Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31. 1931/10/01 (A6,N70)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384737t
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 513
Equipement et outillage
La lutte pour l'existance économique, la conquête des débouchés et des
marchés, la nécessité d'employer toutes les ressources disponibles, obligent les
grands pays à équiper industriellement leurs colonies et les-colons à s'organiser.
Si, jusqu'à présent, une très faible partie de notre domaine colonial fut seule
mise en valeur, c'est que celui-ci reste inaccessible sur sa plus grande surface,
économiquement parlant. C'est-à-dire que les frais élevés occasionnés par les
transports ne permettent point d'évacuer les produits qui y sont récoltés. Diminuer
les frais de transport, ce serait rendre exploitables d'immenses territoires. A cet
effet, des ports, des voies ferrées, des routes, sont en construction. Des rivières
sont rendues navigables.
La mise en valeur de nos possessions d'outre-mer,qui n'a été trop longtemps
qu'une formule sonore, mais stérile, devient une réalité.
L'outillage public est la dépense de premier établissement sans laquelle au-
cune richesse naturelle ne peut-être exploitée : telle est la raison de l'emprunt
pour l'équipement colonial. Avec lui, l'ère d'une production rationnelle et
progressive est ouverte.
N'oublions pas que, pour les seuls besoins de notre fabrication en tissus et
filés, nous avons importé annuellement jusqu'à environ 5 milliards de francs de
coton et que les 97 centièmes de cette matière première sont d'origine étran-
gère. Un autre chiffre : notre consommation annuelle en café dépasse 1 50.003
tonnes, alors que nos exportations coloniales réunies sont d'environ 6.000 tonnes
de ce produit.
Il ne faut point d'une colonisation purement commerciale et c'est avant tout
la production qui doit être stimulée. Mais c'est une chimère de croire qu'elle
se développera à la mesure désirable par une population qui, livrée à elle-même,
n'en avait pas fait naître le premier rudiment et n'a toujours disposé que de
moyens primitifs.
Les industries coloniales demandent et demanderont de plus en plus de savoir
et de matériel. D'autant que là-bas rien n'est simple, rien n'est aisé, et là
concurrence y est dure avec les pays voisins.
Pour mener à bien une entreprise, qu'elle soit publique ou privée, métropoli-
taine ou coloniale, industrielle ou commerciale, il faut : 1 ° Une direction compé-
tante et bien organisée, 2° de la main-d'œuvre, 3° de l'outillage et du matériel.
Ces installations sont constituées au moyen de capitaux dont l'importance cor-
respond à l'étendue de la tâche à accomplir.
La quantité de main-d'œuvre disponible dans nos domaines d'outre-mer est
relativement importante, puisqu'elle se compte par 55 millions d'individus
environ. Cependant, la qualité fait défaut. De grands efforts sont réalisés dans
le but d'y remédier : de nombreuses œuvres d'assistance et d'enseignement pra-
tique sont créées..
Equipement et outillage
La lutte pour l'existance économique, la conquête des débouchés et des
marchés, la nécessité d'employer toutes les ressources disponibles, obligent les
grands pays à équiper industriellement leurs colonies et les-colons à s'organiser.
Si, jusqu'à présent, une très faible partie de notre domaine colonial fut seule
mise en valeur, c'est que celui-ci reste inaccessible sur sa plus grande surface,
économiquement parlant. C'est-à-dire que les frais élevés occasionnés par les
transports ne permettent point d'évacuer les produits qui y sont récoltés. Diminuer
les frais de transport, ce serait rendre exploitables d'immenses territoires. A cet
effet, des ports, des voies ferrées, des routes, sont en construction. Des rivières
sont rendues navigables.
La mise en valeur de nos possessions d'outre-mer,qui n'a été trop longtemps
qu'une formule sonore, mais stérile, devient une réalité.
L'outillage public est la dépense de premier établissement sans laquelle au-
cune richesse naturelle ne peut-être exploitée : telle est la raison de l'emprunt
pour l'équipement colonial. Avec lui, l'ère d'une production rationnelle et
progressive est ouverte.
N'oublions pas que, pour les seuls besoins de notre fabrication en tissus et
filés, nous avons importé annuellement jusqu'à environ 5 milliards de francs de
coton et que les 97 centièmes de cette matière première sont d'origine étran-
gère. Un autre chiffre : notre consommation annuelle en café dépasse 1 50.003
tonnes, alors que nos exportations coloniales réunies sont d'environ 6.000 tonnes
de ce produit.
Il ne faut point d'une colonisation purement commerciale et c'est avant tout
la production qui doit être stimulée. Mais c'est une chimère de croire qu'elle
se développera à la mesure désirable par une population qui, livrée à elle-même,
n'en avait pas fait naître le premier rudiment et n'a toujours disposé que de
moyens primitifs.
Les industries coloniales demandent et demanderont de plus en plus de savoir
et de matériel. D'autant que là-bas rien n'est simple, rien n'est aisé, et là
concurrence y est dure avec les pays voisins.
Pour mener à bien une entreprise, qu'elle soit publique ou privée, métropoli-
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La quantité de main-d'œuvre disponible dans nos domaines d'outre-mer est
relativement importante, puisqu'elle se compte par 55 millions d'individus
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