord à 22 centimètres les unes
49.
En premier lieu, il faut citer le canton de Lac-son, sur la rive droite du Song Da Rang, à
une vingtaine de kilomètres en amont de Tuy-hoa. En cet endroit, s'étend une vaste plaine,
bordée au Nord par le fleuve et au Sud par le contrefort montagneux qui aboutit au cap
Varella. Le sol de cette plaine est d'un rouge très net (les indigènes appellent cette région :
Dât dỏ) ; sa consistance est celle des bonnes terres franches de France. Sa fertilité est très
grande, car on y alterne chaque année, sans jachère et presque sans fumure, le tabac et les
maïs et haricots. Je suis certain que l'on pourrait trouver dans cette plaine trente à quarante
mille hectares au moins d'excellentes terres à tabac, capables de donner des feuilles de haute
qualité. Certaines de celles qui m'ont été présentées par M. Hà-Vinh, chef de canton honoraire
à Thac-thanh, avaient même la souplesse, la nuance régulièrement blonde, les nervures minces,
peu nombreuses et presque perpendiculaires sur la cote qui font les bonnes feuilles de cape.
Un cultivateur européen, bien au courant des desiderata de la Régie française, connaissant
les soins à donner à la cueillette et au triage des feuilles, et sachant préparer les manoques,
obtiendrait certainement des sortes bien supérieures à celles produites par les indigènes.
En seconde ligne, vient le plateau de Van-hoa, qui se trouve à six ou sept lieues au Nord
de Thac-thanh. Sa partie occidentale est presque absolument plane et il se distingue très
nettement de la région tourmentée environnante.
En cette région peu habitée, le tabac est cultivé dans des champs très vastes, que l'on laisse
en friche après la récolte des feuilles, et où l'on ne fait aucune autre culture. On ne voit
apparaître le maïs et quelques rizières qu'en approchant du centre de Van-hoa. La terre du
plateau est d'un rouge tirant sur le jaune, et sa fertilité paraît moindre que celle du sol de
Thac-thanh. L'eau du plateau a un goût ferrugnieux, et l'on voit, en plusieurs points, affleurer
des roches ferrugineuses.
Le troisième centre important est celui de La-hai, au Nord de Van-hoa, sur la route de
Tra-khê à Sông-càu. Il se trouve en plaine, et fournit un tabac dont la qualité est, paraît il, un
peu inférieure il celle des produits des deux centres précédents.
Il est difficile d'évaluer la quantité totale du tabac produit par le moyen Phu-yên. Les
appréciations des fonctionnaires des Douanes et Régies varient de 500 à 1000 tonnes, compte
étant tenu des quantités considérables de tabac qui, par la fraude, échappent aux évalua-
tions. Il est évident que si les demandes persistantes de la Régie française élargissaient le
marché, la quantité de tabac de bonne quantité produite par la région pourrait augmenter dans
des proportions considérables, à condition, toutefois, que les impôls soient diminués, ou, tout
au moins, perçus d'une façon moins gênante pour les indigènes.
P. V.
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Notes sur la plante et le fruit appelés & Sa-nhon ». — Nous extrayons d'une
récente notice, communiquée par M. le Lieutenant-Colonel Bonifacy, Commandant du Terri-
toire militaire de Ha-Giang, les intéressants renseignements qui suivent sur le « sa-nhon ».
Description de la plante. — N'étant pas botaniste, je ne présente cette description que
sous toutes réserves, espérant simplement qu'on pourra la comprendre :
Tige herbacée, de hauteur très variable, la plus haute de celles qui nous ont été présentées
a 3 m. 30. Cette tige est portée sur un bulbe avant 3 centimètres de diamètre, la tige elle-
même a environ 15 millimètres de diamètre.
Au-dessous du bulbe, se trouvent des racines qui rampent à la surface du sol. Elles portent
les fleurs et les fruits, des bouquets de radicelles qui assurent la fixité et la nutrition de la
plante, de nouveaux bulbes et de nouvelles tiges, ses racines sont blanchâtres, lavées de
violet, formées d'articles.
Les feuilles sont engainantes, alternes, acuminées, à une seule nervure médiane, la partie qui
se rattache à la tige est resserrée en pétiole. La longueur de la feuille est de 40 centimètres
sa plus grande largeur de 8 centimètres. Elles sont placées d'abord à 22 centimètres les unes
49.
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