Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1931 01 décembre 1931
Description : 1931/12/01 (A6,N72)-1931/12/31. 1931/12/01 (A6,N72)-1931/12/31.
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384739n
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresXXI
- Table des matières Année 1931
- N° 61 - JANVIER LA RÉUNION
- N°62 - FÉVRIER
- .......... Page(s) .......... 77
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 81
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 87
- Les procédés mécaniques pour le traitement des oléagineux
- N° 64 - AVRIL
- N° 65 - MAI LES BOIS COLONIAUX
- .......... Page(s) .......... 245
- a ) Conditionnement des exportations; b ) débit sur place d'une partie de la production; c ) statistiques de la production et de sa répartition; d ) commentaires sur la production de chaque colonie; e) destination des bois coloniaux (par colonie); f ) problèmes à résoudre pour développer la production des bois coloniaux. - Le conditionnement des exportations de bois en billes, le débitage sur place, etc.
- a )Bois importés des colonies d'Afrique; b ) Bois importés de Guyane; c ) Bois importés de Madagascar; d ) Bois importés de l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 292
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 295
- .......... Page(s) .......... 297
- a ) technique moderne; b ) outillage et matériel; c ) économie en main-d'oeuvre indigène.
- N° 66 - JUIN MADAGASCAR Publié avec la haute collaboration des services du Gouvernement Général de Madagascar
- .......... Page(s) .......... 333
- .......... Page(s) .......... 338
- Exportation. - Manioc. - Pois du Cap. - Riz. - Caféier. - Girofle. - Plantes à parfum.
- .......... Page(s) .......... 353
- .......... Page(s) .......... 359
- .......... Page(s) .......... 361
- Situation. - Réglementation. - Principales richesses minières. - Exportations en 1929 et 1930.
- Or. - Pierres précieuses. - Mica. - Minerais stanifères. - Graphite. - Charbon et pétrole. - Fer, nickel, etc. - Cristal de roche.
- .......... Page(s) .......... 401
- .......... Page(s) .......... 406
- .......... Page(s) .......... 414
- Chapeaux dé paille. - Rabanes. - Coquillages. - Peaux de serpents et de crocodiles. - Perles.
- .......... Page(s) .......... 420
- .......... Page(s) .......... 422
- Nos 67-68 - JUILLET-AOUT LE TABAC Rapports présentés au cours de la Quinzaine Nationale de la Production Agricole d'Outre-Mer à l'Exposition Coloniale Internationale
- N° 69 - SEPTEMBRE LES ANTILLES FRANÇAISES
- .......... Page(s) .......... 480
- Les rhums de la Martinique et de la Guadeloupe
- .......... Page(s) .......... 484
- .......... Page(s) .......... 489
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 498
- Composition générale de la forêt.
- Usage des différents bois.
- .......... Page(s) .......... 505
- Martinique. - Guadeloupe.
- N° 70 - OCTOBRE LE MATÉRIEL COLONIAL
- .......... Page(s) .......... 513
- .......... Page(s) .......... 517
- Le matériel dans les Colonies Françaises:
- .......... Page(s) .......... 524
- .......... Page(s) .......... 527
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 534
- .......... Page(s) .......... 536
- .......... Page(s) .......... 537
- .......... Page(s) .......... 539
- .......... Page(s) .......... 543
- .......... Page(s) .......... 545
- N° 71 - NOVEMBRE LES COLONIES ITALIENNES Publié sous la direction de M. Camille FIDEL, Membre de l'Institut Colonial International, Chargé de missions en Italie et en Tripoli aine
- N° 72 - DÉCEMBRE LES ENGRAIS DANS LES CULTURES COLONIALES
- .......... Page(s) .......... 669
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 669
L'industrie de l'huile de palme
L'industrie de l'huile de palme en Afrique Occidentale subit depuis les 12
derniers mois tous les effets de la crise qui accable le commerce mondial, et à
l'heure actuelle, il n'y a aucun indice que la fin de cette crise soit proche. Aussi
incombe-t-il à tous ceux qui ont à oœur les intérêts de l'Afrique Occidentale
d'étudier scientifiquement les bases sur lesquelles l'industrie de l'huile de
palme a été édifiée et d'examiner dans quelle mesure les méthodes qui ont été
appliquées doivent être modifiées pour permettre à l'industrie de faire face aux
difficultés qui ont surgi et de lutter contre la concurrence. Celle-ci, notamment,
est puissante. Ce ne sont pas seulement les industries de plantations de palmiers
scientifiquement organisées de Sumatra, des Etats Fédérés de Malaisie et du
Congo Belge, mais aussi d'autres industries fort bien organisées, telles que l'in-
dustrie du suif aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Australie et l'indus-
trie de la pêche à la baleine dans les mers antarctiques.
