Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A22,N240)-1929/01/31. 1929/01/01 (A22,N240)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437072n
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- pages
- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 56
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- .......... Page(s) .......... 59
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- .......... Page(s) .......... 62
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- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 68
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 78
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 86
LE CYCLONE DES ANTILLES
- N
s
Du 11 au 14 septembre dernier, un cyclone d'une violence
extrême s'est abattu sur les Antilles et jusqu'en Floride,
ravageant tout sur son passage et faisant des victimes par milliers.
Une de nos plus vieilles et plus riches colonies, la Guadeloupe,
fut tout particulièrement atteinte par le cyclofte Le 12 septembre,
entre dix heures et midi, toutes les communications furent
détruites.
A Basse-Terre, chef-lieu de la colonie, les toitures de
presque toutes les maisons, et notamment de l'hôtel du gouver-
nement, furent emportées, les appontements enlevés par la mer.
A Saint-Claude, résidence d'été du gouverneur, « dégâts
considérables », signalait le communiqué.' Les casernes d'infan-
terie et de gendarmerie* sont fortement endommagées, l'hôpital
dévasté, une aile de l'hôtel du gouvernement et de nombreuses
maisons effondrées. Les routes, absolument impraticables, sont
défoncées et encombrées d'arbrés déracinés par le vent. Le vent,
et aussi la pluie violente qui l'accompagne en véritable trombe,
comme toujours dans un cyclone, rendent le désastre considérable.
Les récoltes sont irrémédiablement perdues, les établisse-
ments industriels saccagés : c'est' la ruine générale du pays, c'est
la désolation complète de toute une île, la misère matérielle et
morale de toute une population.
Toutes ces pertes, dont l'énumérarion sèche fait, sans doute,
ressol tir suffisamment 1Ytendue, ne seraient rien, si des pertes,
plus bensibles, de vies humaines n'étaient aussi à déplorer.
-Sept cent, quatre-vingt-deux victimes sont, en effet, dénombrées
pour l'instant. Il est à craindre qu'après recensement définitif,
ce chiffre ne devienne sensiblement plus élevé. Quoi qu'il en
soit, on compte, en outre, officiellement, une centaine de blessés
graves, dont l'état de plus de la moitié au moins inspire de vives
inquiétudes. Quant aux blessés légers, le nombre en est considé-
rable.
Voilà ce que nous savons sur le cyclone, et cela en fait
jnesurer les conséquences terribles, et dramatiques, si l'on songe,
- N
s
Du 11 au 14 septembre dernier, un cyclone d'une violence
extrême s'est abattu sur les Antilles et jusqu'en Floride,
ravageant tout sur son passage et faisant des victimes par milliers.
Une de nos plus vieilles et plus riches colonies, la Guadeloupe,
fut tout particulièrement atteinte par le cyclofte Le 12 septembre,
entre dix heures et midi, toutes les communications furent
détruites.
A Basse-Terre, chef-lieu de la colonie, les toitures de
presque toutes les maisons, et notamment de l'hôtel du gouver-
nement, furent emportées, les appontements enlevés par la mer.
A Saint-Claude, résidence d'été du gouverneur, « dégâts
considérables », signalait le communiqué.' Les casernes d'infan-
terie et de gendarmerie* sont fortement endommagées, l'hôpital
dévasté, une aile de l'hôtel du gouvernement et de nombreuses
maisons effondrées. Les routes, absolument impraticables, sont
défoncées et encombrées d'arbrés déracinés par le vent. Le vent,
et aussi la pluie violente qui l'accompagne en véritable trombe,
comme toujours dans un cyclone, rendent le désastre considérable.
Les récoltes sont irrémédiablement perdues, les établisse-
ments industriels saccagés : c'est' la ruine générale du pays, c'est
la désolation complète de toute une île, la misère matérielle et
morale de toute une population.
Toutes ces pertes, dont l'énumérarion sèche fait, sans doute,
ressol tir suffisamment 1Ytendue, ne seraient rien, si des pertes,
plus bensibles, de vies humaines n'étaient aussi à déplorer.
-Sept cent, quatre-vingt-deux victimes sont, en effet, dénombrées
pour l'instant. Il est à craindre qu'après recensement définitif,
ce chiffre ne devienne sensiblement plus élevé. Quoi qu'il en
soit, on compte, en outre, officiellement, une centaine de blessés
graves, dont l'état de plus de la moitié au moins inspire de vives
inquiétudes. Quant aux blessés légers, le nombre en est considé-
rable.
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