Revue internationale des produits coloniaux

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40 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 avril 1931 01 avril 1931

Description : 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30. 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384732r

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 205

Technique coloniale

Petite exploitation forestière
en Côte-d'Ivoire

Nous avons montré, dans une étude précédente, une grande exploitation au
Gabon (1). En Côte d'Ivoire, la technique reste semblable. Mais les peuple-
ments, à moins de rechercher un plus grand nombre d'essences, y sont plus
espacés, la brousse y est plus resserrée. Alors que le diamètre moyen des arbres
est plus fort, la densité du bois est plus élevée. Et, en général, les essences
de la Côte d'Ivoire ont une valeur légèrement plus grande que celles du Gabon.

La proportion des bois figurés est relativement forte. La présentation des billes
doit donc être particulièrement soignée. Le nombre des équarris est assez
grand. D'où un rendement différent dans les deux colonies.

D'autre part, il peut arriver que l'on ait un petit groupe de chantiers trop
éloigné du groupe principal et trop peà important pour que l'on puisse y entre-
prendre la grande exploitation. Un fort transport de matériel et d'européens pour
épuiser rapidement ces chantiers serait disproportionné au résultat à obtenir. On
envisageait alors l'exploitation de moindre importance que nous allons étudier.

Mais la main-d' œuvre indigène à y employer est relativement élevée (2).

Les moyennes concernant ces travaux, moyennes que nous indiquons plus bas,
résultent d'études portant sur de nombreux chantiers. Elles seront les mêmes
pour la grande exploitation, qu'il y aura lieu d'organiser de la façon que nous
avons précédemment décrite.

Afin d'obtenir le maximum de rendement de la petite exploitation, quatre
points sont nécessaires :
10 Les chantiers auront été bien choisis.

20 La carte de prospection sera parfaitement dressée.

30 L'exploitation doit être menée d'une façon rationnelle.

4° Le contrôle doit être facile à exercer.

1 — CHOIX DES CHANTIERS
Exploration. — 1 0 S'assurer d'une évacuation facile jusqu'au lieu d'embar-
quement (rivière navigable, estuaire ou wharf).

(i) Numéro 60 de la Revue Internationale des Produits Colomdux.

(2) Dans une prochaine éude portant sur le matériel et l'outillage, nous verrons dans
quelle proportion on pourrait remplacer l'indigène par la machine. - Nous nous bornerons
à indiquer ici la façon dont étaient menées les petites exploitations et le rendement que
l'on peut attendre de la main-d'œuvre noire.

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