Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières305
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 375
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- .......... Page(s) .......... 377
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- .......... Page(s) .......... 380
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- .......... Page(s) .......... 381
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- .......... Page(s) .......... 392
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- .......... Page(s) .......... 395
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- .......... Page(s) .......... 398
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 412
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
382 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
moins des contingents introduits officiellement dans l'île que des
bateaux des compagnies de grande navigation qui, les ayant à
bord en qualité de garçons, se sont vues obligées de les débarquer
pour inconduite. Ce n'est évidemment pas un cadeau pour la
Nouvelle-Calédonie.
(La Presse coloniale. )
DIVERS :
La période latente de la lèpre.
Le professeur .TEANSELME, dont les travaux sur la lèpre font
autorité dans le monde entier, a eu l'occasion de constater et de
faire constater dans son service de l'hôpital Saint-Louis, à Paris,
des cas d'anciens militaires ayant servi dans les colonies et dont
la maladie s'est déclarée longtemps après leur retour en France'
et suivant des délais dépassant de beaucoup une période qu'on
était habitué à considérer comme étant la durée normale d'incu-
bation de la lèpre.
Commentant ces cas et faisant état de sa longue expérience,
le professeur JEANSELME a exposé ce qui peut être présentement
tenu pour la vérité scientifique en ce qui concerne la durée de
la période latente de la lèpre :
« Le début de la lèpre est, en général, des plus insidieux et,
pour cette raison, il passe presque toujours inaperçu. En raison
de la longueur de l'incubation ou plus exactement de la période
latente, le lépreux n'a pas, comme le syphilitique, le souvenir
d'un accident primaire siégeant au niveau de la porte d'entrée de
l'infection. Les premiers symptômes qui expriment la dissémina-
tion du bacille de Hansen dans l'organisme sont peu caractéris-
tiques. Les accès fébriles sont mis sur le compte du paludisme,
l'anémie est attribuée à la chlorose, la perte de forces à la
neurasthénie, l'amaigrissement associé à des poussées de fièvre
irrégulière à la tuberculose en période de germination, les
douleurs vagues des membres et les arthralgies à une attaque de
rhumatisme.
« Alors même qu'une éruption de taches et de tubercules
accompagnée de troubles sensitifs pathognomoniques devrait
imposer le diagnostic, la maladie est méconnue parce que la
notion de son existence, en dehors des pays réputés léprigènes,
n'est pas présente à l'esprit du praticien qui, presque invariable-
ment, rapporte les premières poussées exanthématiques, soit à
moins des contingents introduits officiellement dans l'île que des
bateaux des compagnies de grande navigation qui, les ayant à
bord en qualité de garçons, se sont vues obligées de les débarquer
pour inconduite. Ce n'est évidemment pas un cadeau pour la
Nouvelle-Calédonie.
(La Presse coloniale. )
DIVERS :
La période latente de la lèpre.
Le professeur .TEANSELME, dont les travaux sur la lèpre font
autorité dans le monde entier, a eu l'occasion de constater et de
faire constater dans son service de l'hôpital Saint-Louis, à Paris,
des cas d'anciens militaires ayant servi dans les colonies et dont
la maladie s'est déclarée longtemps après leur retour en France'
et suivant des délais dépassant de beaucoup une période qu'on
était habitué à considérer comme étant la durée normale d'incu-
bation de la lèpre.
Commentant ces cas et faisant état de sa longue expérience,
le professeur JEANSELME a exposé ce qui peut être présentement
tenu pour la vérité scientifique en ce qui concerne la durée de
la période latente de la lèpre :
« Le début de la lèpre est, en général, des plus insidieux et,
pour cette raison, il passe presque toujours inaperçu. En raison
de la longueur de l'incubation ou plus exactement de la période
latente, le lépreux n'a pas, comme le syphilitique, le souvenir
d'un accident primaire siégeant au niveau de la porte d'entrée de
l'infection. Les premiers symptômes qui expriment la dissémina-
tion du bacille de Hansen dans l'organisme sont peu caractéris-
tiques. Les accès fébriles sont mis sur le compte du paludisme,
l'anémie est attribuée à la chlorose, la perte de forces à la
neurasthénie, l'amaigrissement associé à des poussées de fièvre
irrégulière à la tuberculose en période de germination, les
douleurs vagues des membres et les arthralgies à une attaque de
rhumatisme.
« Alors même qu'une éruption de taches et de tubercules
accompagnée de troubles sensitifs pathognomoniques devrait
imposer le diagnostic, la maladie est méconnue parce que la
notion de son existence, en dehors des pays réputés léprigènes,
n'est pas présente à l'esprit du praticien qui, presque invariable-
ment, rapporte les premières poussées exanthématiques, soit à
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