Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 novembre 1929 01 novembre 1929
Description : 1929/11/01 (A22,N250)-1929/11/30. 1929/11/01 (A22,N250)-1929/11/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64228322
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 1165
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- .......... Page(s) .......... 1167
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- .......... Page(s) .......... 1170
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 1183
- .......... Page(s) .......... 1186
- .......... Page(s) .......... 1188
1168 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
En 1923, ce réseau n'atteignait que quelques centaines de
kilomètres dans l'Oubangui-Chari. Aujourd'hui, il y a plus de
6.000 kilomètres de routes réparties dans le Gabon, le Moyen-
Congo, l'Oubangui-Chari et le Tchad.
Le Gabon, en raison de sa situation en bordure de la mer,
à cause de l'importance du bassin fluvial de FOgooué et du Fer-
nanvaz, qui permet l'exploitation normale d'une région étendue,
à cause en outre des difficultés de pénétration dans la forêt, le
Gabon n'a que peu de routes : une route de 25 kilomètres qui
contourne les rapides de la N'Gonié. Une autre est en cons-
truction entre Mouila et N'Dendc.
Le Moyen-Congo, pays de grandes rivières, possède néan-
moins un réseau routier. Un autre est en construction entre
Brazzaville et la région de la Haute-Sangha, formé d'une grande
artère nord-sud joignant Brazzaville à Carnot, sur laquelle se
greffent des voies est-ouest qui permettront la mise en valeur
de la région des plateaux, difficilement accessibles par les voies
fluviales. -
Dans un ou deux ans sera achevée la route Brazzaville-Ouesso.
En outre, l'ancienne piste des caravanes de Loango à Braz-
zaville a été transformée en une bonne route jusqu'aux chantiers
de tête du chemin de fer dans le Mayumbé et permet de se
rendre en deux ou trois jours de Brazzaville à Pointe-Noire.
Dans l'Oubangui-Chari, il y a plus de 3.000 kilomètres de
routes. Schématiquement, le réseau est formé d'un éventail de
voies, qui partent di chef-lieu delà colonie, Bangui, situé au
terminus de la voie fluviale de l'Oubangui et desservent de
l'ouest à l'est les points les plus reculés de la colonie.
La route Bangui-Baïki vers Carnot et le Cameroun forme la
première partie de la route qui va rejoindre à Yaoundéle chemin
de fer partant de Douala. Décidée en 1924, cette route a été faite
en quatre ans.
Ainsi, le réseau routier de rOubangui-Chari possède un accès
direct à la mer, qui permet d'éviter le long détour par Brazza-
ville, nécessaire autrefois pour atte indre Bangui, et de réduire
de 20 à 25 jours la durée du trajet depuis Bordeaux.
Grâce à la transversale Oarnot-Bozoum, qui rejoint à Fqrt-
Archambault le réseau routier du Tchad, les postes de cette
colonie peuvent désormais être reliés directement à Douala.
La grande voie Bangui-le-Cameroun est de la plus haute
importance non seulement parce qu'elle a ouvert à la civilisation
En 1923, ce réseau n'atteignait que quelques centaines de
kilomètres dans l'Oubangui-Chari. Aujourd'hui, il y a plus de
6.000 kilomètres de routes réparties dans le Gabon, le Moyen-
Congo, l'Oubangui-Chari et le Tchad.
Le Gabon, en raison de sa situation en bordure de la mer,
à cause de l'importance du bassin fluvial de FOgooué et du Fer-
nanvaz, qui permet l'exploitation normale d'une région étendue,
à cause en outre des difficultés de pénétration dans la forêt, le
Gabon n'a que peu de routes : une route de 25 kilomètres qui
contourne les rapides de la N'Gonié. Une autre est en cons-
truction entre Mouila et N'Dendc.
Le Moyen-Congo, pays de grandes rivières, possède néan-
moins un réseau routier. Un autre est en construction entre
Brazzaville et la région de la Haute-Sangha, formé d'une grande
artère nord-sud joignant Brazzaville à Carnot, sur laquelle se
greffent des voies est-ouest qui permettront la mise en valeur
de la région des plateaux, difficilement accessibles par les voies
fluviales. -
Dans un ou deux ans sera achevée la route Brazzaville-Ouesso.
En outre, l'ancienne piste des caravanes de Loango à Braz-
zaville a été transformée en une bonne route jusqu'aux chantiers
de tête du chemin de fer dans le Mayumbé et permet de se
rendre en deux ou trois jours de Brazzaville à Pointe-Noire.
Dans l'Oubangui-Chari, il y a plus de 3.000 kilomètres de
routes. Schématiquement, le réseau est formé d'un éventail de
voies, qui partent di chef-lieu delà colonie, Bangui, situé au
terminus de la voie fluviale de l'Oubangui et desservent de
l'ouest à l'est les points les plus reculés de la colonie.
La route Bangui-Baïki vers Carnot et le Cameroun forme la
première partie de la route qui va rejoindre à Yaoundéle chemin
de fer partant de Douala. Décidée en 1924, cette route a été faite
en quatre ans.
Ainsi, le réseau routier de rOubangui-Chari possède un accès
direct à la mer, qui permet d'éviter le long détour par Brazza-
ville, nécessaire autrefois pour atte indre Bangui, et de réduire
de 20 à 25 jours la durée du trajet depuis Bordeaux.
Grâce à la transversale Oarnot-Bozoum, qui rejoint à Fqrt-
Archambault le réseau routier du Tchad, les postes de cette
colonie peuvent désormais être reliés directement à Douala.
La grande voie Bangui-le-Cameroun est de la plus haute
importance non seulement parce qu'elle a ouvert à la civilisation
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