Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1929 01 février 1929
Description : 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28. 1929/02/01 (A22,N241)-1929/02/28.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370732
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 143
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- .......... Page(s) .......... 151
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- .......... Page(s) .......... 153
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- .......... Page(s) .......... 155
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- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 173
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 207
L'UTILISATION DES BOIS COLON IAUX
DANS LA FABRICATION DES SKIS
La longueur par rapport à leur largour et à leur épaisseur des
skis, l'effort de flexion ou de choc que ces appareils ont parfois
à supporter, conduisent les industriels à rechercher, pour leur
fabrication, des bois à la fois résistants et souples, non sujets au
gauchissement, prenant et gardant bien la courbure, s'usant
enfin lentement et uniformément. Le bois considéré comme
convenant le mieux à cette fabrication a été, jusqu'ici,
l'hickory, noyer d'Amérique du genre Carya (Juglandacées), bois
qui possède, du fait de sa structure, des propriétés spéciales
d'élasticité et de compressibilité. Il a toutefois l'inconvénient,
pour nous, de coûter fort cher, et nombre d'industriels cherchent
à lui substituer des essences indigènes comme le frêne, le chêne,
le hêtre ou l'érable. Le frêne donne d'assez bons résultats,
quoique inférieurs à ceux qui sont fournis par l'hickory ; d'autre
part, les beaux frênes deviennent rares et leur prix est également
très élevé. Quant aux chênes, hêtres, érables ou autres essences
indigènes, ils ne donnent que des skis de qualité assez médiocre.
Il était, par suite, assez naturel qu'on recherchât, parmi les
nombreux bois produits par nos colonies, des variétés présentant
des caractéristiques se rapprochant, dans toute la mesure du
possible, de celles de l'hickory, puis de procéder, avec ces variétés,
à des expériences de fabrication et d'utilisation, les skis obtenus
étant soumis à toutes les épreuves de résistance et de durée que
comporte leur emploi en montagne.
L'initiative de ces investigations devait appartenir au Centre
général d'instruction du ski de Briançon, dirigé par le Colonel
LARDANT, commandant le 159* régiment d'infanterie alpine.
Entré en rapports avec le Service des bois de l'Agence générale
des Colonies, le Centre général d'Instruction du ski de Briançon a
déjà pu expérimenter, avec des échantillons reçus de ce Service,
en 1 26 et en 1927, plus de trente essences différentes, chacun des
échantillons étudiés ayant fourni de trois a quatre paires de skis.
Au surplus, les variétés retenues comme donnant de bons
DANS LA FABRICATION DES SKIS
La longueur par rapport à leur largour et à leur épaisseur des
skis, l'effort de flexion ou de choc que ces appareils ont parfois
à supporter, conduisent les industriels à rechercher, pour leur
fabrication, des bois à la fois résistants et souples, non sujets au
gauchissement, prenant et gardant bien la courbure, s'usant
enfin lentement et uniformément. Le bois considéré comme
convenant le mieux à cette fabrication a été, jusqu'ici,
l'hickory, noyer d'Amérique du genre Carya (Juglandacées), bois
qui possède, du fait de sa structure, des propriétés spéciales
d'élasticité et de compressibilité. Il a toutefois l'inconvénient,
pour nous, de coûter fort cher, et nombre d'industriels cherchent
à lui substituer des essences indigènes comme le frêne, le chêne,
le hêtre ou l'érable. Le frêne donne d'assez bons résultats,
quoique inférieurs à ceux qui sont fournis par l'hickory ; d'autre
part, les beaux frênes deviennent rares et leur prix est également
très élevé. Quant aux chênes, hêtres, érables ou autres essences
indigènes, ils ne donnent que des skis de qualité assez médiocre.
Il était, par suite, assez naturel qu'on recherchât, parmi les
nombreux bois produits par nos colonies, des variétés présentant
des caractéristiques se rapprochant, dans toute la mesure du
possible, de celles de l'hickory, puis de procéder, avec ces variétés,
à des expériences de fabrication et d'utilisation, les skis obtenus
étant soumis à toutes les épreuves de résistance et de durée que
comporte leur emploi en montagne.
L'initiative de ces investigations devait appartenir au Centre
général d'instruction du ski de Briançon, dirigé par le Colonel
LARDANT, commandant le 159* régiment d'infanterie alpine.
Entré en rapports avec le Service des bois de l'Agence générale
des Colonies, le Centre général d'Instruction du ski de Briançon a
déjà pu expérimenter, avec des échantillons reçus de ce Service,
en 1 26 et en 1927, plus de trente essences différentes, chacun des
échantillons étudiés ayant fourni de trois a quatre paires de skis.
Au surplus, les variétés retenues comme donnant de bons
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