Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1929 01 décembre 1929
Description : 1929/12/01 (A22,N251)-1929/12/31. 1929/12/01 (A22,N251)-1929/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422833g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières1193
- SOMMAIRE DÉTAILLE:
- TABLE DES MATIÈRES
- I. - ÉTUDES GÉNÉRALES
- pages.
- .......... Page(s) .......... 3
- .......... Page(s) .......... 5
- Exposé du régime douanier des colonies, françaises ( suite , par Maurice BOUCHEZ:
- .......... Page(s) .......... 14
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 337
- .......... Page(s) .......... 547
- .......... Page(s) .......... 648
- .......... Page(s) .......... 746
- .......... Page(s) .......... 850
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 429
- .......... Page(s) .......... 602
- .......... Page(s) .......... 626
- .......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 83
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 112
- .......... Page(s) .......... 119
- II. - TRAVAUX DU SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES de l'Agence générale des Colonies.
- Résumés par le Prof. F. HEIM DE BALSAC.
- .......... Page(s) .......... 49
- .......... Page(s) .......... 138
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 369
- .......... Page(s) .......... 551
- .......... Page(s) .......... 660
- .......... Page(s) .......... 669
- .......... Page(s) .......... 749
- .......... Page(s) .......... 756
- .......... Page(s) .......... 853
- .......... Page(s) .......... 1064
- .......... Page(s) .......... 1141
- II. - INFORMATIONS
- a) COMMERCE - INDUSTRIE
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 817
- .......... Page(s) .......... 981
- b) AGRICULTURE - ELEVAGE - FORETS - ZOOTECHNIE
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 377
- .......... Page(s) .......... 982
- .......... Page(s) .......... 1156
- C) HYGIÈNE - ASSISTANCE MÉDICALE -MAIN-D'OEUVRE
- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 380
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 381
- .......... Page(s) .......... 382
- .......... Page(s) .......... 1160
- d) ENSEIGNEMENT - LETTRES - SCIENCES ET ARTS
- .......... Page(s) .......... 881
- .......... Page(s) .......... 992
- .......... Page(s) .......... 1166
- .......... Page(s) .......... 1092
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 1095
- e) TRANSPORTS - TOURISME - TRAVAUX PUBLICS
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 397
- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 790
- .......... Page(s) .......... 995
- .......... Page(s) .......... 996
- IV. - BIBLIOGRAPHIE
- pages.
- .......... Page(s) .......... 68
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 398
- .......... Page(s) .......... 696
- .......... Page(s) .......... 792
- .......... Page(s) .......... 886
- .......... Page(s) .......... 997
- .......... Page(s) .......... 1100
- .......... Page(s) .......... 1170
- .......... Page(s) .......... 1255
- .......... Page(s) .......... 78
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 294
- .......... Page(s) .......... 412
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 806
- .......... Page(s) .......... 939
- .......... Page(s) .......... 1084
- .......... Page(s) .......... 1114
- .......... Page(s) .......... 1183
- .......... Page(s) .......... 376
- .......... Page(s) .......... 376
- .......... Page(s) .......... 1153
- .......... Page(s) .......... 429
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 835
- .......... Page(s) .......... 843
- HEIM DE BALSAC (Prof. F.). - Travaux du service d'études des productions coloniales de l' Agence générale des Colonies. Résumés. (Voir partie II de la table).
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 1074
- .......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 769
ÉTUDES GÉNÉRALES 1219
ou agriculteurs, les éloigne de la mer. Est-ce une raison suffi-
sante pour nous détourner d'essayer de les y attirer?
A cette question on vous répond par le grand argument. La
main-d'œuvre fait défaut partout, en particulier pour les travaux
agricoles, et vous voudriez encore la raréfier? Piètre défaite. Ce
ne sont pas quelques centaines de bras en moins qui auront une
influence sur le résultat général. Tandis que, consacrée à la
navigation maritime, ces quelques centaines de bras rendraient
d'énormes services.
Mais traiter ce sujet comme il le mériterait serait sortir des
bornes de ce rapport. Force nous est de nous contenter de le
signaler, en passant, quitte à y revenir à l'occasion.
