Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28. 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384730x
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX - 87
i Les engrais phosphatés
et les cultures coloniales
Les engrais phosphatés sont indispensables pour toutes les cultures, mais pour
les cultures coloniales, ils sont encore plus nécessaires.
L'humidité, la température et tous les autres facteurs qui interviennent ici, font
que les cultures coloniales se développent avec une rapidité qui surprend toujours
ceux qui n'en sont pas avertis.
De ce fait, l'on doit mettre à la disposition des végétaux ainsi cultivés les ma-
tières minérales nécessaires à la formation de leurs tissus.
Pour le bananier entre autres, il est indispensable de faire des apports intensifs
d'engrais phosphatés. Cette culture doit en effet puiser dans le sol les éléments
capables de former des plantes dont le poids en très peu de temps doit dépasser
100 à 150 kilos.
Parmi les engrais phosphatés qui se recommandent le plus aux cultures colo-
niales, en raison même de sa nature, nous citerons le sulfurophosphate de chaux,
dont la composition chimique correspond aux besoins des cultures en produits mi -
néraux.
Le sulfurophosphate est fabriqué aux dosages de 14, 18, 20, 22 et 25 d'a-
cide phosphorique, c'est dire que les dosages élevés permettent de donner aux
plantes coloniales des engrais riches en P2 05, sous un assez faible volume.
D'autre part, outre cette teneur en P2 05, le sulfurophosphate contient des
doses de chaux utiles voisines de 50 et du soufre dont l'action sur les parasites
et maladies des cultures est incontestable.
Le sulfurophosphate est un engrais calcique non acide qui facilite les transfor-
mations nitriques des matières végétales et chimiques et qui permet la mobilisation
de la potasse du sol.
Cette formule mieux que celle du phosphate acide (superphosphate) est à con-
seiller en raison de ce que les sols des cultures coloniales étant toujours naturelle-
ment trop acides n'ont pas besoin de voir augmenter cette acidité par l'apport d'en-
grais phosphatés acides.
Des expériences très intéressantes ont été aussi récemment tentées dans des
régions où l'élevage était impossible par suite du manque de calcaire qui empêchait
le développement du squelette des animaux.
L'on a épandu sur les pâturages et l'on a mélangé à la nourriture du sulfuro-
phosphate de chaux à des doses assez importantes et l'on a constaté des résultats
qui méritent d'être encouragés.
Cette haute valeur fertilisante du sulfurophosphate, aujourd'hui si unanimement
constatée, provient d'une erreur qu'il est nécessaire de signaler, c'est celle de la
solubilité de l'acide phosphorique coûteusement obtenue par le traitement par
l'acide sulfurique du minerai de phosphate (procédé Liebig de fabrication du su-
i Les engrais phosphatés
et les cultures coloniales
Les engrais phosphatés sont indispensables pour toutes les cultures, mais pour
les cultures coloniales, ils sont encore plus nécessaires.
L'humidité, la température et tous les autres facteurs qui interviennent ici, font
que les cultures coloniales se développent avec une rapidité qui surprend toujours
ceux qui n'en sont pas avertis.
De ce fait, l'on doit mettre à la disposition des végétaux ainsi cultivés les ma-
tières minérales nécessaires à la formation de leurs tissus.
Pour le bananier entre autres, il est indispensable de faire des apports intensifs
d'engrais phosphatés. Cette culture doit en effet puiser dans le sol les éléments
capables de former des plantes dont le poids en très peu de temps doit dépasser
100 à 150 kilos.
Parmi les engrais phosphatés qui se recommandent le plus aux cultures colo-
niales, en raison même de sa nature, nous citerons le sulfurophosphate de chaux,
dont la composition chimique correspond aux besoins des cultures en produits mi -
néraux.
Le sulfurophosphate est fabriqué aux dosages de 14, 18, 20, 22 et 25 d'a-
cide phosphorique, c'est dire que les dosages élevés permettent de donner aux
plantes coloniales des engrais riches en P2 05, sous un assez faible volume.
D'autre part, outre cette teneur en P2 05, le sulfurophosphate contient des
doses de chaux utiles voisines de 50 et du soufre dont l'action sur les parasites
et maladies des cultures est incontestable.
Le sulfurophosphate est un engrais calcique non acide qui facilite les transfor-
mations nitriques des matières végétales et chimiques et qui permet la mobilisation
de la potasse du sol.
Cette formule mieux que celle du phosphate acide (superphosphate) est à con-
seiller en raison de ce que les sols des cultures coloniales étant toujours naturelle-
ment trop acides n'ont pas besoin de voir augmenter cette acidité par l'apport d'en-
grais phosphatés acides.
Des expériences très intéressantes ont été aussi récemment tentées dans des
régions où l'élevage était impossible par suite du manque de calcaire qui empêchait
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L'on a épandu sur les pâturages et l'on a mélangé à la nourriture du sulfuro-
phosphate de chaux à des doses assez importantes et l'on a constaté des résultats
qui méritent d'être encouragés.
Cette haute valeur fertilisante du sulfurophosphate, aujourd'hui si unanimement
constatée, provient d'une erreur qu'il est nécessaire de signaler, c'est celle de la
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