Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A22,N240)-1929/01/31. 1929/01/01 (A22,N240)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437072n
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- pages
- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 55
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- .......... Page(s) .......... 56
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- .......... Page(s) .......... 59
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- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 68
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 78
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 86
L'INDUSTRIE
DES CHAPEAUX EN PAILLE TRESSÉE y
A MADAGASCAR
*
, (
On a rapporté, maintes fois, le charme étrange, grave et
grandiose, de la campagne imérinienne : vaste décor rouge,
brûlé de la lumière crue, où, aussi loin que porte la vue, rien ne
semble vivre. L'homme qui naquit là a subi l'influence du cadre.
Il s'y apparente parfaitement. Grave, lui aussi, mystique dans
tous les actes de sa vie, il est dominé par. un traditionalisme
étroit. Les assemblées populaires sont des cohues silencieuses.
Le costume des participants en fait le pittoresque. Les longues
silhouettes blanches apparaissent, de nos jours, en tous points
semblables à celles du passé. Le Hova s'enroule encore dans le
« lamba », drapé à la façon d'une toge. Un chapeau de paille, au
bord souple, lui cerne le visage d'une molle auréole d'ombre.
Ce chapeau, parfait de lignes, bien équilibré en ses dimensions,
retient, aujourd'hui comme jadis, l'attention du voyageur, par
son originalité et son élégance. Tressé dans le pays avec des
matières du pays, il devait être le point de départ d'une industrie
qui connut des heures florissantes et qui, aujourd'hui encore,
fournit un appoint important au .total des exportations
malgaches.
Des chapeaux hovas furent envoyés en Europe : leur qualité
y fut justement appréciée. Mais leur forme ne pouvait convenir
au goût du Vieux - Monde. Le chapeau malgache, dont le fût
s'évase vers le haut, possède un fond rapporté, cousu en surget
fin. Les chapeliers français donnèrent des indications et des
moules pour obtenir des formes d'une seule pièce, que l'on
pouvait mouler au gré de la mode. Il est fort difficile de
déterminer à quelle date remontent les premières exportations
de chapeaux en paille tressée. Les statistiques douanières
comportèrent pendant de nombreuses années des rubriques
générales où se trouvaient rassemblés des produits très différents.
En 1899, le, reievé des exportations de la Grande Ile faisait
ressortir : ouvrages de sparterie, vannerie, etc. pour 61.603 francs.
DES CHAPEAUX EN PAILLE TRESSÉE y
A MADAGASCAR
*
, (
On a rapporté, maintes fois, le charme étrange, grave et
grandiose, de la campagne imérinienne : vaste décor rouge,
brûlé de la lumière crue, où, aussi loin que porte la vue, rien ne
semble vivre. L'homme qui naquit là a subi l'influence du cadre.
Il s'y apparente parfaitement. Grave, lui aussi, mystique dans
tous les actes de sa vie, il est dominé par. un traditionalisme
étroit. Les assemblées populaires sont des cohues silencieuses.
Le costume des participants en fait le pittoresque. Les longues
silhouettes blanches apparaissent, de nos jours, en tous points
semblables à celles du passé. Le Hova s'enroule encore dans le
« lamba », drapé à la façon d'une toge. Un chapeau de paille, au
bord souple, lui cerne le visage d'une molle auréole d'ombre.
Ce chapeau, parfait de lignes, bien équilibré en ses dimensions,
retient, aujourd'hui comme jadis, l'attention du voyageur, par
son originalité et son élégance. Tressé dans le pays avec des
matières du pays, il devait être le point de départ d'une industrie
qui connut des heures florissantes et qui, aujourd'hui encore,
fournit un appoint important au .total des exportations
malgaches.
Des chapeaux hovas furent envoyés en Europe : leur qualité
y fut justement appréciée. Mais leur forme ne pouvait convenir
au goût du Vieux - Monde. Le chapeau malgache, dont le fût
s'évase vers le haut, possède un fond rapporté, cousu en surget
fin. Les chapeliers français donnèrent des indications et des
moules pour obtenir des formes d'une seule pièce, que l'on
pouvait mouler au gré de la mode. Il est fort difficile de
déterminer à quelle date remontent les premières exportations
de chapeaux en paille tressée. Les statistiques douanières
comportèrent pendant de nombreuses années des rubriques
générales où se trouvaient rassemblés des produits très différents.
En 1899, le, reievé des exportations de la Grande Ile faisait
ressortir : ouvrages de sparterie, vannerie, etc. pour 61.603 francs.
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