La condamnation des warfs devrait être, désormais, hors de
discussion. Toutefois il semble bien que l'administration la
tienne encore pour autre chose que provisoire. Le Temps a
envoyé sur les lieux un enquêteur dont les judicieuses réflexions
suivantes paraissent avoir, ici, leur place tout indiquée. Après
avo'r énuméré les causes d'avaries ou de perte des marchandises
soumises à ce traitement primitif, il concluait ainsi: « Addi-
tionnons maintenant la valeur des marchandises ainsi détruites"
Ips primes payées aux compagnies d'assurances par les expédi-
teurs, les sommes déboursées à leur tour par ces compagnies,
évaluons le temps perdu par les navires que retarde ce genre de
transbordement archaïque, et demandons-nous si le total ne per-
mettrait pas de trouver autant de millions qu'en ont employés
les Anglais pour aménager, malgré la barre, les ports de Lagos
et de Takorady. »
L'accélération de la mise en valeur de nos colonies a sou-
levé un problème angoissant, autour duquel il a déjà été beau-
coup discuté. C'est celui de la main-d'œuvre. En attendant que
la fa^ili é des communications, par voie ferrée ou camion auto-
mobile, ait supprimé le portage, il faut continuer à assurer celui-
ci, et trouver le personnel nécessaire à la construction des router
ou des lignes de chemins de fer. Quand ce travail sera plus.
avancé, la culture, à son tour, réclamera des bras supplémen-
taires. On ne pourra y pourvoir qu'en apportant plus de soins
encore à la diminution de l'énorme mortalité infantile.
Dans tous les cas les ports doivent s'efforcer de ne recourir
à la main-d'œuvre qu'à la dernière extrémité. Dans ce domaine,,
plus que dans tout autre le machinisme des appareils de levage
permet de réduire au minimum le concours des bras de l'homme.
ou agriculteurs, les éloigne de la mer. Est-ce une raison suffi-
sante pour nous détourner d'essayer de les y attirer?
A cette question on vous répond par le grand argument. La
main-d'œuvre fait défaut partout, en particulier pour les travaux
agricoles, et vous voudriez encore la raréfier? Piètre défaite. Ce
ne sont pas quelques centaines de bras en moins qui auront une
influence sur le résultat général. Tandis que, consacrée à la
navigation maritime, ces quelques centaines de bras rendraient
d'énormes services.
Mais traiter ce sujet comme il le mériterait serait sortir des
bornes de ce rapport. Force nous est de nous contenter de le
signaler, en passant, quitte à y revenir à l'occasion.
La condamnation des warfs devrait être, désormais, hors de
discussion. Toutefois il semble bien que l'administration la
tienne encore pour autre chose que provisoire. Le Temps a
envoyé sur les lieux un enquêteur dont les judicieuses réflexions
suivantes paraissent avoir, ici, leur place tout indiquée. Après
avo'r énuméré les causes d'avaries ou de perte des marchandises
soumises à ce traitement primitif, il concluait ainsi: « Addi-
tionnons maintenant la valeur des marchandises ainsi détruites"
Ips primes payées aux compagnies d'assurances par les expédi-
teurs, les sommes déboursées à leur tour par ces compagnies,
évaluons le temps perdu par les navires que retarde ce genre de
transbordement archaïque, et demandons-nous si le total ne per-
mettrait pas de trouver autant de millions qu'en ont employés
les Anglais pour aménager, malgré la barre, les ports de Lagos
et de Takorady. »
L'accélération de la mise en valeur de nos colonies a sou-
levé un problème angoissant, autour duquel il a déjà été beau-
coup discuté. C'est celui de la main-d'œuvre. En attendant que
la fa^ili é des communications, par voie ferrée ou camion auto-
mobile, ait supprimé le portage, il faut continuer à assurer celui-
ci, et trouver le personnel nécessaire à la construction des router
ou des lignes de chemins de fer. Quand ce travail sera plus.
avancé, la culture, à son tour, réclamera des bras supplémen-
taires. On ne pourra y pourvoir qu'en apportant plus de soins
encore à la diminution de l'énorme mortalité infantile.
Dans tous les cas les ports doivent s'efforcer de ne recourir
à la main-d'œuvre qu'à la dernière extrémité. Dans ce domaine,,
plus que dans tout autre le machinisme des appareils de levage
permet de réduire au minimum le concours des bras de l'homme.
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