Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières569
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
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- .......... Page(s) .......... 680
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- .......... Page(s) .......... 685
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- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
640 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
excessivement longue et onéreuse. Les industriels n'attendent pas
toujours qu'elle soit complète et c'est toujours au détriment de
la qualité de leurs fabrications. A notre époque, du reste, la
méthode est désuète ; ni le producteur, ni le commerçant, ni
l'employeur ne peuvent plus se payer le luxe de stoker des bois
pendant plusieurs années (jusqu'à 10 et 12 ans pour les débits de
forte épaisseur) avant de pouvoir en tirer parti.
Le séchage et le vieillissement artificiels des bois doivent donc
être envisagés dès maintenant par tous les industriels. Cette
opération, si bien conduite, peut donner des bois ayant l'aspect,
vus au microscope, et toutes les qualités des bois séchés et vieillis
naturellement. Les expériences poursuivies en Amérique, ou il
n'y a pour ainsi dire, plus de stocks de bois sciés soumis au
séchage, et en France, aux établissements PLEYEL, par exemple,
permettent d'être très afjirmatifh cet égard. Les méthodes sont,
bien entendu, très nombreuses et toutes ne donnent pas des
résultats semblables. Des systèmes excellents pour nos bois
français peuvent, d'autre part, laisser à désirer pour les bois
coloniaux. Les industrie's doivent en conséquence se documenter
avant de choisir, surtout s'ils utilisent des bois de différentes
provenances. Le service des bois compte du reste pouvoir mettre
prochainement cette importante question à l'étude et fournir ainsi
une nouvelle contribution aux recherches organisées en vue d'une
meilleure utilisation des bois coloniaux. ;
Un conseil pour terminer cette partie de mon exposé :
Dans toute la mesure du possible, et plus peut-être encore que
pour les bois français, il est nécessaire de débiter les bois coloniaux.
aux épaisseurs auxquelles ils seront utilisés par la suite, de façon
a ne pas avoir à les refendre au dernier moment. On évitera ainsi
bien des surprises.
Production actuelle de bois coloniaux.
Part reçue par notre pays.
Nos colonies ont com nencé à nous envoyer des bois vers
1898. ( Il y a donc 30 ans à peine ). Leurs exportations à cet
égard se développèrent progressivement, mais, de 1998 à 1914,
elles consistèrent, je l'ai signalé, presque exclusivement en
«okoumé» fourni par le Gabon, et en «acajou» fourni par la
Côte-d'Ivoire. Les quantités totales exportées en 1913 avaient
atteint 199.000 t., dont 133 500 t. d'okoumé. La part reçue
excessivement longue et onéreuse. Les industriels n'attendent pas
toujours qu'elle soit complète et c'est toujours au détriment de
la qualité de leurs fabrications. A notre époque, du reste, la
méthode est désuète ; ni le producteur, ni le commerçant, ni
l'employeur ne peuvent plus se payer le luxe de stoker des bois
pendant plusieurs années (jusqu'à 10 et 12 ans pour les débits de
forte épaisseur) avant de pouvoir en tirer parti.
Le séchage et le vieillissement artificiels des bois doivent donc
être envisagés dès maintenant par tous les industriels. Cette
opération, si bien conduite, peut donner des bois ayant l'aspect,
vus au microscope, et toutes les qualités des bois séchés et vieillis
naturellement. Les expériences poursuivies en Amérique, ou il
n'y a pour ainsi dire, plus de stocks de bois sciés soumis au
séchage, et en France, aux établissements PLEYEL, par exemple,
permettent d'être très afjirmatifh cet égard. Les méthodes sont,
bien entendu, très nombreuses et toutes ne donnent pas des
résultats semblables. Des systèmes excellents pour nos bois
français peuvent, d'autre part, laisser à désirer pour les bois
coloniaux. Les industrie's doivent en conséquence se documenter
avant de choisir, surtout s'ils utilisent des bois de différentes
provenances. Le service des bois compte du reste pouvoir mettre
prochainement cette importante question à l'étude et fournir ainsi
une nouvelle contribution aux recherches organisées en vue d'une
meilleure utilisation des bois coloniaux. ;
Un conseil pour terminer cette partie de mon exposé :
Dans toute la mesure du possible, et plus peut-être encore que
pour les bois français, il est nécessaire de débiter les bois coloniaux.
aux épaisseurs auxquelles ils seront utilisés par la suite, de façon
a ne pas avoir à les refendre au dernier moment. On évitera ainsi
bien des surprises.
Production actuelle de bois coloniaux.
Part reçue par notre pays.
Nos colonies ont com nencé à nous envoyer des bois vers
1898. ( Il y a donc 30 ans à peine ). Leurs exportations à cet
égard se développèrent progressivement, mais, de 1998 à 1914,
elles consistèrent, je l'ai signalé, presque exclusivement en
«okoumé» fourni par le Gabon, et en «acajou» fourni par la
Côte-d'Ivoire. Les quantités totales exportées en 1913 avaient
atteint 199.000 t., dont 133 500 t. d'okoumé. La part reçue
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