Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 février 1931 01 février 1931
Description : 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28. 1931/02/01 (A6,N62)-1931/02/28.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384730x
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 77
Le blé dans les pays tropicaux
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Les pays tropicaux, à l'inverse des principaux pays d'Europe ou des pays tem-
pérés en général, ne sont pas de grands consommateurs de blé : le Food Research
Institute de l'Université de Stanford (Californie) vient de le montrer dans une
intéressante étude. Où en est la consommation du blé chez les peuples des con-
trées tropicales et quelles sont leurs possibilités futures de consommation en blé,
ou, plus exactement, des produits de cette céréale ?
Le Food Research Institute a fait porter son étude :
I 0 Sur les pays tropicaux produisant peu ou pas de blé;
20 Sur ceux qui ont tenu des statistiques de leurs importations de blé.
Si ces deux groupes ne représentent pas tous les pays tropicaux, ils en englo-
bent du moins une partie suffisamment considérable pour que les conclusions
qui leur sont applicables puissent être étendues à tous les pays tropicaux
Les pays considérés dans l'étude citée comportaient une population de 220
millions d'habitants en 1926.
Cette population dépasse celle des quatre pays européens où la consommation
du blé est la plus élevée : Grande-Bretagne, France, Italie et Allemagne.
Or, on constate qu'en moyenne, pendant la période 1923-1927, les pays
tropicaux envisagés n'ont consommé en moyenne annuellement que 65,6 millions
de boisseaux de blé, quantité relativement très faible représentant environ les
3/8 de celle consommée par l'Allemagne, le plus faible consommateur de blé,
cependant, parmi les quatre pays européens précités.
II y aurait chez les nations tropicales, d'après les renseignements présentés
dans le rapport de l'Institut de Stanford, tendance à la fois à l'accroissement de
la population et de la consommation individuelle du blé.
« Avec le temps, à la vérité dans un avenir peut-être éloigné, la demande de
blé par les contrées tropicales pourra devenir un facteur d'une importance beau-
coup plus grande qu'actuellement sur le marché mondial ; du moins lés indications
que l'on possède permettent-elles de prévoir un développement dans ce sens
plutôt qu'un développement dans le sens contraire ».
Nous sommes de cet avis. Même les peuples qui produisent le plus de riz et
qui en font la base de leur alimentation apprécient le pain dont la saveur et la
valeur alimentaire sont supérieures à celles du riz. En Cochinchine, les indigènes
aiment le pain et s'ils en consomment peu, c'est par suite de son prix trop élevé.
Ce n'est donc pas par aversion que certaines populations ne font pas usage de
pain, la raison est dans le prix élevé de cette denrée; nous examinerons s'il n'est
pas possible d'y remédier.
Le blé dans les pays tropicaux
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Les pays tropicaux, à l'inverse des principaux pays d'Europe ou des pays tem-
pérés en général, ne sont pas de grands consommateurs de blé : le Food Research
Institute de l'Université de Stanford (Californie) vient de le montrer dans une
intéressante étude. Où en est la consommation du blé chez les peuples des con-
trées tropicales et quelles sont leurs possibilités futures de consommation en blé,
ou, plus exactement, des produits de cette céréale ?
Le Food Research Institute a fait porter son étude :
I 0 Sur les pays tropicaux produisant peu ou pas de blé;
20 Sur ceux qui ont tenu des statistiques de leurs importations de blé.
Si ces deux groupes ne représentent pas tous les pays tropicaux, ils en englo-
bent du moins une partie suffisamment considérable pour que les conclusions
qui leur sont applicables puissent être étendues à tous les pays tropicaux
Les pays considérés dans l'étude citée comportaient une population de 220
millions d'habitants en 1926.
Cette population dépasse celle des quatre pays européens où la consommation
du blé est la plus élevée : Grande-Bretagne, France, Italie et Allemagne.
Or, on constate qu'en moyenne, pendant la période 1923-1927, les pays
tropicaux envisagés n'ont consommé en moyenne annuellement que 65,6 millions
de boisseaux de blé, quantité relativement très faible représentant environ les
3/8 de celle consommée par l'Allemagne, le plus faible consommateur de blé,
cependant, parmi les quatre pays européens précités.
II y aurait chez les nations tropicales, d'après les renseignements présentés
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