Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31. 1931/03/01 (A6,N63)-1931/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384731b
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 149
La culture du coton
L'extension remarquable de la culture du coton au Congo belge au cours de ces
dernières années suffit à convaincre les plus pessimistes du brillant avenir réservé
à cette industrie.
La question de savoir — et elle était primordiale — si d'une manière absolue.
la culture du coton est socialement et économiquement profitable aux populations
indigènes, se trouve très heureusement résolue.
Tenant en effet compte, d'une part, de l'indolence naturelle du noir, de la
nécessité, d'autre part, de l'amener progressivement à un travail qui, rémunérateur,
le laisse cependant enraciné dans son milieu d'origine et coutumier, nous cons-
tatons qu'avec ces données le problème trouve sa solution la plus rationnelle et la
plus heureuse dans les travaux de culture et particulièrement de culture du coton.
La production de coton égrené au Congo belge s'est augmentée en une quin-
zaine d'années de 4 tonnes à 7.000 tonnes, les prévisions pour 1931 étant de
10.000 tonnes.
Comment un aussi brillant résultat a-t-il été atteint ?
Le Gouvernement de la Colonie s'est intéressé dès le début de sa fondation
aux possibilités cotonnières du territoire et après de nombreux essais plutôt infruc-
tueux dans le Bas-Congo, il mit en culture, sous la direction de M. Fischer,
expert américain, un terrain de 22 hectares dans le Maniema. A la fin de la pre-
mière année les résultats furent assez heureux pour que dès lors la culture du coton
fut considérée comme une industrie d'avenir et susceptible d'apporter à la métro-
pole une quantité suffisante pour permettre à celle-ci de subvenir quelque jour en
seul coton du Congo, à toute sa consommation textile annuelle d'environ 40.000
tonnes. Du Maniema, les cultures s' étendirent au Sankuru; au Lomami en 1917-
1918 et dans les Bas et Haut-Uélé avec une remarquable rapidité dès 1919.
A cette œuvre d'envergure vint collaborer, en 1920, la Compagnie Cotonnière
Congolaise, au capital aujourd'hui de 60.000.000 de franc, qui ne cesse, par
l'obtention de concessions de zones, de construction d'usines, d'installation de
fermes de sélection, de propagande intensive, d'adjonction à ses services d'experts
cotonniers et d'agronomes, d'augmenter sans cesse la quantité de production et
d'améliorer la qualité de celle-ci. A ce travail, le Gouvernement accorde et ne
cesse d'accorder une aide et une approbation constantes.
L'impulsion étant donnée, suffira-t-il dans l'avenir de la soutenir et d'en étendre
simplement les effets ?
Certes non.
Si la partie la plus importante du travail se trouve accomplie, il reste une œuvre
délicate à poursuivre et de laquelle dépend non pas le résultat, mais la perfection
du résultat, il s'agit de développer le côté scientifique des exploitations cotonnières
afin d' améliorer sans cesse, par la création de stations expérimentales, la qualité
du coton congolais.
La culture du coton
L'extension remarquable de la culture du coton au Congo belge au cours de ces
dernières années suffit à convaincre les plus pessimistes du brillant avenir réservé
à cette industrie.
La question de savoir — et elle était primordiale — si d'une manière absolue.
la culture du coton est socialement et économiquement profitable aux populations
indigènes, se trouve très heureusement résolue.
Tenant en effet compte, d'une part, de l'indolence naturelle du noir, de la
nécessité, d'autre part, de l'amener progressivement à un travail qui, rémunérateur,
le laisse cependant enraciné dans son milieu d'origine et coutumier, nous cons-
tatons qu'avec ces données le problème trouve sa solution la plus rationnelle et la
plus heureuse dans les travaux de culture et particulièrement de culture du coton.
La production de coton égrené au Congo belge s'est augmentée en une quin-
zaine d'années de 4 tonnes à 7.000 tonnes, les prévisions pour 1931 étant de
10.000 tonnes.
Comment un aussi brillant résultat a-t-il été atteint ?
Le Gouvernement de la Colonie s'est intéressé dès le début de sa fondation
aux possibilités cotonnières du territoire et après de nombreux essais plutôt infruc-
tueux dans le Bas-Congo, il mit en culture, sous la direction de M. Fischer,
expert américain, un terrain de 22 hectares dans le Maniema. A la fin de la pre-
mière année les résultats furent assez heureux pour que dès lors la culture du coton
fut considérée comme une industrie d'avenir et susceptible d'apporter à la métro-
pole une quantité suffisante pour permettre à celle-ci de subvenir quelque jour en
seul coton du Congo, à toute sa consommation textile annuelle d'environ 40.000
tonnes. Du Maniema, les cultures s' étendirent au Sankuru; au Lomami en 1917-
1918 et dans les Bas et Haut-Uélé avec une remarquable rapidité dès 1919.
A cette œuvre d'envergure vint collaborer, en 1920, la Compagnie Cotonnière
Congolaise, au capital aujourd'hui de 60.000.000 de franc, qui ne cesse, par
l'obtention de concessions de zones, de construction d'usines, d'installation de
fermes de sélection, de propagande intensive, d'adjonction à ses services d'experts
cotonniers et d'agronomes, d'augmenter sans cesse la quantité de production et
d'améliorer la qualité de celle-ci. A ce travail, le Gouvernement accorde et ne
cesse d'accorder une aide et une approbation constantes.
L'impulsion étant donnée, suffira-t-il dans l'avenir de la soutenir et d'en étendre
simplement les effets ?
Certes non.
Si la partie la plus importante du travail se trouve accomplie, il reste une œuvre
délicate à poursuivre et de laquelle dépend non pas le résultat, mais la perfection
du résultat, il s'agit de développer le côté scientifique des exploitations cotonnières
afin d' améliorer sans cesse, par la création de stations expérimentales, la qualité
du coton congolais.
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