Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 375
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 412
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
380 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
venue pour en propager le nombre ou en améliorer l'espèce.
Dans leur complète insouciance, ils n'avaient également rien fait
pour les protéger contre les terribles épidémies qui les décimaient
à certaines époques, et cependant les années de grande mortalité
sur les troupeaux étaient souvent des années de pénurie de riz
et de disette.
Les services vétérinaires que nous avons créés dans tous les
territoires de l'union indochinoise s'efforcent d'appliquer une
bonne législation sanitaire au bétail et d'atténuer ou de conjurer
les épizooties par la diffusion des sérums. D'autre part, la
création de centres d'élevage permet d'améliorer les troupeaux ;
il est vrai que l'on s'en occupe surtout pour les bovins, en vue
d'acclimater les bœufs de race hindoue pour la viande, et
d'introduire une race de vaches laitières, parce que ce sont les
besoins les plus urgents de la colonie.
Pour les buffles, dont la chair est inférieure à celle du bœuf,
c'est surtout, en dehors de l'emploi aux travaux agricoles et à la
traction des charrettes, la vente des peaux qui doit \être
considérée. L'Indochine pourrait exporter annuellement au
moins 1.500 tonnes de peaux de buffles.
La valeur des peaux dépend beaucoup dé la manière dont
elles sont coupées et préparées ; à cet égard, les Annamites se
montrent aussi habiles et avisés que les indigènes des Indes
Néerlandaises et les peaux de buffles du Tonkin et de l'Annam
supportent avantageusement la comparaison avec celles de
Java.
Les habitants de la Cochinchine et les Cambodgiens ne sont
pas encore arrivés à la même perfection et il faut que des
spécialistes, envoyés par l'administration ou par les exportateurs,
leur enseignent des méthodes plus rationnelles. Il y a progrès
cependant et, d'ailleurs, on ne voit pas pourquoi les Annamites
de la Cochinchine n'arriveraient pas aux mêmes résultats que
les Annamites du Tonkin. Quoiqu'il en soit, notons que pour le
moment les peaux de Saïgon valent moins cher que celles d'autres
provenances et que pour certains usages auxquels elles
conviennent tout aussi bien, comme la fabrication des taquets
dans les métiers à tisser et des onglets, leur emploi est plus
économique.
Le buffle est parfaitement adapté à l'Indochine, au climat,
aux pâturages, au travail ; c'est vraiment l'animal domestique
venue pour en propager le nombre ou en améliorer l'espèce.
Dans leur complète insouciance, ils n'avaient également rien fait
pour les protéger contre les terribles épidémies qui les décimaient
à certaines époques, et cependant les années de grande mortalité
sur les troupeaux étaient souvent des années de pénurie de riz
et de disette.
Les services vétérinaires que nous avons créés dans tous les
territoires de l'union indochinoise s'efforcent d'appliquer une
bonne législation sanitaire au bétail et d'atténuer ou de conjurer
les épizooties par la diffusion des sérums. D'autre part, la
création de centres d'élevage permet d'améliorer les troupeaux ;
il est vrai que l'on s'en occupe surtout pour les bovins, en vue
d'acclimater les bœufs de race hindoue pour la viande, et
d'introduire une race de vaches laitières, parce que ce sont les
besoins les plus urgents de la colonie.
Pour les buffles, dont la chair est inférieure à celle du bœuf,
c'est surtout, en dehors de l'emploi aux travaux agricoles et à la
traction des charrettes, la vente des peaux qui doit \être
considérée. L'Indochine pourrait exporter annuellement au
moins 1.500 tonnes de peaux de buffles.
La valeur des peaux dépend beaucoup dé la manière dont
elles sont coupées et préparées ; à cet égard, les Annamites se
montrent aussi habiles et avisés que les indigènes des Indes
Néerlandaises et les peaux de buffles du Tonkin et de l'Annam
supportent avantageusement la comparaison avec celles de
Java.
Les habitants de la Cochinchine et les Cambodgiens ne sont
pas encore arrivés à la même perfection et il faut que des
spécialistes, envoyés par l'administration ou par les exportateurs,
leur enseignent des méthodes plus rationnelles. Il y a progrès
cependant et, d'ailleurs, on ne voit pas pourquoi les Annamites
de la Cochinchine n'arriveraient pas aux mêmes résultats que
les Annamites du Tonkin. Quoiqu'il en soit, notons que pour le
moment les peaux de Saïgon valent moins cher que celles d'autres
provenances et que pour certains usages auxquels elles
conviennent tout aussi bien, comme la fabrication des taquets
dans les métiers à tisser et des onglets, leur emploi est plus
économique.
Le buffle est parfaitement adapté à l'Indochine, au climat,
aux pâturages, au travail ; c'est vraiment l'animal domestique
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