Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30. 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847387
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 557
L'effort colonial de l'Italie
L
'Italie possède quatre colonies africaines; en Afrique septentrionale, la.
Tripolitaine et la Cyrénaïque, constituant une seule région géographique,
la Lybie; en Afrique orientale, l'Erythrée et la Somalie. Du domaine extérieur de
l'Italie font également partie les îles de l'Egée, possession comprenant Rhodes,
les îles du Dodécanèse et Castellorizzd. Ces différentes terres d'outre-mer, dont
l'étendue est approximativement de 2.300.000 kilomètres carrés, ont une popu-
lation totale d'environ 2.550.000 habitants.
S'il est difficile de considérer les colonies italiennes comme des pays très riches,
on commettrait la plus grave erreur en leur déniant toute valeur et tout avenir,
surtout en présence des premiers résultats d'un effort économique qui, quoique
récent, commence déjà à porter ses fruits.
Tandis qu'en 1912 le commerce des quatre colonies africaines réunies ne
dépassait pas 80 millions de lire, il s'est élevé de 373 millions en 1921, à 474
millions en 1923, à 708 millions en 1924 et à 917 millions en 1925; depuis cette
époque les chiffres ont été de 887 millions en 1926, 947 millions en 1927,
1.063 millions en 1928 et 950 millions en 1929. Si l'on ajoute aux chiffres des
deux dernières années le commerce des îles de l'Egée, on obtient un total de
1.160 millions de lire ou 1.555 millions de francs en 1928, et 1.051 millions
de lire ou 1.408 millions de francs en 1929. L'augmentation réalisée de 1921 à
1925 est due surtout à la remarquable progression du commerce de l'Erythrée,
tandis qu'au cours de ces dernières années, parmi des fluctuations en sens divers,
on note le développement intéressant du commerce de la Somalie.
*
< <
L
e commerce de l'Erythrée se concentre dans le port de Massaoua, dont le
développement sera accru par la création d'une zone franche. Outre le
transit considérable avec l'Ethiopie septentrionale et le trafic très actif avec les pays
de la côte d'Arabie et en particulier avec le Yemen, l'Erythrée a un commerce
propre qui est destiné à s'intensifier par la mise en valeur de ses ressources natu-
relles et en particulier par le développement de sa production cotonnière : on
compte beaucoup, à cet effet, sur les résultats de l'exploitation de l'entreprise
gouvernementale de Tessenei, rendue possible par les travaux d'irrigation exécutés
dans la valée de Gach. Très appréciables sont les exportations de peaux, de café
d'Arabie et d'Ethiopie, de graines de lin, de noix de palmier « doum », de
nacre, de coquillages « trocas », de sel marin, etc. Un autre élément de richesse
L'effort colonial de l'Italie
L
'Italie possède quatre colonies africaines; en Afrique septentrionale, la.
Tripolitaine et la Cyrénaïque, constituant une seule région géographique,
la Lybie; en Afrique orientale, l'Erythrée et la Somalie. Du domaine extérieur de
l'Italie font également partie les îles de l'Egée, possession comprenant Rhodes,
les îles du Dodécanèse et Castellorizzd. Ces différentes terres d'outre-mer, dont
l'étendue est approximativement de 2.300.000 kilomètres carrés, ont une popu-
lation totale d'environ 2.550.000 habitants.
S'il est difficile de considérer les colonies italiennes comme des pays très riches,
on commettrait la plus grave erreur en leur déniant toute valeur et tout avenir,
surtout en présence des premiers résultats d'un effort économique qui, quoique
récent, commence déjà à porter ses fruits.
Tandis qu'en 1912 le commerce des quatre colonies africaines réunies ne
dépassait pas 80 millions de lire, il s'est élevé de 373 millions en 1921, à 474
millions en 1923, à 708 millions en 1924 et à 917 millions en 1925; depuis cette
époque les chiffres ont été de 887 millions en 1926, 947 millions en 1927,
1.063 millions en 1928 et 950 millions en 1929. Si l'on ajoute aux chiffres des
deux dernières années le commerce des îles de l'Egée, on obtient un total de
1.160 millions de lire ou 1.555 millions de francs en 1928, et 1.051 millions
de lire ou 1.408 millions de francs en 1929. L'augmentation réalisée de 1921 à
1925 est due surtout à la remarquable progression du commerce de l'Erythrée,
tandis qu'au cours de ces dernières années, parmi des fluctuations en sens divers,
on note le développement intéressant du commerce de la Somalie.
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L
e commerce de l'Erythrée se concentre dans le port de Massaoua, dont le
développement sera accru par la création d'une zone franche. Outre le
transit considérable avec l'Ethiopie septentrionale et le trafic très actif avec les pays
de la côte d'Arabie et en particulier avec le Yemen, l'Erythrée a un commerce
propre qui est destiné à s'intensifier par la mise en valeur de ses ressources natu-
relles et en particulier par le développement de sa production cotonnière : on
compte beaucoup, à cet effet, sur les résultats de l'exploitation de l'entreprise
gouvernementale de Tessenei, rendue possible par les travaux d'irrigation exécutés
dans la valée de Gach. Très appréciables sont les exportations de peaux, de café
d'Arabie et d'Ethiopie, de graines de lin, de noix de palmier « doum », de
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