Revue internationale des produits coloniaux

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88 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-05-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mai 1931 01 mai 1931

Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 295

Le Palais des Bois Coloniaux
à l'Exposition Coloniale Internationale

Les Bois Coloniaux, dont on peut voir un bel échantillonnage au Musée per-
manent des Colonies et dans les Palais de nos diverses possessions forestières,
sont rangés pour leur présentation commerciale dans la classe 50 bis du Groupe
IX de l'Exposition coloniale et placés dans un Palais spécial, Palais qui abrite
également les bois métropolitains (Classe 50), le matériel d'exploitation forestière
et les industries de la chasse et de la pêche (classe 49).

Ce Palais est édifié tout à l'entrée principale de l'Exposition (Porte Dorée),
entre le Musée Permanent et la Cité des Informations. Il occupe donc un empla-
cement de choix et marque ainsi le souci des organisateurs de l'Exposition de
donner satisfaction à la requête du Comité National des Bois Coloniaux, et de
mettre en vedette les richesses sylvestres de notre domaine colonial.

Face à la Porte Dorée se dresse tout d'abord la gracieuse silhouette du pa-
villon central, construction dont le toit en paille, soutenu par des piliers en bois,
déborde extérieurement; très élancé, ce toit atteint 18 mètres de hauteur. Deux
grands fétiches, encadrant un masque de danses africaines, surmontent le porche.

A l'intérieur, un temple, salle carrée, éclairée par le haut et dans laquelle on
remarque, avec des bas-reliefs symbolisant des scènes de chasse aux colonies,
une grande statue d'une Velléda noire, déesse supposée des forêts coloniales.

Dehors, en avant de la terrasse qui supporte le Pavillon, un gigantesque élé-
phant tenant dans sa trompe une bille de bois précieux.

Ce dernier motif décoratif, ainsi que le bas-relief du temple sont l'oeuvre du
sculpteur Le Bourgeois, tandis que les fétiches, le masque de danse et la statue
de la déesse sont de M. Monnier.

Peu d'exposants dans ce pavillon, dont la surface utilisable est du reste très
réduite. A l'intérieur, quatre petits stands seulement, organisés par des Chambres
Syndicales ou organismes corporatifs s'intéressant aux bois coloniaux. A l' exté-
rieur, sous les vérandahs, quatre groupes de deux stands chacun placés à droite
et à gauche des quatre portes d'entrée de la construction.

Immédiatement en arrière, encadrant harmonieusement le pavillon central, se
trouvent deux grands halls d'exposition couvrant près de 1.000 mètres carrés.

C'est là qu'ont été groupés la plupart des exposants, producteurs; importateurs,
négociants en bois, trancheurs, dérouleurs et fabricants de contreplaqués. Répartis
parmi ces présentations variées de bois coloniaux, des bois métropolitains, des
stands d'associations forestières nationales ou régionales, de presse technique,
d'industries se rattachant à la chasse et à la pêche.

Des cinémas, des hauts parleurs attireront et retiendront dans ces halls, pen-
dant toute la durée de l'Exposition, l'attention du public et feront ressortir, tout

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