Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 août 1929 01 août 1929
Description : 1929/08/01 (A22,N247)-1929/08/31. 1929/08/01 (A22,N247)-1929/08/31.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHist1
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6422829k
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières817
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
pages- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 873
- .......... Page(s) .......... 817
- .......... Page(s) .......... 874
- .......... Page(s) .......... 874
- .......... Page(s) .......... 877
- .......... Page(s) .......... 877
- .......... Page(s) .......... 881
- .......... Page(s) .......... 881
- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 882
- .......... Page(s) .......... 886
- .......... Page(s) .......... 901
- .......... Page(s) .......... 901
- Établissements français de l'Océanie: Rapport sur le commerce et la navigation pendant l'année 1927,.......... Page(s) .......... 930
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 939
- .......... Page(s) .......... 941
- .......... Page(s) .......... 943
LE KAPOK
Sous le nom de kapokier l'on désigne tous les arbres pro-
duisant des fibres analogues à celles de PEriodeadron Anfrac-
tuosnm. Ce dernier est à considérer comme l'arbre-type, bien
que l'on apprécie presque au même degré les fibres produites par
le Bombax Malabaricum.
Une différence marquante entre ces deux fibres réside dans
le fait que le kapok du Bombax est creux et rempli d'air, tandis
que le kapok de l'Eriodendron ne l'est pas.
Outre les deux familles de kapokiers désignées ci-dessus, la
botanique nous en fait connaître encore cinq autres, chacune
d'elles comprenant encore une grande diversité d'arbres pro-
duisant des fibres de kapok.
Le kapokier peut dépasser trente mètres. Il commence à
produire vers la cinquième année, mais dès lors on peut escompter
d'en récolter pendant cinquante ans et même plus.
Une entreprise coloniale s'occupant exclusivement de la
culture du kapok ne saurait guère être rémunératrice. Il est à
conseiller de combiner la culture du kapok avec celle d'autres
plantes, par exemple le caféier, le cacaoyer, le poivrier.
Les fibres de kapok sont contenues dans .un fruit (capsule
ligneuse à cinq valves) long de 8 à i5 centimètres et ayant de
3 à 5 centimètres de diamètre. Outre le kapok proprement dit,
ce fruit contient encore de petites graines. Chaque fruit peut
contenir jusqu'à deux cents de ces graines. Le kapok se distingue
du coton par la façon dont les graines et les fibres sont logées
dans la capsule : le coton adhère fortement aux graines ; par
contre, dans le fruit du kapok les fibres les entourent librement.
La récolte.
Les fruits ihûrs doivent être cueillis le plus vite possible,
sinon ils s'ouvrent aurl^rbre et le kapok s'envole. Il est facile
de se rendre compte de la maturité des fruits, qui Sôht alors d'un
brun foncé. Une vigilance constante s'impose d'autant plus que
les fruits rie mûrissênt jamais en même tempe. On peut compter
trois mois entre la floraison et la maturité des fruits.
Sous le nom de kapokier l'on désigne tous les arbres pro-
duisant des fibres analogues à celles de PEriodeadron Anfrac-
tuosnm. Ce dernier est à considérer comme l'arbre-type, bien
que l'on apprécie presque au même degré les fibres produites par
le Bombax Malabaricum.
Une différence marquante entre ces deux fibres réside dans
le fait que le kapok du Bombax est creux et rempli d'air, tandis
que le kapok de l'Eriodendron ne l'est pas.
Outre les deux familles de kapokiers désignées ci-dessus, la
botanique nous en fait connaître encore cinq autres, chacune
d'elles comprenant encore une grande diversité d'arbres pro-
duisant des fibres de kapok.
Le kapokier peut dépasser trente mètres. Il commence à
produire vers la cinquième année, mais dès lors on peut escompter
d'en récolter pendant cinquante ans et même plus.
Une entreprise coloniale s'occupant exclusivement de la
culture du kapok ne saurait guère être rémunératrice. Il est à
conseiller de combiner la culture du kapok avec celle d'autres
plantes, par exemple le caféier, le cacaoyer, le poivrier.
Les fibres de kapok sont contenues dans .un fruit (capsule
ligneuse à cinq valves) long de 8 à i5 centimètres et ayant de
3 à 5 centimètres de diamètre. Outre le kapok proprement dit,
ce fruit contient encore de petites graines. Chaque fruit peut
contenir jusqu'à deux cents de ces graines. Le kapok se distingue
du coton par la façon dont les graines et les fibres sont logées
dans la capsule : le coton adhère fortement aux graines ; par
contre, dans le fruit du kapok les fibres les entourent librement.
La récolte.
Les fruits ihûrs doivent être cueillis le plus vite possible,
sinon ils s'ouvrent aurl^rbre et le kapok s'envole. Il est facile
de se rendre compte de la maturité des fruits, qui Sôht alors d'un
brun foncé. Une vigilance constante s'impose d'autant plus que
les fruits rie mûrissênt jamais en même tempe. On peut compter
trois mois entre la floraison et la maturité des fruits.
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