Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30. 1931/11/01 (A6,N71)-1931/11/30.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847387
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 621
Standardisation de certains produits
de l'Afrique orientale italienne
Coton et bananes
Si la nécessité de la standardisation pour certains produits typiques s'est imposée
dans des pays où la production et le commerce sont depuis longtemps organisés,
cette mesure paraît encore plus indispensable dans des pays neufs où les difficultés
des milieux physique et social imposent des interventions tendant à discipliner la
production, non pas tant au point de vue quantitatif (il y a des pays où a été rigou-
reusement imposée et déterminée la limitation de certaines cultures), qu'au point
de vue qualitatif, dans l'intérêt réciproque du producteur et de l'acquéreur.
Le besoin d'assurer une efficace défense phytopathologique, afin d'empêcher
des dommages qui peuvent gravement compromettre la qualité des produits; l'op-
portunité de concentrer l'activité productrice sur un petit nombre de variétés cul-
turales bonnes et typiques en évitant la multiplication de nombreux petits échan-
tillons de types différents, qui déprécient le produit sur le marché au détriment
des variétés bonnes ou excellentes; la nécessité de protéger les producteurs, sou-
vent isolés et désorganisés, contre des abus possibles d'acquéreurs fortement orga-
nisés, ce qui a pour conséquence des avilissements soudains et injustifiés de prix
lors de la vente; en même temps l'opportunité d'offrir aux acheteurs des garanties
efficaces de la bonne qualité et du type reconnu des produits, en évitant des con-
troverses très préjudiciables à la consolidation et au développement progressif de
certaines productions indispensables et à la conquête définitive d'importants mar-
chés : tout cela rend particulièrement nécessaire, dans les pays considérés, l'inter-
vention d'organisations spéciales (et, là où elles manquent, des pouvoirs publics),
en vue d'une standardisation bien comprise de produits qui pour ces pays peuvent
représenter la base fondamentale des développements ultérieurs de l'économie
agricole locale.
C'est vrai surtout lorsque — comme il arrive presque toujours dans les pays
neufs — l'Etat a dû assurer et continue à assurer, avec un gros effort financier et
parfois avec d'énormes sacrifices d'un autre ordre, l' œuvre indispensable d'orga-
nisation préalable civile et économique de ceux-ci. Il suffit de mentionner ici
l' organisation des communications et des transports, et les grands travaux, hydrau-
liques par exemple, qui souvent, dans certains pays, constituent les prémisses
indispensables à tout développement de la production. Il est bien évident que,
dans de tels cas, l'Etat a le droit et le devoir de veiller et de pourvoir à ce que
cette œuvre vaste et onéreuse ne soit pas compromise par une indiscipline nuisible
de la production et une désorganisation commerciale préjudiciable. Et cela —
Standardisation de certains produits
de l'Afrique orientale italienne
Coton et bananes
Si la nécessité de la standardisation pour certains produits typiques s'est imposée
dans des pays où la production et le commerce sont depuis longtemps organisés,
cette mesure paraît encore plus indispensable dans des pays neufs où les difficultés
des milieux physique et social imposent des interventions tendant à discipliner la
production, non pas tant au point de vue quantitatif (il y a des pays où a été rigou-
reusement imposée et déterminée la limitation de certaines cultures), qu'au point
de vue qualitatif, dans l'intérêt réciproque du producteur et de l'acquéreur.
Le besoin d'assurer une efficace défense phytopathologique, afin d'empêcher
des dommages qui peuvent gravement compromettre la qualité des produits; l'op-
portunité de concentrer l'activité productrice sur un petit nombre de variétés cul-
turales bonnes et typiques en évitant la multiplication de nombreux petits échan-
tillons de types différents, qui déprécient le produit sur le marché au détriment
des variétés bonnes ou excellentes; la nécessité de protéger les producteurs, sou-
vent isolés et désorganisés, contre des abus possibles d'acquéreurs fortement orga-
nisés, ce qui a pour conséquence des avilissements soudains et injustifiés de prix
lors de la vente; en même temps l'opportunité d'offrir aux acheteurs des garanties
efficaces de la bonne qualité et du type reconnu des produits, en évitant des con-
troverses très préjudiciables à la consolidation et au développement progressif de
certaines productions indispensables et à la conquête définitive d'importants mar-
chés : tout cela rend particulièrement nécessaire, dans les pays considérés, l'inter-
vention d'organisations spéciales (et, là où elles manquent, des pouvoirs publics),
en vue d'une standardisation bien comprise de produits qui pour ces pays peuvent
représenter la base fondamentale des développements ultérieurs de l'économie
agricole locale.
C'est vrai surtout lorsque — comme il arrive presque toujours dans les pays
neufs — l'Etat a dû assurer et continue à assurer, avec un gros effort financier et
parfois avec d'énormes sacrifices d'un autre ordre, l' œuvre indispensable d'orga-
nisation préalable civile et économique de ceux-ci. Il suffit de mentionner ici
l' organisation des communications et des transports, et les grands travaux, hydrau-
liques par exemple, qui souvent, dans certains pays, constituent les prémisses
indispensables à tout développement de la production. Il est bien évident que,
dans de tels cas, l'Etat a le droit et le devoir de veiller et de pourvoir à ce que
cette œuvre vaste et onéreuse ne soit pas compromise par une indiscipline nuisible
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