Toutefois, celui qui tente d'étudier d'une façon scientifique l'industrie ce
l'huile de palme en Afrique Occidentale, se heurte malheureusement dès le
début à l'absence de données exactes et détaillées. Les Gouvernements de
l'Afrique Occidentale en sont lourdement responsables : ils se sont contentés
de bénéficier de l'industrie en la taxant, mais n'ont rien fait qui soit comparable
aux précieuses recherches des industries relativement jeunes des plantations de
palmiers de Sumatra et de la Malaisie.
Il y a cependant lieu de noter que si ces recherches ont été possibles à Suma-
tra, c'est en grande partie grâce à l'existence d'associations bien organisées de
planteurs privés et des sociétés dans lesquelles l'intervention directe du Gouver-
nement n'était pas nécessaire. Les conditions sont très différentes en Afrique
Occidentale où les entreprises de plantations sont presque inconnues et où
l'agriculture est essentiellement entre les mains de fermiers indigènes. La res-
ponsabilité de cet état de choses est directement imputable aux Gouvernements
en cause.
Il est encourageant de constater que l'oubli de l'industrie la plus importante
de l'Afrique Occidentale, dans le passé, est maintenant en voie d'être réparé.
A ce sujet, je me permets d'attirer spécialement l' attention sur les travaux bien
menés, actuellement en cours à la station expérimentale française de La Me
(Côte d'Ivoire). Quiconque veut suivre l'étude scientifique du palmier à huile
doit s'appliquer à l'examen de l'ensemble de rapports émanant de cette station.
Je voudrais rendre ici un hommage tout spécial aux excellents et uniques tra-
vaux accomplis par l'Institut Colonial de Marseille, sous la direction compé-
tente de M. Bailland et dej ses collègues MM. Stieltjes et Van Pelt.
Au Congo Belge, des études du palmier à huile sont actuellement en cours
à la station gouvernementale de Yangambi et au Jardin Botanique d'Eala; d'au-
tre part, dans les colonies britanniques de l'Afrique Occidentale, on procède à
L'industrie de l'huile de palme
L'industrie de l'huile de palme en Afrique Occidentale subit depuis les 12
derniers mois tous les effets de la crise qui accable le commerce mondial, et à
l'heure actuelle, il n'y a aucun indice que la fin de cette crise soit proche. Aussi
incombe-t-il à tous ceux qui ont à oœur les intérêts de l'Afrique Occidentale
d'étudier scientifiquement les bases sur lesquelles l'industrie de l'huile de
palme a été édifiée et d'examiner dans quelle mesure les méthodes qui ont été
appliquées doivent être modifiées pour permettre à l'industrie de faire face aux
difficultés qui ont surgi et de lutter contre la concurrence. Celle-ci, notamment,
est puissante. Ce ne sont pas seulement les industries de plantations de palmiers
scientifiquement organisées de Sumatra, des Etats Fédérés de Malaisie et du
Congo Belge, mais aussi d'autres industries fort bien organisées, telles que l'in-
dustrie du suif aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Australie et l'indus-
trie de la pêche à la baleine dans les mers antarctiques.
Toutefois, celui qui tente d'étudier d'une façon scientifique l'industrie ce
l'huile de palme en Afrique Occidentale, se heurte malheureusement dès le
début à l'absence de données exactes et détaillées. Les Gouvernements de
l'Afrique Occidentale en sont lourdement responsables : ils se sont contentés
de bénéficier de l'industrie en la taxant, mais n'ont rien fait qui soit comparable
aux précieuses recherches des industries relativement jeunes des plantations de
palmiers de Sumatra et de la Malaisie.
Il y a cependant lieu de noter que si ces recherches ont été possibles à Suma-
tra, c'est en grande partie grâce à l'existence d'associations bien organisées de
planteurs privés et des sociétés dans lesquelles l'intervention directe du Gouver-
nement n'était pas nécessaire. Les conditions sont très différentes en Afrique
Occidentale où les entreprises de plantations sont presque inconnues et où
l'agriculture est essentiellement entre les mains de fermiers indigènes. La res-
ponsabilité de cet état de choses est directement imputable aux Gouvernements
en cause.
Il est encourageant de constater que l'oubli de l'industrie la plus importante
de l'Afrique Occidentale, dans le passé, est maintenant en voie d'être réparé.
A ce sujet, je me permets d'attirer spécialement l' attention sur les travaux bien
menés, actuellement en cours à la station expérimentale française de La Me
(Côte d'Ivoire). Quiconque veut suivre l'étude scientifique du palmier à huile
doit s'appliquer à l'examen de l'ensemble de rapports émanant de cette station.
Je voudrais rendre ici un hommage tout spécial aux excellents et uniques tra-
vaux accomplis par l'Institut Colonial de Marseille, sous la direction compé-
tente de M. Bailland et dej ses collègues MM. Stieltjes et Van Pelt.
Au Congo Belge, des études du palmier à huile sont actuellement en cours
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tre part, dans les colonies britanniques de l'Afrique Occidentale, on procède à
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